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FAMILLES...
Ha, la la, ma bonne dame, tout fout le camps, si vous saviez, jadis, les femmes prenaient sur la gueule, et puis on passait à autre chose, maintenant, ces imbeciles aspirent au respect, portent plainte, et se cassent, et puis quoi encore... ?

Le 13/05/2025
C'est Louanne, qui, cette année, va représenter la France.
Ces dernières années, j'avais pointé du doigt une anomalie, qui consistait à voir intégré, l'état d'Israël, à la compétition.
A cette époque, il n'y avait rien de politique à cette position, c'était juste que ce pays fait partie du Moyen Orient, et que je ne voyais aucune raison, pour qu'il intègre cette compétition, alors que les autres pays limitrophes de cette région du monde, ne l'intégraient pas.
Cette année, nouvelle donne.
Depuis le 7 octobre, la guerre est declarée, entre Nettanyahu, et le Hammas, et s'il n'est pas de mon intention, de remettre en cause, le fait que l'état d'Israël, ait dû, dans un premier temps se défendre, il apparait clairement que telle, que les choses évoluent en terre de Palestine, nous avons affaire, à présent, à rien de moins qu'un véritable génocide, qui est, en realité, le processus ultime, de la politique de colonisation, qu'on observe, depuis la creation, de l'etat d'Israël.
Il serait bon que les décideurs, à l'international, aient le courage d'appeler les choses par leur nom...
Poutine, qui est en guerre contre l'Ukraine, n'est plus en compétition à l'Eurvision, et pourtant, géographiquement, sans ce désir hegémonique d'expension, tel un véritable despote (oui, c'est le bon mot, je crois), la Russie aurait parfaitement eu sa place, aux côté d'une Ukraine, respectée dans ses frontières...
Il a dit, il y a quelques jours, je cite, "nous avons la Justice, de notre côté". Il manque pas d'air, encore faut il le rappeler, que c'est lui l'envahisseur, et que l'Ukraine ne fait que se défendre.
Mais là, Israël, à l'EUROVISION, ils n'ont rien à y faire, et je soutiens la pétition qui demandé à ce qu'ils en soient exclus.
Qui a dit, que l'EUROVISION N'ETAIT PAS POLITIQUE ?
Comment, expliquez vous, alors, que l'état d'israël, aitété candidate, depuis toutes ces années, si ça n'est pas pour des raisons purement et strictement politiques ?
Lettre de Philippe Torreton, à Jean Ferrat.
Le 04/05/2025
J’aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J’aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu’à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j’étais à Antraigues il n’y a pas si longtemps et je n’ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c’est sacré !
Pardon te t’emmerder, mais l’heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d’idées, je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n’as que les titres d’une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l’heure est grave !
Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s’abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s’immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l’on traque comme d’autres en d’autres temps que tu as chantés, celle qu’on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n’est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l’on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l’essentiel…
Jean, rechante quelque chose je t’en prie, toi, qui en voulais à D’Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu’un air de liberté flottait sur Saïgon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s’est vendu à la Première dame de France. Ecris-nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait Guéant et tous ceux qui le soutiennent !
Jean, l’huma ne se vend plus aux bouches des métros, c’est Bolloré qui a remporté le marché avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l’info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs… Tu l’aurais chanté même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l’Elysée pour avoir l’honneur de poser des questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu…
Jean, l’argent est sale, toujours, tu le sais, il est taché entre autre du sang de ces ingénieurs français. Lajustice avance péniblement grâce au courage de quelques-uns, et l’on ose donner des leçons de civilisation au monde…
Jean, l’Allemagne n’est plus qu’à un euro de l’heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l’haleine fétide des renvois populistes de cette droite « décomplexée ».
Jean, les montagnes saignent, son or blanc dégouline en torrents de boue, l’homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n’est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire.
Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l’industrie agroalimentaire. On lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s’endetter il s’endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite… Finies les jacqueries !
Jean, la Commune n’en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous « le Temps des Cerises » ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade… Ici on massacre l’Ecole laïque, on lui préfère le curé, on cherche l’excellence comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés…
Jean, je te quitte, pardon de t’avoir dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j’aime cette France, je l’aime ruisselante de rage et de fatigue, j’aime sa voix rauque de trop de luttes, je l’aime intransigeante, exigeante, je l’aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d’elle même pour le plus pauvre qu’elle, quand elle s’appelle en 54 par temps d’hiver, ou en 40 à l’approche de l’été. Je l’aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu’à elle-même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts…
Jean, je voudrais tellement t’annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai…
Je t’embrasse.
Philippe Torreton
Les nouveaux enjeux de l'Intelligence artificielle avec Luc Ferry et Laurent Alexandre .
Le 19/04/2025
Il faut absolument réécouter cette émission, et à une grande echelle.
Oui, ils sont tous les deux, particulierement alarmistes, et ils ont parfaitement raison de l'être.
Actuellement, beaucoup, dans la sphère politique, sont dans un deni, qui me semble particulierement inquiétant.
Moi, qui suis de nature optimiste, j'y ai vu clair, des le début.
Dans le secteur de l'éducation notamment, je suis consternée, par ce qui est dit, au sujet de l'IA, qui rend les copies littéralement aux examens ' ( au royaume uni), ce qui me ramène tres exactement, aux avertissements, que je donne, dans certains de mes ouvrages.
