- Accueil
- éducation
éducation
Où trouver de l'argent ? OXFAM fait des propositions.
Par apifnielaubin Le 22/10/2024
Melanchon, face à la NUPES. Passez donc, votre CAP d'élagueur.
Par apifnielaubin Le 14/10/2023
Il y a quelques semaines, sur France Inter, Jean Luc Melanchon était invité, pour présenter son dernier ouvrage.
Le problème aujourd'hui, réside dans le fait que ce monsieur, entre ses coups de gueule, qui rapproche le RN, via marine le pen, du pouvoir, il joue alors de sa plume pour jouer le consensuel...
C'est vraiment frappant.
Il n'est de bonne politique, que celle qui respecte ses adversaires, et plus encore quand ils ont été élus.
Quand avant hier, Mathilde Panneau a pris la parole, à l'Assemblée Nationale, et je ne nie pas, bien au contraire, que de refuser de qualifier d'acte terroriste, ce qu'a commis le hammas, car il faut le préciser, mais d'avoir vu ainsi, uniquement, parce qu'elle prenait la parole, les deputés de la majorité quitter l'assemblée, m'a donné le sentiment que marine le pen, était au bord de l'orgasme.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Emmanuel Macron, fait plus que lui faciliter la tâche, nul besoin d'en faire trop, comme ce fût si bien dit, dans certaines chroniques de France Inter, ces jours derniers.
Je cautionne parfaitement cette analyse.
Aujourd'hui, au sein des insoumis, le non dit, serait, "faut il vraiment, virer melanchon"...
Pour moi, il n'y a aucun doute sur ce sujet, la réponse est OUI, ABSOLUMENT.
Le souci, résiderait dans le fait qu'au sein des insoumis, il semble bien que le système soit pyramidal, comme... Comme au RN, "un comble".
Ceux, qui hésiteraient encore à virer, oui, j'i bien dit "virer" Mélanchon, n'auraient de scrupule, que par le principe de loyauté ce qui justifie amplement le calligramme, que j'ai posé tout en haut...
Il arrive dans n'importe quel mouvement politique, qu'il devienne necessaire, comme on dit, de "tuer le père", avec ou sans tronçonneuse, pour élaguer.
Plus que jamais aujourd'hui, face aux présidentielles à venir, ce courage là doit apparaitre, et les faits le mettre en pratique.
Lire ? Oui, mais quand ça ne veut pas.....
Par apifnielaubin Le 30/03/2023
01 avril 2023.
Une maison d'edition, s'est fait une spécialité de ce problème, et c'est ici:https://www.facebook.com/profile.php?id=100007042488125
Avoir recours aux nouvelles....
Potager : Si on semait ?
Par apifnielaubin Le 28/03/2023
Une superbe émission, que j'ai découverte hier soir, sur France 5.
https://www.france.tv/documentaires/voyages/4713736-potagers-si-on-semait.html
Il est important d'observer qu'internet, ouvre de nouvelles perspectives pour cultiver son jardin, que ce soit pour apprendre, ou que ce soit pour transmettre, trouver la motivation, en somme, communiquer sur le sujet.
Tous ces différents aspects sont abordés, et j'ai trouvé ça passionnant.
Une remarque cependant, au sujet de la récolte des graines de courges, sauf erreur de ma part, je crois, qu'elles s'hybrident entre elles, rendant ainsi, l'exigence incontournable de cultiver chacune des variétés, sous un voile, ou dans un des filets suspendus, et fermés, pour empêcher des hybridations que ne manqueraient pas de faire les pillinisateurs, les plants obtenus étant soit stériles, soit inmangeables, et donc, fisant perdre la varité d'origine du cucurbitacée en question.
C'est en tout cas, ce que j'ai vécu, et l'énorme potimarron obtenu, était infecte. Le phénomene se produit, notamment, avec les courges d'ornements, qui s'hybrident, avec d'autres courges, rendant les fruits supposés commestibles, alors qu'il ne le sont pas.
Il faut savoir, que ce problème d'hybridation, ne se pose que pour les cucurbitacées, mais absolument pas pour les tomates.....Où vous pouvez alors, cultiver, celles ci, les unes à côté des autres, sans le moindre robleme. par contre vous devez être hyper rigoureux, côté etiquettage, au moment, de la recolte des graines, et de leurs manipulation, tout au long du processus.
