Aujourd'hui veille du second tour, pour être president au Brésil, entre borsonaro, qui se represente, et Lula.
Que ce soit dans un camps, ou dans l'autre, les deux camps s'invectivent, et s'insultent copieusement.
Pourquoi, Lula, en est à a voir recours, lui aussi, à tant de bassesse ?
Parce que le campa Bolsonaro, idéologiquement proche d'un poutine, et de toutes les extrêmes droites, partout dans le monde, sont de véritables usines à "fake news", et que voyant bolsonaro agissant ainsi, helas, Lula, n'a pas d'autre alternative, que de lui aussi user de ces armes, et je n'ai aucun doute sur le fait qu'il le regrette lui aussi, comme tout son camps, amèrement.
Puisque c'est donner là, à voir, vu de l'exterieur, une image, bien pitoyable de la démocratie.
Je me cite, ici, là, sur mon blog (oui, je fais ce que je veux, je suis chez moi !)
Accepter de travailler avec de l'argent sale,
c'est nouer ses souliers avec des spaghettis,
qu'il soient cuits ou qu'ils soient crus,
ça ne mène nulle part.
Concordar em trabalhar com dinheiro sujo,
Isso é amarrar os sapatos com esparguete,
estejam cozidos ou crus,
Isto não vai a lado nenhum.
On voit le camp bolsonaro, jusque ce matin encore, argumenter sur le fait, que Lula, lui aussi, serait bien loins d'être "clean", comme on dit, dans ses demêlés avec la justice.
Pourquoi, un regard tel que le mien, ou qui que ce soit, d'exterieur au bresil, dans le domaine de l'investigation, est il si important ?
Parce que precisement, etant "extrieur", notre jugement, n'est pas reactionnel, il est donc, "dépassionné".
A ce titre, justement, ici, en Europe certains ont travaillé sur les accusations de corruption, dont a été victime Lula, à cette époque.
Vous pouvez réécouter cette émission, en suivant ce lien:https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-jeudi-06-octobre-2022-4447739
Hoje, em Assuntos Sensíveis, o maior escândalo político-judicial da história do Brasil. Uma operação anticorrupção, apelidada de «Lava Jato», e apresentada desde o seu início como uma espécie de operação «Mãos limpas» ao molho do Brasil, país minado pelos negócios de subornos.
Uma operação que levará à prisão do ex-presidente Luiz Inácio Lula da Silva, primeiro líder de esquerda do Brasil, adorado por uma parte da população, desprezado por outra.
Ação judicial exemplar para combater a corrupção das elites? Ou maquinação política que afastou o Partido dos Trabalhadores (PT) do poder e permitiu a ascensão à presidência de um político de extrema-direita, Jair Bolsonaro? Para Lula, que reage em 2018 ao anúncio de sua condenação, a resposta é clara.