Françoise Niel Aubin, artiste.

La loi sur la fin de vie.....(toxicité des livres sacrés).

apifnielaubin Par Le 27/05/2025 à 06:45

J’ai écrit, il y a quelques années, un livre qui s’appelle « toxicité des livres sacrés », disponible aux éditions nombre7, et si j’ai abordé le rôle que tiendrait le religieux dans son ensemble, face au politique, je bas ma coulpe, sur le fait que je ne suis pas entrée dans le détail, sur ce point particulier.

https://librairie.nombre7.fr/essai/8739-toxicite-des-livres-sacres-9791042707880.html

Les différents cultes qui sévissent en France sont unanimes, pour condamner le moindre progrès de la loi, qui serait susceptible de soutenir quiconque souffre trop, pour pouvoir avoir envie de mettre un terme à  son existence de martyre.

Oui, j'ose affirmer qu'il se trouve là bel et bien, quoi qu'ils en disent, une sous estimation de la souffrance, et je pousse même le bouchon jusqu’à affirmer que de façon plus ou moins consciente, ça serait une conséquence de ce que l'on nomme philosophiquement, le dolorisme.

Le dolorisme, est une doctrine qui tend à mettre sur un piédestal la souffrance, comme l’a si bien fait la religion catholique, depuis 2025, puisque la naissance de Jésus, théorique est à l’origine du calendrier qui est le notre.

En somme, souffrir, peu importe, ça fait partie de la vie, et les références dans l'histoire de l'humanité, et plus encore dans les religions, et donc le christianisme, par le calvaires du Christ sur la croix, en demeure l'exemple le plus flagrant, qui hélas, visiblement, leur sert toujours de référence.

Et puis après tout, des lors, qu’il s’agit de la souffrance des autres, « peu importe »,tant qu’il ne s’agit pas de soi même.

Oui, je sais, on va me reprocher, d’y aller un peu fort, je présume, et je peux le comprendre.

La vraie question, qu’on doit se poser, alors, serait la suivante :

Est ce que ces chefs religieux, malgré leur statut, son bien les mieux placés, pour servir de chefs spirituel ?

Ne sommes nous pas capables, nous, en tant que croyants, quel que soit le culte concerné, de choisir, mieux que quiconque, qui en serait digne, et chercherait à nous l’imposer, qui serait susceptible, de guider notre chemin, quand il s’agit de sujets politiques, d’une aussi grande importance ?

Qu’on se rassure…

Ça n’est pas de mépris, dont il serait question, venant de moi à leur encontre, mais plutôt, de pointer du doigt, qu’on peut ressentir, un profond respect, pour un ou des chefs religieux, sans pour autant les prendre comme référence, sur le plan idéologique.

Songez donc, qu’au moment, où je vous parle, certains souffrent tant, qu’il y a belle lurette, comme on dit, qu’ils sont bien en dessous, des limites de la notion de dignité, dont il serait question.

Mal logement, mal nutrition, agressons de toute sorte, dont je vous épargne le sinistre catalogue, au point que certains ont passé leur existence, à se comporter comme de vaillants petits soldats, et alors que la vie n’a pas encore décidé de cesser de les emmerder, il leur tombe dessus, une maladie incurable, dont ils savent pertinemment, qu’il vont mourir, « naturellement », dans d’atroces souffrances, ils ont décidé, de baisser les armes et de ne plus lutter, pour continuer à vivre…

Et là, précisément à ce moment si grave de leur existence, pour des raisons purement idéologiques, et des satisfactions qui le ou la mette en position de devoir subir strictement, on leur interdirait cette humble délivrance.

J’ai entendu, ici et là, qu’un médecin, n’avait pas pour vocation de donner la mort, ce qui est vrai.

Je considère pour ma part, que d’aider quelqu’un à partir, fait au contraire, dans certaines circonstances, partie des soins ultimes, que la notion de bienveillance et de dignité, et de soins induisent sous certaines conditions.

Nous passons tous notre vie entière, pour beaucoup, à nous battre, pour défendre notre dignité, et certains, hélas, sont infiniment plus sollicités que d’autres, sur ce point….

J’écoute, souvent, ces temps ci, une chanson de Anne Sylvestre, qui s’appelle, « une sorcière comme les autres ».

Une fois n’est pas coutume, c’est au chefs religieux, pour une fois que je vais m’adresser sur ce sujet, avec cette conclusion, « faite vous légers, s’il vous plaît, faite vous légers, moi, je ne peux plus bouger ».