« Intimité de l’enfant, menacée ».
Je cite :
« Des adultes d’associations externes à l’école ou le personnel d’éducation parlent aux enfants, et les font s’exprimer au sujet des parties de leurs corps, de la grossesse, et de la naissance, de leurs sensations, de leurs plaisir, de leur ressenti, de genre. Et tout cela, en classe, devant les copains, et les copines, L’intime en public, NON ! »
Si les enfants sont invités à s’exprimer, personne ne les y contraint, je ne vois donc pas où est le problème. S’ils désirent rester sur leur réserve, personne n’envisage de forcer la parole des enfants.
Proposer aux enfants de cet age de s’exprimer sur ce sujet, revêt au contraire une grande importance, parce que si quiconque intente à son intimité, alors, ils seront plus à même d’une part, de reconnaître ce qu est autorisé, de ce qui ne l’est pas, mais aussi pourront verbaliser plus facilement pour le raconter à ses parents.
« Hold up, sur l’innocence de l’enfance ».
Je cite :
« L’enfant, n’est pas un adulte en miniature, mais un être en développement, chacun ayant son propre rythme. Lui imposer, dès la maternelle, un langage d’adulte, et le regard d’une personne extérieure à sa famille, au sujet de ses émotions, et de son corps est une effraction, sur son cerveau".
Des lors que le langage d’adulte dont il est question est neutre et non péjoratif, je ne vois pas où se trouve le problème.
Le souci réside dans le fait que de nommer les choses qui visiblement sont tabous dans l’esprit de certains parents, demande du courage, aussi, je n’ai aucun doute sur le fait qu le vocabulaire choisi, l’ait été, avec le plus grand discernement possible.
Il est bien regrettable, de voir condamné un prétendu vocabulaire, alors qu’on aurai aimé avoir quelques exemples concrets, pour pouvoir en juger par nous même.
Respect de l’autorité parentale !
Je cite :
« L’école, pour l’instruction, l’éducation pour les parents".
Si je suis la première à revendiquer le fait que ce soit les premiers éducateurs de leurs enfants, je trouve que c’est simplifier les choses à l’extrême, que de les présenter ainsi. Dans les valeurs que l’on transmet aux enfants, je crois plus à une forme de symbiose au moins tout autant, qu’à la complémentarité.
Est ce le rôle de l’école, d’aborder des question, que l’enfant ne s’est pas encore posé ?
Chaque parent honnête, sait parfaitement,que l’enfant se pose des questions, bien avant, que ne le soupçonne ses parents, tout comme quand il apprend à marcher, on est toujours surpris, d’observer que sur la pointe des pieds, les premières années, tiens, « on aurait pas pensé, qu’il était capable d’atteindre, tel objet, sur telle étagère ».
Quand la sexualité d’office est tabou à la maison, l’enfant au contraire a toutes les chance de ne surtout pas poser la moindre question à ses parents sur ce sujet.
C’est précisément, qu’il est de la plus haute importance, de lui proposer (et non de lui imposer), des mots de vocabulaire, judicieusement choisis, pour l’aider à s’exprimer sur ce sujet, quand il décidera de poser des questions.
Pour se faire, il faut bien que ce vocabulaire lui soit proposé en amont de la verbalisation, et ne pas attendre comme il est dit, qu’il ait envie de poser des questions.
Qui mieux, que les parents, connaît mieux son enfant ?
Les enseignants et les ATSEM connaissent vos enfants, au moins autant que les parents, parce qu’il vivent au quotidien avec eux.
Dès qu’il y a le moindre problème, d’ailleurs, vous êtes bien les premiers à en être informés, puisque vous en êtes les parents, alors vous êtes les premiers à écouter leur paroles, avec la plus grande attention, et c’est bien légitime.
Quel contrôle ont les parents sur la compétence et la formation des animateurs ?
Le tract sur lesquels je travaille m’a été distribué par une femme qui semble être transphobe…
Si des personnes trans viennent intervenir dans les écoles, c’est là parfaitement salutaire.
L’objectif, réside dans le fait que les enfants doivent observer qu’une personne qui a un moment de sa vie prend conscience du fait qu’il doute d’être le genre, qu’on lui a donné à sa naissance, n’est pas celui qu’il ressent, peut se produire, et qu’il faut accepter ce qu’on ressent quelquefois.
Personnellement, j’ai toujours été convaincue que le genre sur le plan du ressenti, était quelquefois beaucoup moins net que ce que la société voudrait nous le laisser croire, et ça n’est pas nouveau, ça a a toujours existé.
Pourquoi, quand au sein d’une famille, une petite fille se prend pour le petit mec de la maison, grimpe aux arbres, refuse de mettre la moindre robe, et bannit d’office tout ce qui est féminin, comme on dit, « ça passe crème », alors, que si un petit garçon au sein d’une famille, montre des signes ostensibles de la moindre féminité, alors là, attention, tout le monde est sur ses gardes, et on va tout de suite l’inscrire dans un sport de combat, pour tenter de développer le moindre embryon de virilité ? Mais surtout, ON S’INQUIÈTE.
Ils sont exclus de ce programme, non consultés et non informés des jours, et contenus des séances.
C’est légitime, certains parents contourneraient l’obstacle, en n’y mettant pas leurs enfants.
Je cite : Les familles ne sont pas un danger.
80 % des agressions sexuelles, ont lieu au sein des familles, ou dans l’entourage proche, qu’est ce que vous dites de ça ? N’en déplaise à certains politiquement, la famille est plus toxique, pour l’enfant, que certains parents ne le soupçonne, et je suis mieux placée que quiconque, justement, pour savoir que pour beaucoup d’entre eux, l’école au contraire est un refuge pour les enfants au point d’éventuellement, redouter les vacances qui arrivent.
