Françoise Niel Aubin, artiste.

santémentale

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"Faut qu'on parle".

Par Le 22/11/2025

https://www.fautquonparle.org/

 Je trouve que cette idée est excellente. Enfin, dès lors, que l'autre, en face, est prêt ou prête, à vous donner le change, sinon, ça s'appelle un monologue.

 Un jour, pendant un salon du livre, je me trouvais à côté d'une  jeune femme avec qui le courant passait bien.

Puis au milieu du repas, la conversation etait venue sur le droit à l'IVG.

 Et je remarquais, non sans surprise, qu'elle etait contre le droit à l'avortement.

 Nous avons bien discuté, et je ne saurai jamais, si mes arguments, l'ont fait réfléchir ou pas, àdefaut de changer d'avis, ou pas.

 J'ai veillé aussi à ne pas en faire le seul sujet de conversation, pour ne pas plomber l'ambiance autour de moi, je dois avouer.

 Mais j'étais assez stupéfaite de ne pas m'être mise en colère, et du fait que j'etais restée zen, ce que beaucoup de personnes, n'auraient peut être pas réussi à faire.

 Certaines doivent se dire, "mais enfin, il fallait lui voler dans les plumes".

 Et bien non justement, parce qu'elle n'inspirait aucune colère, par l'attention qu'elle portait aux propos et aux arguments que je lui opposais, et que d'autre part, quand les gens sont bloqués sur leurs positions, la stratégie la plus efficace, n'est pas necessairement de vouloir convaincre à tous prix, mais plutôt justement, de rester calme, de ne pas s'énerver, et d'ainsi potentiellement, oser espérer distiller le doute chez quelqu'un, qui campe sur des positions qui ne sont pas les vôtres.

 Parce que simplement, "ne pas être d'accord n'induit pas nécéssairement, que l'autre soit un con ou une conne".

 Oui, cette phrase, à elle seule, mérite un calligramme.

connaissez vous, l'interoception ?

Par Le 11/08/2025

https://www.psychologue.net/articles/interoceptionla-capacite-detre-plus-conscient-de-notre-interieur

 il s'agit d'avoir pleinement consience du fait qu'il existe un lien étroit, entre notre corps et notre cerveau, et donc, notre santé mentale, et donc, notre santé tout court....

 On peut lire ce fait aussi, mais on n'en parle nulle part, comme "suivre son instinct".....

  Il s'agit de trouver un juste milieu, comme il est expliqué, parce que trop prêter attention aux signaux qu'il nous envoie peut aussi, être néfaste ou toxique, par une surinterprétation qu'on en ferait, et qu'elle peut être tronquée, par notre milieu familial ou culturel, par exemple, ou dans le cas, d'hypocondrie (sentiment, voir certitude, qu'on est atteint, de diverses maladies).

  Dans le cas de troubles alimentaires,  ce qui peut être apparenté à une addiction quand il s'agit d'exces,  il faut s'en méfier, tout comme dans n'importe quel contexte lié à une addiction plus largement, parce que ces "signaux", de bien être, sont alors parfaitement tronqués.

  Oui, je sais, c'est pas facile d'y voir clair, mais la satisfaction alimentaire sur le court terme,  (en dehors, d'être repu, pour satisfaire, une alimentation normale)uniquement, doit toujours avoir pour conséquence, une relative méfiance.

  Je parle du sujet de l'addiction au sucre, dans mon ouvrage "addictions, prendre le mal à la racine", aux éditions nombre 7.

https://librairie.nombre7.fr/recit-temoignage/7215-addictions-prendre-le-mal-a-la-racine-9791042700256.html

 

Ma différence à moi.

Par Le 19/07/2025

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/ma-difference-a-moi

 J'ai deja écouté plusieurs de ces épisodes, et j'ai trouvé ça génial. Car oui, entre le regard que la société porte sur ceux qui sont "ors normes", (je connais un peu...), et le regarde qu'eux même portent sur eux même, ou sur ceux qui les jugent et les rejettent, souvent, il existe quelques nuances, qui sont loin d'être anecdotiques.

 

Affiche litterroirsbroglie

Salon LITTERROIR, à Broglie (27), compte rendu.

Par Le 02/07/2025

Petite précision, c'est bien parce que ce salon est organisé par mon editeur, nombre7, sinon, je ne ferai pas un compte rendu, à chaque salon.

LITTERROIR, Broglie, compte rendu.

Nous étions une douzaine d’auteurs, chez notre éditeur nombre 7, à avoir répondu présents à ce salon, qui, pour la première fois, se déroulait en Normandie.

https://librairie.nombre7.fr/2067_francoise-niel-aubin

A l’heure, ou la totalité de notre société est numérisée, et où internet, et donc le virtuel qui nous est imposé, induit des distorsions, pour ne pas dire, des conflits dans notre relation aux autres, tout ce qui est artistique, et donc aussi, le secteur du livre n’échappe pas à la règle, sachant que l’acte d’artiste et d’écrivain, est une besogne solitaire, ce qui appuie plus encore sur ce sentiment de solitude…

Certes, on pourrait, me répondre à juste titre, qu’internet n’a pas inventé la fourberie, fût elle de Scapin, ce qui est vrai, mais le constat pourtant est bien là, qu’on voit certains confondre la vie réelle avec la vie virtuelle, et ses inévitables conséquences toxiques, sur la santé mentale.

Ainsi, notre directeur des éditions Nombre7, a fait le déplacement pour nous rencontrer, et ce fait à lui seul, mérite notre plus grande considération…

Quelle maison d’édition, aujourd’hui, envoie son directeur rencontrer ses auteurs, surtout ainsi, dans un salon du livre, et qui plus est, nous prodiguer une petite formation ?

Et en plus, ils nous ont fait bosser !

Présenter, notre dernier bébé, chrono en main….

Moi qui suis une pipelette (pour ceux, qui ne le sauraient pas encore), il a fallu ramasser mon pitch, comme on disait dans les années 80, pour livrer du condensé.

Ensuite, critique du chef et des autres, individuellement, critique constructive et bienveillante, faut il le préciser. Pas mal de rigolade, aussi.

L’occasion nous été donnée ainsi, de faire connaissance avec des auteurs de notre région, chez un même éditeur.

Passer un bon moment, avec des gens, qui ont les mêmes préoccupations, quoi de plus constructif ?