Sinon, pour les cucurbitacées, c'est comme la chaine du livre, et les editeurs. MAIS QUEL BORDEL......
Y voir plus clair, dans la jungle des éditeurs.
Par apifnielaubin Le 11/03/2023
Oui, j'ai bien dit la jungle.
Quand nous discutons entre auteurs, dans les salons du livre, on peut constater que bien peu, voir aucun, ne sont satisfaits de leur éditeur.
Seuls le sont ceux qui parviennent à percer, et donc, en vivre relativement, en sont satisfaits.
Loin de vouloir jeter la pierre, à une profession qui a toutes les peines du monde à survivre, nous devons, auteurs, veiller à être solidaires, et nous protéger, pour y voir un peu plus clair.
J'ai trouvé un article rédigé par quelqu'un qui a veillé à éplucher les contrats qu'on nous propose, et je vous donne le lien, qui est le suivant.
13 mars 2023.
Voilà, le mail, que je viens de recevoir, de l'entreprise, qui etait souc contrat, vec mon editeur, j'ai en suspession, mon projet, sur l'autorité, pour lequel j'ai versé, 750€.
Bonjour monsieur,
les éditions Sydney Laurent sont en liquidation judiciaire depuis vendredi dernier.
Je suis un prestataire indépendant et Sydney Laurent était mon client.
Ce qui signifie que je ne serai pas payé pour le travail que nous avions en cours.
Souhaitez-vous récupérer mes fichiers de travail en vue d'une publication future dans une autre maison d'édition ?
Si oui je vous adresserai un devis d'un montant que nous pouvons discuter.
Bien cordialement,
Johann Guillon.
17 mars 2023.
Voici le site officiel, où une éventuelle liquidation serait décidée.
Comme vous pouvez le constater, nulle part, il n'est encore question, de liquidation judiciaire.
Reste que personnellement, je cherche à les joindre pour commander de nouveaux exemplaires pour mes dédicaces et salons du livre, et qu'ils sont injoignables. Je n'ai pu que laisser des messages.
Selon les conseils d'une amie éditrice, (merci, Marguerite, des éditions "la pomme qui rit".....
https://www.lapommequirit.fr/, ce qui importe, c'est de noter le code ISBN, de son ouvrage.
Il s'agit, de l'identité numerique, qui trace l'existence papier, en quelque sorte, d'un livre.
Grâce à ce code, vous pouvez demander à un libraire, digne de ce nom, de commander tel ouvrage, ou tel autre.
Comment vous dites ?
Le titre, l'auteur, et l'editeur, devraient suffire.
Intellectuellement, je dirai que oui....
Mais si la librairie, n'a pas vraiment à coeur de faire correctement son travail, et que son grossiste ne connait pas, ou ne travaille jamais avec l'éditeur dont il est question, vous ne pouvez pas le commander.
Si par contre, le libraire a à coeur, de satisfaire son client, il travaille avec un grossiste aussi compétent et sérieux que lui, (merci, à la plume d'or, qui porte bien son nom, à Barentin), et lui se chargera de dégotter votre precieux bouquin... (un des miens, tant qu'à faire... sic...), et pour celà, il faut lui fournir impérativement, le code ISBN, du livre dont il est question...
Oui, pour l'avoir, il faut le livre, et si vous avez le livre, entre les mains, inutile de l'acheter.....
ET PUIS QUOI ENCORE ? Vous voulez une baffe, ou bien quoi ?
Sinon, je vous rappelle, que bien que soucieuse de la santé de l'industrie du livre, et de l'ensemble de la filière, je pense avant tout, à MA POMME, celle qui rit le clown, justement...
Et potentiellement, aux auteurs, qui sont dans la même galère que moi...
Pour en revenir à mon éditeur, Sydney Laurent, alors que le directeur se vantait toujours de ne fonctionner, qu'avec un seul contrat type, version, "le même pour tout le monde", visiblement, nous sommes bien loin, d'être traités à la même enseigne.
