La souffrance, comme sujet d’introspection.
Allez, il faut bien le reconnaitre, comme sujet, comme on dit vulgairement, ça n’est pas très vendeur.
Parler du bonheur l’est infiniment plus, il n’y a qu’à observer la pléthore de livres sur le sujet, pour s’en convaincre.
Et pourtant, c’est en regardant le verre à moitié vide justement, qu’on parvient sur ce sujet, à une introspection infiniment plus profitable.
En effet, dans la douleur psychologique notamment, chaque être humain nait avec un capital de force de vie, qu’on appelle en psychologie ou psychiatrie, « élan vital »..
La dépression, pour parler de ce que j’ai bien connu dans ma vie, à plusieurs reprises, n’est que la résultante de la disparition de cet élan vital.
Ors, aujourd’hui, les ouvrages de développement personnels sont légion. Ils servent d’autre part, de prétextes aux pires arnaques, mais aucun encore, n’a le courage d’entrer dans le vif du sujet.
C’est par amour pour soi-même, dans un premier temps, puis pour son prochain, qu’on s’intéresse à la souffrance, parce que c’est par ce biais, en y faisant face, qu’on peut proposer en tant que thérapeute ou autres, certaines stratégies.
Sur le plan sociétal, et notamment sur le plan politique, le fait de travailler sur un tel sujet, présente l’avantage considérable par le courage que la démarche impose, en une forme de respect, parce que j’ai cette prétention-là, où la manipulation mentale, (je pense aux mentors toxiques)les vendeurs de rêves, ceux là, encore, on leur pardonne, et truands notoires, escrocs en tous genre, se nourrissent sur la bête, politiques compris, hélas, le plus souvent…..
Oui, je le revendique, nommer les choses, il me semble, les exposer en tant que sujet d’introspection, alors qu’elles dérangent, est une forme de courage .