J’ai travaillé sur ce sujet, il y a bien longtemps, un an ou plus, avant le film « sur la piste du Marsupilami », d’Alain Chabat, qui narre l’histoire d’un chercheur, embauché par un laboratoire pharmaceutique, qui tentait de s’accaparer une plante, dans une forêt primaire, dont les vertus thérapeutiques, permettraient de devenir immortels.
Autant dire, pour un labo, le graale absolu….
Oui, on a tous envie d’en rire, n’est ce pas ?
Quand le film est sorti, il ne s’agissait que de fantasmes, tous juste bons comme dans ce cas, à nourrir, la littérature de science fiction, et inspirer tout ce qui est artistique.
Soyez sans crainte, j’en connais certains, qui manquent encore et toujours, de sagesse et d’humilité, pour y rêver encore, dans le domaine des gafams, notamment, quand par l’action des metavers, et de l’intelligence artificielle, ces dernières années, ils tentent, par tous les moyens, de se rapprocher, le plus qu’ils le peuvent de ce fantasme, qui devrait pourtant sur ce sujet, ne pas se transformer en désir véritable.
Un jour, il faudra travailler sérieusement, sur la nuance entre les deux, parce qu’il y a beaucoup à dire, sur le sujet.
Pour le film, dont je vous parle, c’est ici :
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=174738.html
Je souris, en relisant le synopsis du film, parce que je vois le décalage, de ce que j’en ai retenu, comparativement, à ce que d’autres peut être, peuvent y voir, et c’est un délice.
En amont de ce film, j’avais travaillé sur ce sujet pour mettre en avant au sujet de la forêt amazonienne, (bolsonaro, à cette époque, n’était pas encore arrivé au pouvoir, avec les conséquences catastrophiques sur la forêt amazonienne).
Alors, j’avais imaginé quel stratagème on pourrait imaginer, pour forcer la main aux politiques, pour les contraindre à considérer les forêts primaires, pour ce qu’elles sont en réalité, une source inépuisable de plantes, dont certaines d’entre elles, pourraient un jour, qui sait ? (j’en suis convaincue), sauver l’humanité.
Les peuples autochtones sont les mieux placés, ainsi que les guérisseurs locaux, pour servir de guides, et nommer les plantes dont il est question.
J’avais donc fait la proposition suivante :
Que soit mise sur pied une collaboration entre les eaux et forêts, en France (je vous rappelle, que par le biais de la Guyane française, nous sommes concernés, en premier chef), pour légiférer en ce sens, de telle sorte que ces connaissances soient non seulement mises en avant, mais aussi, pour que sur le plan juridique, les autochtones en question voient, leur forêts protégées, et surtout, que dans l’hypothèse, où par le biais de cueillettes organisées par les autochtones, eux même, (ou pas), ils ne soient pas spoliés de leur droits par les plus gros laboratoires pharmaceutiques, pour engraisser les actionnaires, comme ça se produit partout dans le monde, au sujet de métaux rares, et des semi conducteurs, ou dans les mines……
En somme, que ça les protège eux aussi, et pas qu’ils en soient les premières victimes.
BREF….
Le film est sorti…
Je vous le recommande, bien évidemment.
Si j’y reviens aujourd’hui, c’est suite à la sortie, d’un ouvrage de vulgarisation, sur l’ethnopharmacologie, qui a été écrit, par un certain S Piatzszek et illustré par B Blary.
Il est sorti chez un éditeur, qui s’appelle, LE QUADRAN, dans une collection, qui s’appelle, LA MEDECINE AUTREMENT. Janvier 2023.
C’est un objet de tout premier ordre, illustré de très belles aquarelles.
Par l’intermédiaire du parcours d’un jeune homme, fils de pharmacien et passionné de botanique, qui devient ensuite l’élève de Jean Marie Pelt…
On assiste alors à son évolution personnelle, de sa décision, jeune étudiant en pharmacie, d’aller parcourir le monde pour aller à la découverte des plantes les plus susceptibles de soigner, et herboriser, à l’ambition grandissante de se frotter aux guérisseurs, dans les pays arabes, notamment, et on assiste alors à ces différentes galères, au début, à la pugnacité qui a été la leur, mais surtout, et c’est peut être le plus important, comment, au fur et à mesure, c’est bien d’une méthodologie, purement scientifique dont il est question, expliqué avec un vocabulaire accessible, en somme, un travail de vulgarisation de tout premier ordre, dont il est question sur ce sujet….