J'en tiens pour preuve, le fait que jamais, sur 5000 auteurs, au bas mot, je ne me suis vue mise en valeur sur le portail du site, là où bien d'autres, le sont tres régulièrement..
"Selon quel critère", est ce là, une histoire de ""graissage de patte", comme on dit en pays de caux ?
Pourquoi, à la plume d'or, hier, le monsieur, m'a affirmé, qu certains auteurs, de chez Sydney Laurent, etaient dispos, alors que moi, sensée être logée à la même enseigne, je suis inconnue au bataillon.... Comme chez Cultura, d'ailleurs....
A la Fnac, tous les ouvrages sont dispo, à Yvetôt, parce qu'ils ont été assez aimables, de me les prendre en dépot.
Sinon, sur leur site, "masculinisme", et "addictions, prendre le mal à la racine", ne sont plus dispos, qu'en E book, mais plus en version papier.
Sur amazon commerciale, alors, là, eux décrochent le ponpon, à défaut de décrocher la lune, ils ont tout dispos, en numérique et en papier, y compris celui, dont l'éditeur n'aurait pas encore, commandité l'impression....
AMAZON, la seule librairie virtuelle, capable de vous vendre un livre, qui n'existe pas encore....
Non, ça n'est pa là pre commande, la pré commande, dit ce qu'elle est...
Là, on vous dit, que le livre existe, alors, qu'il n'est pas encore imprimé.
Et qui comme l'homme qui a vu l'homme, qui a vu l'homme, qui a vu l'homme, qui aurait potentiellement, vu l'ours, n'aurait pas eu peur.....
INCROYABLE, NON ?
Ces infos, chez amazon, selon mon amie éditrice, ne sont absolument pas fiables.
Conclusion, de l'histoire, en discutant, hier apres midi, avec la plume d'or (car oui, à Baentin, cité des Arts, les plumes discutent, pour information, c'est la faute, au festival "moi amateur", auquel je participe, ce week end, avec le peu de livres, qu'il me reste à vendre.... On est partis à en rigoler, hier, par un tonitruand...
MAIS QUEL MERDIER.....
Et oui couleur caca, je sais pas, vous, mais moi ça m'inspire....
Bon, dernier son de cloche, de la part d'une correctrice free lance, qui travaillait avec eux, elle vient de recevoir un courrier, du liquidateur....
01avril 2023.
Visiblement, bien des libraires, eux aussi, ne sont pas la noce, comme on dit.
Merci, pour le poisson.
"Addictions, prendre le mal à la racine", relation avec le populisme.
Par apifnielaubin Le 27/02/2022
Je travaille, en ce moment, entre autre, sur un ouvrage, consacré à notre relation au temps.
Loin d'être dans la démarche de développer encore quoi que ce soit sur le sujet, parce que ça n'est ni l'endroit ni le moment, il ne me semble pas superflu, pourtant, de pointer du doigt le fait que mes ouvrages, toujours, sous différents aspects, se croisent littéralement par leurs sujets, ou par certains angles, selon lesquels je les appréhende.
Ainsi, dans l'ouvrage dont je vous parle, je prétends, que le l'addiction, est à la santé ce que le populisme est en politique.
Loin d'être une formule qui tendrait vers la facilité, on ne peut qu'observer, que les deux tentent de proposer des solutions simples et rapides, comme reponses à des questions ou des problèmatiques, qui sont complexes.
Car en matière d'addictions, que celle qui est observée, soit autorisée par la loi ou qu'elle ne le soit pas, en dehors de cas, où "on cherche uniquement, à faire comme les copains", il s'agit le plus souvent, de trouver un soulagement, à une forme de souffrance, souffrance dont on ne connait pas toujours l'origine, à moins que ça ne soit, qu'un stress bien actuel, et ça n'est certes pas, helas, la période post pandémique à laquelle vient de s'ajouter la guerre en Ukraine, qui risquent de me contredire.
Tous les populismes, en politiques, ont eux aussi, cette caracteritique, qui tend à tenter de faire passer, pour efficace, façon "coup de torchon", des solutions simples, et expeditives, face à des problèmatiques, qui, en réalité, sont effectivement, en realité fort complexes.