Je cite: "certains éléves, ratent complètement certains examens, (ici, en France), parce que les profs pensaient, que certaines connaissances etaient acquises, les devoir faits, et rendus, en temps et en heure, alors, que c'est avec chatGPT, que les devoir sont faits, et l'élève, devant sa copie, n'a donc aboslument rien assimilé...
Je suis absolument consternée, d'entendre un truc pareil...
Que des parents, ou des éléves, n'aient pas l'instinct de survie intellectuel, siffisamment affuté, pour comprendre, que ce que l'on demande à l'IA, comme faire des recherches, assimiler des connaissances, et apprendre, pour enfin, être capable de rediger, n'est pas compatible, avec le fait, de faire intervenir l'IA...
Je vais être franche, comment, peut on être con, ou conne, dans une telle proportion ?
Je ne prétends pas que l'IA, est toujours toxique, bien au contraire, mais visiblement, côté éducation, beaucoup de choses sont à revoir.
Et ça n'est pas certes pas aux profs, qu'il va falloir s'en prendre.
Dans mon ouvrage, "peintre du dimanche", disponible, aux éditions nombre7, j'explique les dangers de l'IA, relativement au processus de création, que j'ai peut être, un peu minimisé, aussi, je le reconnais...
En réalité, dans le secteur artistique, c'est plus du côté de la loi, et de la spoliation des droits d'auteurs, que se trouve le plus grand danger, et si on entend ici et là, que la ministre de la culture, travaille sur le sujet, pour l'instant, on ne voit pas le bout de la queue du mikey, qui nous dirait, que quelque part, il va en sortir quelque chose....
Où en sont ces travaux, tout le monde l'ignore.
Pour ce qui concerne le processus créatif en lui même, il faut revenir à la définition, de ce qu'est l'Art, et une oeuvre d'Art, qui ne saurait être autre, que ce qui émane d'un être humain, au sens strict du mot...
Dès lors, qu'une IA est utilisée, pour produire quelque chose d'artistique, il devrait être juridiquement interdit de l'appeler, "oeuvre d'art". Comme il devrait être interdit, de la faire intervenir, sans qu'il n'y ait un avertissement, au préalable.
Comment évolue, ou n'évolue pas, je le crains, la législation, sur le sujet ? Nous attendons la ministre de la culture sur le sujet.
Le 24/03/2025
Les maisons familiales et rurales.
J'ai été invitée, il y a quelques jours, avec d'autres auteurs, à participer à un salon du livre, Interne à leur maison, pour être plus précise, celle de Bernay, dans l'Eure.
Nous avons été fort bien reçus, et avons présenté nos ouvrages, par groupes de quatre à six, environ, devant des élèves allant de la quatrième, à la prépa BAC pro.
La "maison dont il est question, propose un contexte architectural de premier ordre, en pleine nature, avec espace vert, et arbres centenaires, bien que l'on ait pas pu avoir accès à leurs certificats de naissance.
Il m'avait déjà été donné de présenter mon travail d'artiste peintre, dans un établissement similaire, mais pas encore, côté écriture.
Ces maisons sont accréditées par l'état, qui, à ce titre, leur est redevable de subventions, sensées assurer un bon fonctionnement, sachant d'autre part qu'elles accompagnent et forment des ados, qui sont, pour certains, en difficultés scolaires, en les formant à des professions, telles que auxiliaires de vie, entre autre.
Le midi, nous avons été invité(e)s à partager leur repas, " home made", comme on dit, bien loin des plats tous préparés, version assiettes en plastique, etc, ce qui m'a beaucoup amusée, puisque ça m'a ramenée à la période où j'étais moi même pensionnaire, au lycée Corneille, pendant que j'étais au collège Catherine Bernard, à Barentin.
Les cruches en inox, les grandes tablées, les grands plats qui circulent, c'est de là que doit me venir le goût des grandes tablées.
Chou rouge et carottes râpées, en entrée, et Chili con carne maison, une part de fromage, et une crème au citron.
L'après midi, rebelote, nous avons reçu chacun, une douzaine de groupes de cinq ou six, je n'ai pas compté, pour tout dire.
L'EHPAD de Bernay était aussi de la partie, et nous les avons reçus, pendant que le café bouquin proposait aussi, thé, café, et petits gâteaux maison.
J'ai remarqué que les élèves les plus âgés, étaient les plus hardis à poser des questions, somme toute, incontournables, version" vous gagnez combien, avec vos livres", parmi lesquelles, bien d'autres bien plus pertinentes.
Je m'attendais à voir certains visages plus fermés, pour aborder le sujet du masculinisme, et donc, du féminisme, et il n'en fut rien.
Un peu surprise d'observer que quasiment aucun garçon, ne connaissait le masculinisme, alors que bien des jeunes filles étaient plus averties sur le sujet.
La directrice m’a expliqué le fonctionnement, et insisté sur leur inquiétude qui résulte de la diminution du budget, qui remet en cause le fonctionnement de son établissement.
Sans cereseau de maisons, qui fait du bon travail, que deviendraient ces jeunes, qui ont frisé pour certains, le décrochage scolaire ? Voilà, la question que je me pose.