Que les adultes qui encadrent les enfants soient formés pour déceler les signes de souffrance ou de détresse chez l’enfant, OUI, mais la famille et l’école sont complémentaires ».
Je pense que c’est déjà le cas, sauf, que quand un enfant souffre, il n’est pas dit que les parents réagissent toujours comme il le faudrait, parce que beaucoup sont dans le déni, ou alors ce sont les structures et l’encadrement médical qu est insuffisant.
L’éducation nationale ne saurait être responsable seule, du manque d’encadrement médical, qui concerne autant la santé publique.
Risques, sur le psychisme, et sur le comportement.
Je cite :
« tous les enfants d’une classe n’ont pas la même maturité, ni la même personnalité. Quid des sensibles, hyper sensibles, timides, introvertis ?
Ces enfants là, AUSSI, ont droit à ces informations.
Pour information, un délinquant sexuel par définition, est un pervers manipulateur, comme tous les violeurs potentiels, y compris plus tard, dans la vie d’adultes, et à ce titre, justement, ces enfants là ont toutes les chances au contraire de devenir des cibles potentielles, avant n’importe quel autre enfant, justement.
La première chose que fait un pédophile, c’est d’observer qui sera la cible la plus facile.…Là, encore, moi, qui suis hyper sensible, je connais mieux que personne, pourquoi, c’est sur moi que c’est tombé, comme on dit.
L’hyper sensibilité n’est pas un handicap, c’est au contraire une chance, et il faut apprendre à l’enfant à la gérer, et ça n’est pas en le protégeant à l’excès, comme une salade sous une cloche au printemps dans un potager, qu’on y arrive.
Au contraire, c’est en le confrontant aux situations, et lui proposant des armes comme le langage, qu’il doit choisir sa propre stratégie, pour se protéger et jouir de la vie.
Non, au formatage des enfants, Oui, à leur spontanéité et à leur personnalité !
Plusieurs dérives, ont eu lieu, suite à des séances, (jusqu’alors, facultatives, dans les établissements scolaires), traumatismes, sidération.
Là, on est purement dans l’interprétation, il me semble….
Pourquoi, utiliser, de façon parfaitement volontaire, justement, un vocabulaire, utilisé, dans le cas de viol ?
"angoisses blocages, dérives d’expérience sexuelles, entre enfants, ou abus, d’enfants plus grands, sur des petits".
Jamais, au grand jamais, ce programme, n’applique quoi que ce soit de cet ordre…"abus d’enfants plus grands, sur des plus jeunes", oui, cela, se produit effectivement, AU SEIN DES FAMILLES, on appelle ça, l’inceste, enfin, une des formes, de l’inceste.
Pour couronner le tout, la personne, qui m’a distribué ce tract, m’a relaté un élève de quatrième, qui a été traumatisé par une vidéo, qui montre un accouchement.
Aujourd’hui, l’influence d’internet et des réseaux sociaux, est à l’origine d’une perception de tout ce qui est sexuel, parfaitement déformée, et plus que méprisante pour la femme.
La vison qu’en ont les élèves, et donc, ensuite, les ados, et dans leur vie future, aura des répercussions sur leur sexualité, d’une grande gravité.
Priver un enfant, de la moindre connaissance, ne serait ce que de la morphologie, du corps humain, au point qu’il ne puisse à cet age, voir la vidéo, d’un accouchement me semble gravissime…
On sait, qu’aujourd’hui, ce sont les chiffres officiels, Selon une étude de l'Ifop, l'âge moyen du premier visionnage d'images pornographiques se situe à 14 ans et 5 mois. Un chiffre à peine plus bas que la dernière étude réalisée il y a cinq ans.
Est ce que ces parents qui s’offusquent, trouvent légitime, qu’un enfant soit moins choqué de découvrir le corps de la femme, via une vidéo porno, qu’il ne le serait par la vue d’un accouchement ? Voilà la question que personnellement, je me pose ?
J’ai discuté avec cette femme, qui m’a donné ce tract….
Ma question : « les parents, qui s’y opposent, qu’est ce qu’ils proposent d’autre, pour contre balancer, l’intoxication, par internet, sur ce sujets ? »
Elle a été incapable de me répondre…
je lui ai fait la réponse, RIEN, ils ne proposent, rien….
On reproche, par ce programme, de s’en prendre à l’innocence des enfants….
Que devient cette innocence, face à un pédocriminel qui, dans la très grande majorité des cas, ne fera jamais la une des journaux pour avoir assassiné ensuite la petite victime, et qui hélas dans le cas d’un inceste, se produit au domicile familial ?
Nous avons pour devoir d’armer nos enfants pour tenter de leur fournir les outils pour qu’ils puissent donner l’alerte, quand un danger survient, et les familles doivent être aux côtés de l’éducation nationale dans cette mission, et pas contre eux, comme on l’observe encore, minoritairement.
Enfin, petit détail, je dirai, « la cerise, sur la pièce montée des grands jours ».
Cette femme m’a expliqué, ensuite, qu’en réalité, il se tissait au sommet de l’état, un grand complot et que madame Macron, serait en réalité un homme….
Je l’ai regardée, « franchement désolée », et lui ai expliqué..
Écoutez, votre tract, je vais le lire, et travailler sérieusement dessus, je vous le promets, mais c’est dommage, du coup, vous décrédibilisez entièrement, la totalité du tract, là, vous comprenez ?
Et oui « quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ».
Ainsi, ceux qui s’opposent ainsi à ce programme, en réalité, ne sont que la sphère complotiste, anti vax, et surtout transphobe avant tout.