C'est pour cette raison que je me permets ce parallèle qui hélas, n'est pas une question de mode, ou de d'idée fixe...
le sindrome du bouc emissaire, alors, semble bien pratique, face à une polulation, qui adule les extrêmes droites, en un racisme, qui appuierait une politique s'y rapportant, alors, que dans les fait, la moindre de leurs théories, jamais, ne peuvent proposer, la moindre solution viable, et surtout, "dignes", au défits actuels.
Des raisons d'espérer.
Par apifnielaubin Le 11/01/2022
Les Indiens ont dit : " Un jour, dans le futur, les animaux commenceront à disparaître. Les gens ne verront plus de loups, plus d'ours ni d'aigles. Les arbres géants disparaîtront eux aussi. Les gens se battront les uns contre les autres et ne s'aimeront plus. Le magnifique arc-en-ciel s'effacera peu à peu, et les gens n'en verront plus jamais d'autres.
Et puis les enfants viendront. Et ces enfants aimeront les animaux, et ils feront revenir les animaux. Ils aimeront les arbres, et feront revenir les arbres géants. Et ces enfants aimeront et aideront les autres gens à vivre dans la paix les uns avec les autres. Ces enfants aimeront l'arc-en-ciel, et le feront réapparaître dans le ciel.
C'est pour cette raison que les Indiens ont appelé ces enfants " Les guerriers de l'arc-en-ciel".
Si vous aimez les animaux, les arbres, les gens et les arcs-en-ciel, alors vous êtes peut-être les guerriers de l'arc-en-ciel.
- Espérance du monde.-
" Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance, j'affirme ma foi dans l'avenir de l'humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent l'homme à ce point captif de la nuit que l'aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l'amour, sans conditions, auront le dernier mot effectivement.
La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement qu'il reste l'espoir d'un matin radieux,
je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.
Chaque homme pourra s'asseoir sous son figuier, dans sa vigne,
et plus personne n'aura plus de raison d'avoir peur.
Martin Luther King.
Face aux arnaques, et prélèvements injustifiés, sur votre compte en banque, qui fait quoi ?
Par apifnielaubin Le 10/11/2021
Je vous copie colle, ici, un courrier que je viens d'envoyer à mon assureur, qui vient de m'informer que depuis le 10 octobre, le prélèvement, pour régler une facture, n'a pas pu se faire.
Bonjour.
Je vous décris la situation...
Suite à des prélèvements abusifs et anormaux sur mon compte en banque de la Caisse d'Epargne, j'ai du faire opposition à ma CB...
C'est pour cette raison, que vous ne parvenez pas à opérer le prélèvement, ça n'est pas une histoire de provision, sur mon compte, et quand bien même, je dispose de fonds, autre, sur un autre compte..
Comme vous devez le savoir, je suis sous curatelle renforcée.
J'ai informé de cette situation, ma curatelle (XXXXXXXXX), à l'UDAF, afin, qu'elle fasse le nécessaire, (aupres de ma banque), pour que tout rentre dans l'ordre, que j'ai de nouveau, une CB, et que les prélèvements reprennent, comme pour les autres prévus, au sujet des charges, autres que les votres.
La curatelle ne bouge pas d'un poil, et ne fait rien...
Je suis contrainte personnellement, d'aller chercher du liquide à la banque, pour ne faire mes courses, qu'en liquide pour cette raison....
J'ai une question, en fait, est ce que je peux, moi, prendre la somme en liquide, à la banque, et passer dans une agence, pour régler cette facture ?
Merci de m'informer de la suite des opérations.
Cordialement.
Françoise Niel Aubin.
Ma question, est donc, la suivante, quand on voit l'incroyable merdier dans lequel on se trouve, quand on choisit le prélèvement automatique, la lourdeur administrative, et en ce qui me concerne, plus encore, avec l'UDAF, qui constitue, sur ce point, une etape supllementaire, les auteurs des anaques, ont decidement, de beauc jours devant eux...
En effet, les banques, elle, se foutent perdument, de sa voir, que ces quelques dizaines d'Euros, s'envolent, dans la nature, vous facture les aggios, et ce sont toujours, les mêmes qui trinquent, et qui plus est lisant ces lignes, choisiront de s'écraser, ne pas faire opposition et continuer à se faire arnaquer, de eut d'être completement empétrés, dan ces histoires de preflevements automatiques.