Ce qui est pertinent, d’ailleurs c’est de croiser ce travail avec des propos qu’avait tenus Jean Marie Pelt, un jour, dans une émission de Denis Chessoux, sur France inter, « CO2 mon amour », ou il évoquait cette partie du monde, en expliquant que désormais, hélas, vu les guerres qui sévissent, il n’est désormais plus question, de prétendre herboriser dans bien des pays, aujourd’hui, parce qu’ils sont en guerre, et que c’était là son grand regret .
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/co2-mon-amour
Parce que la biodiversité, c’est comme le terroir, c’est une affaire de temps, dans ces deux secteurs, désolée, mais on ne casse pas le sablier…
Ayant sélectionné la poule de Pavilly, je connais mon sujet…
A chacune des guerres, je pense à 14/18, ou 39/45, ici, en Europe, la sélection des volailles, régressait toujours, et pour cause, quand il s’agit de sauver sa peau, et ne pas crever de faim, on est aux antipodes, d’être en condition pour s’éterniser à l’observation scientifique, ou la sélection empirique, pour sélectionner une race, ou mettre au point un nouveau produit, par exemple, ou un nouvel aliment.
La recherche elle, alors, régresse, sur le terrain de guerre.
Pendant ce temps, les marchands d’arme, eux, se font des c…. en or.
Aujourd’hui, sous l’effet du covid 19, qui n’est que l’avant-garde, de ce qui nous attend, si l’on observe à quel point sur place, la pharmacopée, est dévastée par l’exploitation, des forêts primaires, dont il est question, on voit les plus grand laboratoires mondiaux mettre sur pied les vaccins et assécher, parallèlement, les finances publiques, chez nous, la Sécurité Sociale….
Parallèlement à celà, aux antipodes des politiques, de ces labos, les dictateurs avec leurs propres laboratoires, fabriquent eux aussi leurs vaccins…
Il parait même qu’aux dernières nouvelles, certaines fenêtres auraient été mal fermées, et qu’un certain, « Covid », un homonyme, je suppose, s’en serait échappé…..
Ces vaccins, donc, fabriqué, sous la gouvernance des dictateurs, dont je vous parle, inspirent tellement confiance, que les peuples concernés ‘ (Chine et Russie, en premier chef) les refusent…..DANS TOUTES LES DICTATURES CE FÛT LE CAS…..
Parallèlement à cela, sous l’effet du réchauffement climatique, il se passe un truc côté biodiversité, qui voit la flore bouger, géographiquement, en s’adaptant à la modification des temperatures.
Politiquement, alors, ça donne quoi ?
Les actionnaires, des laboratoires pharmaceutiques, qui sont fort inquiets si d’aventure, politiquement, on touche à leur business…
Imaginez donc, qu’on mette sur pied, de quoi leur couper les vivres, quelle doit être leur inquiétude…. S’ils ne peuvent même plus s’en mettre plein les fouilles, sur la malheur des plus pauvres et des plus déshérités….
Sur ce sujet, je vous recommande d’aller écouter ceci :
Ça tombe pile poil, dites donc.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-vendredi-05-mai-2023-9304478
Au-delà, de la flore et de la faune sauvage, donc, d’un biotope déterminé, de potentielles nouvelles voies pour faire évoluer l’agriculture.
Certains, de néo ruraux, quelquefois, et dans le BIO, toujours, et pour cause, s’y sont mis.
Qu’il faille ouvrir de nouvelles, perspectives, sur ce oint, ne fait aucun doute.
Alors, que sous l’effet du réchauffement climatique, on observe, que l’arboriculture française, est en grande difficulté, face à la sécheresse, déjà, alors, que nous ne sommes, qu’au printemps, qu’il soit nécessaire, de s’y adapter, sonne comme une évidence.
Pour fournir, les laboratoire pharmaceutiques, et autres entreprises, travaillant dans ce secteur, il ne fait aucun doute, qu’il soit désormais, nécessaire, d’observer, ce qui est expliqué, dans l’ouvrage que je vous cite, avec la grande attention.
Il est bon de préciser, toutefois, comme la nature est bienveillante, qu’une plante médicinale cultivée, voit son pouvoir thérapeutique, diminué, comparativement, à la ^me plante, qui a poussé, spontanément….
Comme quoi, la nature, est infiniment plus sage, que les ministères de l’agriculture.
Si ça, ça n’est pas un message fort, envoyé à l’être humain, je ne sais pas ce que c’est….
Alors, oui, je réitère : L’ethnopharmacologie est le chainon manquant, entre la biodiversité et la santé publique.