PREVENTION.
C’est Prévert, ce matin, qui vient à mon secours, pour traduire ce que je ressens, au sujet du risque incendie.
Il a dit un jour qu’il avait reconnu le bonheur, au bruit qu’il avait fait en partant.
Je crois, que pour la forêt, c’est assez similaire….
On vit, dans un pays, avec des paysages, la forêt en fait partie intégrante, mais pour certains, la conscience de son prix réel, dont je dirai qu’il est aux antipodes d’une quelconque valeur marchande, est complètement sous-estimé.
Je ne nie pas la valeur marchane, ou commerciale, mais c'est tellement plus que celà, en verité.
Je ne vous parlerai pas, ici, de la perte sans aucune mesure, sur le plan de la biodiversité, parce que d’autres sont infiniment plus compétents que moi, pour en parler.
J’appuierai ce matin, d’avantage sur une foule de questions que je me pose de contradictions, qui me sautent aux yeux, et qui pourraient potentiellement ouvrir quelques voies, pour proposer des solutions, pour une meilleure prévention.
Je vous livre ça, en vrac, de façon aussi désordonnée, qu’un artisan malveillant et ors la loi, qui va déverser dans un terrain vague, "ni vu ni connu", ses gravas de démolition, et que la police municipale, n’a pas réussi à coincé…
Je n’ai aucun doute sur le fait, que les maires concernés, prêteront toute l’attention nécessaire, aux propos que je tiens là.
Pour commencer, il faut lutter contre les décharges sauvages.
Sur ce point, il faut mener des enquêtes plus poussées, pour sévir juridiquement, s’il le faut. Oui, "ça coûte cher », et bien c’est aux responsables, de payer la facture, ça n’est pas à la collectivité de payer les dégâts occasionnés, par un porc, qui prend la propriété privée d’autrui, ou l’espace public, comme un lieu où l’on peut faire tout et n’importe quoi.
Mais ce qui est en train de se produire, aux alentours de saint Tropez, aujourd’hui, dans leur forêt, doit alerter sur bien des aspects.
Au-delà, de ce qui est visible, ce qui m’interpelle, réside au sujet de ces décharges, dans le fait qu’on connait désormais le phénomène, tel qu'il a été observé aux USA, ou en Australie, notamment, que lors de certaines secheresses, que certains de ces incendies, se déclarent spontanément….
Comment, est ce possible ?
Les orages secs, avec la foudre, là, l'homme n'y peut rien.
L’une des causes, sans que l’intervention humaine n’en soit responsable, je veux parler des mégots réside dans le moindre bris de verre, un tesson de bouteille, une barquette alu, ou même, je le crains, une cannette métallique, genre coca, ou autre, pourraient, sous la réverbération du soleil, à eux seuls, chauffer au point de déclencher un début d’incendie.
On appelle ça, un incendie spontané.
Pour le moindre bris de verre ou la barquette en alu, c’est une certitude, pour la cannette, ça demande à être vérifié.
Ainsi, en luttant, contre ces décharges sauvages, luttons-nous aussi, contre ce risque d’incendies spontanés.
Le problème aujourd’hui, réside dans le fait, que ce sont sur les aires d’autoroute, que certains incendies, démarrent.
Pour limiter les risques, au maximum, il faut veiller à ce que les poubelles déjà disponibles, sur le bord des routes, sont relevées de façon plus fréquentes qu’elles ne le sont, et de façon plus systématique.
En effet, quiconque voyage un tant soit peu, ne peut que constater que souvent, ces poubelles ne sont pas relevées, par manque de personnel je suppose, ce qui induit alors que des détritus sont déposés au pied, ou ailleurs dans la nature, induisant alors un risque accru d’incendies.
Dans l’hypothèse d’un entretien régulier, malgré tout, si le risque s’en trouve diminué, Il persiste encore, par le fait que les aires d’autoroute, pour des simples raisons de nécessité d’ombrage pour le repos, et le stationnement, présente un risque par l’histoire du mégot, pour ne citer que ce cas précis…
J’ai entendu des témoignages, les jours derniers, qui expliquaient que des flammèches, pouvaient rependre un incendie, jusqu’à 400m de distance, quand elles proviennent d’arbres hauts.
Peut être serait il judicieux de prévoir qu’autour des habitations, ou des aires d’autoroute, celles situées en forêt, plus précisément, ne soient couvertes, que de taillis, sur une distance de 500m.
Donc, pour une aire d’autoroute, en demi cercle.
En procédant ainsi, le risque serait plus limité, la zone transitoire, étant coupée à blanc à intervalles réguliers, pour éviter que les arbres ne soient trop hauts, il n'y aurait donc plus d'arbres, en ce zones, mais uniquement des cepées.
D’autres questions, me viennent et qui réside dans l’hypothèse ou une maison, menacée par les flammes, mais qui aurait un sous-sol…
Est-ce que les habitants, en dernier recours, venant se mettre en sous-sol, le temps que l’incendie, ne passe, est ce que ces habitants seraient saufs, ou bien, est ce que la température, trop élevée, les feraient périr, malgré le fait d’être ainsi, sous leur maison, et sous le niveau du sol ?
Pour ce qui concerne les habitations, qui sont en zone boisées, ou limitrophes de zones boisées.
Je pense, que la zone de taillis, dont je parle, doit être évoquée.
Les propriétaires, ne devraient pas se reposer uniquement sur la collectivité ou sur le voisin, pour en assurer l’entretien, mais l’assumer, je dirai pour 50%.
Je veux dire, par là qu’il est compréhensible, de vouloir vivre à proximité d’une forêt ou de la plage, mais philosophiquement, il me semble cohérent d’en assumer aussi, les responsabilités, quant aux risques encourus, ceci, étant d’autant plus logiques, que ces risques sont induits quand on fait l’acquisition de ce bien immobilier.
Un autre aspect, personnellement, me choque et qui réside dans le fait que beaucoup, se font construire des piscines.
Je ne sais pas, ce que dit la loi sur le sujet.
Mais il me semble cohérent qu’en cas de risque incendie, les pompiers soient en droit de revendiquer de pomper l’eau des piscines pour protéger les habitations, mais surtout, que chaque propriétaire qui soit susceptible, d’être menacé par un incendie de forêt, se voit imposé d’avoir à disposition, en extérieur et disponible peut être, par autrui du matériel, pour pomper et arroser, avec du matériel plus adapté qu’un simple tuyau d’arrosage, comme chaque maison en est doté.
Si je précise « disponible, par autrui », c’est que je fais référence aussi, à l’hypothèse selon laquelle, les propriétaires des maisons, peuvent aussi, ne pas être présents, et qu’alors, des voisins puissent s’en saisir, et utiliser le matériel en question.
Au sujet des tessons de bouteille, ou les verres brisés, voilà un argument supplémentaire, pour militer pour la consigne du verre.
Si vous ramenez une bouteille à la consigne, c'est une de moins qui ne risque d'être jetée dans la nature et qui limite alors le rique incendie.
Il n'est pas rare, au pied des containers à verre, d'observer des particuliers qui ont la flemme de mettre leurs bouteilles, ou verres brisés, dans le container, risquant alors d'être responsables de futurs incendies.