En resumé, s'il y a quelqu'un, qui n'a surtout pas à se plaindre, des arnaques, sur internet, ça n'est certainement pas les banques....
L'association "les pâtes au beurre".
Par apifnielaubin Le 03/09/2021
https://www.facebook.com/francoise.nielaubin.921/videos/387170358848544/
Depuis bien des années, j'avais entendu parler de cette association, parce qu'elle me semblait revêtir une importance fondamentale.
On sait que le covid nous a tous secoué, plus souvent, pour le pire que pour le meilleurs.
Cependant, il faut être raisonnable, eviter l'autoflagellation, (inutile de se faire du mal...), et voire le verre, à moitié plein.
En effet, cette épreuve, n'a fait qu'accéler certains problèmes, qui seraient apparus simplement, un peu plus tard.
En dehors d'un contexte, strictement médical, ça va sans dire, il convient de saisir l'opportunité alors, de reprendre sa vie en main, le plus possible, notamment, à ne pas hésiter à solliciter des livres (les miens ?) des sites internet, ou de l'aide psychologique.
Mais comme les psys, sont tres sollicités, difficile, probablment, d'avoir un RV, et reste à verifier, le remboursement, par la secu, notion, inquietante, pour les petits budgets.
Etre parents, non pas de "bons parents", (c'est quoi, au fait ?), mais plutôt, des parents, "les moins mauvais possibles", sans l'oublier l'option "autodérision" en bandoulière, outil fondamental, pour ne pas devenir fou, entre masques, gel hydro alcoolique, et pro ou anti vaccins....
Ce site dont je vous parle, alors, me semble, effectivement, être d'une aide precieuse....
Sinon, vous avez aussi, MES LIVRES !
https://editions-sydney-laurent.fr/brand/francoise-niel-aubin/
"Message à l'usage des enfants qui ont des parents difficiles".
Par apifnielaubin Le 09/04/2021
Echec scolaire ? la tête à toto !
Par apifnielaubin Le 30/03/2021
En fouillant, dans le stokage de mon ordinateur, je retrouve....
Et oui, non mais qu’est ce que vous croyez, vous n’alliez tout de même pas vous en tirer comme ça…
Bon, d’accord, j’ai bien bossé sur ce sujet, et pour cause, j’ai été comme beaucoup, aux premières loges.
On ne m’a jamais dit, « mais qu’est ce qu’on va faire de toi », pour la simple raison, qu’on ne s’en souciait guère.
Je n’irai pas jusqu’à dire, que c’était le moindre souci de mes parents, mais je dirai qu’on en était pas loin.
Car il n’est pas superflu de préciser que d’avoir de bonne notes à l’école, est d’autant plus sujet à préoccupation, que les parents eux même, ont relativement réussi leur scolarité et leur carrière, alors que si tel n’est pas le cas, on devient hélas, quelquefois, relativement fatalistes face à l’échec scolaire de ses propres enfants.
J’ai bien dit « quelquefois ».
Cette posture hélas est assez logique parce que de façon inconsciente, on pense que « des chiens ne font pas des chats ».
Si l’enfant en difficulté scolaire, n’a pas alors soit un tempérament bien trempé, ce qui arrive, soit, ne sent pas que l’un des deux parents y sera beaucoup plus attentif que l’autre, alors, lui même se décourage beaucoup plus facilement.
Même s’il est conscient du fait que ses parents, n’ont jamais réussi sa scolarité, par phénomène de mimétisme, de façon inconsciente, il est susceptible, de ne pas être très combatif sur ce sujet .
Car il en est ainsi du complexe d’infériorité intellectuel, qui n’est absolument pas le fait d’être objectivement inferieur mais bien, le sentiment de l‘être, ce qui est différent, qu’il se transmet, de génération en génération, et ce, de façon inconsciente.
J’ai connu, par exemple, à plusieurs reprises, des enfants ou des ados, avec de très bons résultats scolaires, qui la veille de l’examen, tombaient mystérieusement malade, perdaient leurs papiers d’identité (moi, c’est vous dire…), ou refusaient de s’y rendre, sous un prétexte fallacieux, dans le seul et unique but inconscient de ne pas trahir leurs parents, et de s’interdire de cette façon, de les dépasser socialement.
