Oui, "je mets un peu la charrue avant les boeufs", comme on dit, faisant référence à une époque où la traction animale, n'était pas encore remplacée par des tracteurs monstrueux, qu'on peine quelquefois à croiser sur les routes de campagne.
Rassurez vous, je ne vais pas vous faire le coup du "c'était mieux avant", parce que j'ai bien trop vu mes propres parents "en chier un max" sur leur ferme, quand mon frère mes soeurs et moi, nous étions enfants.
Non, mais aujourd'hui, le monde agricole à l'échelon européen, fait le déplacement à Bruxelles, pour dire NON, au MERCOSUR.
Pourquoi je parle ce matin, du corps médical.
Je souffre comme beaucoup, de plusieurs problèmes de santé, "chroniques", inutile de développer, gluten, lactose, etc, etc, je vous la fais courte, au point helas, que je suis le cobay involontaire des problèmes de santé publiques, qui sont induits par diverses pollutions, dont les agriculteurs ne sont qu'en partie responsables, quand les différents traitements chimiques, et (ou), perticides sont épandus sur les terres qu en meurrent à petit feu...
Inutile de préciser, que l'explosion de ces maladies chroniques, sont observables, partout, en Europe.
Non, monsieur, madame, je ne me pers pas dans des propos, qui m'éloignent de mon sujet, certainement pas...
Il n'y a pas plus criminel, que de vouloir faire passer pour simples, des problèmes qui sont divers, complexes, et imbriqués, les uns dans les autres. Certains politiques, à l'extrême droite, sont assez malhonnêtes, pour jouer à celà, moi pas.
Nous entendons dire aux infos, selon différentes sources, que nous sommes un fer de lance, au niveau européen, en agriculture.
J'entendais aux infos, hier, le président de la FNSEA, qui reprochait au gouvernement, un manque de vision, propos qu'il a répété à plusieurs reprises.
J'entends bien, sauf que la "vision" de l'agriculture, elle est diverse et multiple.
Parce qu'il existe plusieurs visions de l'agriculture, dont il n'est pas certain d'ailleurs, qu'elles puissent être définies, aussi sûrement que celà.
Entre des tenants d'une agriculture productiviste, ceux qui, parmis eux, tendraient bien vers le bio, mais à condition, que le gouvernement crache au benitier, (ne riez pas, je tiens ça d'un agriculteur), mais sans la moindre conscience écologique, d'autres qui seraient bien tentés, mais refusant les contraintes imposées par le principe de conversion, parfaitement justifié sur le plan sanitaire, se rangent derriere, le "raisonné", qui personnellement me fait pas mal marrer, vu que par définition, c'est NON LISIBLE VU DE L'EXTERIEUR, et donc, indéfini, et donc, incontrolé, ni incontrolable....
Etc, etc...
Enfin, chacun essaie de défendre son bout de gras, et libre à chacun d'observer en son fort intérieur, si son propre point de vue est à l'image de son intérêt propre sur la comptabilité de sa ferme (et son ressenti)ou si l'interêt général, passe en premier.
J'ai entendu, par exemple, ce qui n'est que la striste vérité, que plus les animaux vivants voyagent, géographiquement, plus, par definition, ils sont susceptibles de véhiculer des germes pathogènes.
Car la mondialisation, elle aussi, influe sur l'élevage, et donc, l'agriculture, dans son ensemble, avec tous les risques, qui sont induits.
Certes, je ne parle pas, là, des carcasses qui seraient importées, et qui induiraient cette concurence déloyale.
Mais un truc me titille, alors qu'il y a bien des années, nous avons été frappés par la crise de la vache folle.
Suite à cette crise, un certain nombre de protocoles sanitaires, ont été mis sur pied, pour assurer la traçabilté de la viande vendue, sur le territoire français.
Sans vouloir être méprisante, j'ai toutes les peines du monde à imaginer une seule seconde, que de la viande importée, d'Amerique du sud, pourraient ainsi se voir assurée d'une traçabilité qui soit aussi sûre, que celle qui est imposée à la filière de la viande française, quelque soit sa nature.
Revenons en à notre rôle prétendu de fer de lance, sur le plan européen.
Si j'aborde le sujet ce matin, en argant de l'aspect médical, ça n'est pas pour rien.
Beaucoup de pathologies, aujourd'hui, sont liées à des troubles de tyroïde (oui, là, aussi, j'ai mon compte)....
Les perturbateurs andocriniens, tels que dénoncés par le corps médical, ne sont pas dirrectement liés à la consommation de viande, en général, mais sont d'ordre environnemental.
Mais si nous sommes protégés par une législation qu nous protège de la viande issue d'animaux traités aux hormones, il ne fait aucun doute, que la viande issue de pays où la législation les autorisent, nous met en défaut sur le plan médical, dans des proportions insoupçonnées.
C'est précisément, pour cette raison que ce matin, j'en appelle au corp médical, pour nous expliquer quelle seraient les conséquences sur le plan de la santé publique, que représente le MERCOSUR.
Je rappelle un point important.
Les maladies, elles, ne connaissent pas de frontières, jusqu'à preuve du contraire.
Et les risques que je dénonce là, sont des risques qui sont valables, tout autant dans les autres pays européens...
Ils veulent vraiment nous imposer leurs viandes ?
Et bien qu'ils commencent déja au bébéfice de leur population, en interne, je parle des pays d'Amérique du sud, à contraindre par la loi, par une trçabilité, qui sot digne, par interdire l'utilisation des hormones de croissance, et on en reparlera, dans 5 ou 10 ans.
Alors, éventuellement, ce risque de "concurrence déloyale", deviendra-t-il, un argument non recevable.
En attendant, comme dit Macron, "nous sommes loin du compte", et même si dans son esprit, ça n'est pas les mêmes arguments, qui nous animent, lui et moi.
Quels sont les risques médicaux, liés à ce défaut de règles sanitaires, aujourd'hui, liés à ce MERCOSUR, moi, JE VEUX ENTENDRE LE CORP MEDICAL, et entendre l'équivalent, dans les autres pays d'Europe.