Un jour, à quelques semaine de passer mon BAC, je discutais avec une copine.
Ses deux parents étaient enseignants.
Elle me dit : " chez moi, c’est simple, dans l’esprit de mes parents, le BAC , par définition, c’est juste une formalité".
Si je l’ai, c’est juste « normal », et si je ne l’ai pas « je ne suis pas normale ».
Dans un cas, comme dans l’autre, je ne risque pas d’être félicitée.
Moi, je partais perdante, je n’était pas pessimiste, non, je n’étais que lucide.
Je me savais très faible, et pour ma défense rétrospectivement, le niveau était plus difficile qu’aujourd’hui.
Il y a une quinzaine d’années, un copain qui bossait pour l’Académie de Rouen, sur l’organisation du BAC, m’avait dit, « toi, tu t’inquiètes pas, tu le passerai aujourd’hui, tu l’aurais, et sans problème ».
Je ne cherche pas à dévaloriser l’examen, mais juste à signifier, que les critères ont évolué, au fil des ans.
C’était une véritable bienveillance, de sa part, (merci, André), et si je prenais cet amitié de la façon la plus positive qui soit, j’avais appris, depuis bien longtemps, déjà, par mon parcours atypique, à relativiser véritablement la notion de réussite, et l’importance, somme toute assez subjective, de la notion de diplôme.
Est-ce que j’ai regretté, un jour, de ne pas avoir eu ce BAC ?
Sur un plan purement stratégique, oui, je le reconnais, depuis quelques années, parce que j’aurai peut être repris des études de psycho, à la FAC…..
Bon, j’ai fait autrement, je me suis adaptée, ma psychothérapie à fait son office, je crois, et ayant transformé ce travail, par mon activisme politique et autre, je crois que je ne suis pas en reste.
Dans l’hypothèse où j’aurai eu mon BAC, et que j’aurai repris des études, tardivement, personne ne sait, si j’aurai persisté, me connaissant.
Pourquoi, ne l’ai-je pas passé ?
Parce que ça m’emmerdait, tout simplement.
J’ai appris, depuis bien longtemps, à assumer ma marginalité, et si mon parcours socialement, en temps que femme au foyer dans ma vie antérieure, était effectivement perçue et était on ne peut plus conventionnel, au moins, y ai je gouté une vraie liberté de faire et d’agir, comme bon me semblait, et rentrer dans une forme de conformité, liée à cet examen, m’aurait littéralement emmerdée, au plus haut point.
« Mes filles m’ont bien élevée » !
J’ai fait de mon mieux, pourtant, monsieur le juge, je vous assure…..
Oups, pardon, excusez-moi….
Comme on dit vulgairement, j’ai pas toujours rigolé, pendant mon enfance, et disons, pour faire court, que je crois avoir été assez sage, pour faire mieux que mes parents, c'est-à-dire, les copier, pour ce qu’ils m’avaient apporté de meilleurs, et les prendre en contre exemple, là, où ils avaient été plutôt déficients.
C’est ce vers quoi, il faut toujours tendre, d’ailleurs, et ce que tout à chacun, en temps que parents, on tente de réussir, ce qui n’est pas simple.
Ma mère, au four et au moulin, agricultrice, comptable, mère de son propre mari, nurse pour personne âgée, famille d’accueil, cuisinière, cocue, dépressive et très cathos, pleine de bonne volonté dans le discours, et mère courage, mais devoir assumer le travail de 5 femmes, à elle seule forcément, ça n’était pas par sa disponibilité, qu’elle risquait de briller.
Mon père, infiniment plus soucieux, de ce qui se passer derrière sa braguette, que de son devoir de père et d’époux, trop lâche pour divorcer, (dans le milieu agricole, à cette époque, ça ne se faisait pas), une âme d’artiste, un homme enfant, qui n’a jamais vécu la sienne, d’ailleurs, insécurisant d’autant plus que je lui avais interdit de m’aimer pour le punir.
Bref, juste de quoi, justifier de se casser vite fait bien fait, le plus tôt possible.