Il y a plusieurs années, j'avais expliqué, ce qui devait être amélioré, pour recevoir la parole des enfants.
Je trouve cette idée géniale, je parle de cette pièce, agencée et décorée, pour faciliter le bien être des enfants, afin de recevoir leurs paroles.
Une seule petite critique.
La poupée, qui est proposée, pour jouer, devrait avoir une petite culotte, plus réelle, que celle qu'elle porte, enfin, il me semble, ou que les deux formules soient proposées.
Sinon, pour ce qui concerne le cas de Zoé, et de son pédophile...
Le fait est qu'au moment où je redige ces lignes, une affaire d'une grande gravité commence à être jugée, en Bretagne, il s'agit de Affaire Le Scouarnec.
Dan les deux cas, il s'agit d'abus sexuels sur mineurs.
Dans les deux, cas, les procédures prévues, offrent l'opportunité aux potentiels accusés de "nettoyer" leurs appareils informatiques, téléphones, tablettes et ordinateurs, de la moindre suspission d'images pédopornographiques.
Dès l'instant qu'un individu est suspecté, d'avoir commis quoi que ce soit de répréhensible, la première chose qu'ils font, c'est d'une part, de "nettoyer leurs appareils, " d'une part, et ensuite de déguiser leur domicile, en "appartement témoin", afin que le domicile, ne puisse en aucune façon être perçu, comme pouvant laisser transparaitre, certains signes.
Hier soir, par exemple, la perquisition chez cet homme, compagnon de la mère de Zoé, à qui la garde de l'enfant a été retirée, on apprend que le domicile à été transformé, pour ne rien divulguer, en aucune manière...
Dès qu'une main courante ou un dépot de plainte a été fait, la première chose à faire, c'est d'aller saisir le matériel informatique, pour empêcher le suspect de pouvoir pratiquer ce nettoyage, ( je vous rappelle, que tous les pervers sexuels, sont avant tout des pervers manipulateurs, parfaitement rodés, quand à leurs méthodologie), ou alors, il faut mettre sur pied un système juridique, qui autorise la justice à aller récupérer, tout ce qui a été supprimé, entre le dépot de plainte ou la main courante et la saisie des appareils.
Parce que saisir les appareils, plusieurs semaines, ou mois, apres le dépot de plainte, c'est juste comme pisser dans un violon.
Pour ce qui concerne cet homme, un élément en dit long sur sa culpabilité, qui reside dans le fait qu'il ne soit en aucune façon, ni en colère et moins encore révolté... Ce fait, à lui seul l'accuse.
Certains vont trouver, je suppose, qu'il est bien dommage que cette affaire soit classée sans suite, et je suis mieux placée que quiconque pour en juger...
C'est sans compter sur le fait que ça ne soit pas necessairement le verdict d'un jugement, qui représente le plus thérapeutique, pour la victime.
Zoé a parlé, elle a dénoncé son agresseur, elle a fait preuve d'un courage inoui, là, où elle aurait pu craindre, qu'en parlant, ça puisse nuire à sa maman, par exemple.
Félicitations, pour la maman d'accueil, auprès de qui cette petite fille, se sent tellement à l'aise, qu'elle ait trouvé le courage de s'en ouvrir à elle...
A un moment où justement, le problème de l'enfance maltraitée, réside justement dans la pénurie de familles d'accueil, il me semble salutaire d'observer quand ça se passe bien, et bien dans une telle proportion.
Ce qui est destructeur, pour un enfant qui est victime d'un pédophile, entre autre, c'est le sentiment d'isolement, on a le sentiment d'être une sorte de monstre, un truc qui n'est même plus vivant, (d'où le sentiment, de chosification), et qu'on est le seul ou la seule à qui se soit arrivé, bien que ce doit être moins vrai aujourd'hui, que ça ne l'était dans les années 70.
Ors, là, ce qui est incroyable, c'est qu'elle ait parlé.
Pour tout dire, je suis en train de me poser une question, relativement à l'inceste.
Je suis en train de me demander si éventuellement, quand il y a suspission d'inceste au sein d'une famille, le simple fait de soustraire l'enfant à sa famille, pour une durée déterminée, n'aurait pas pour conséquence justement, de faciliter la confidence de l'enfant, parce qu'il ne craindrait plus de se voir confronté(e), à des reproches ou de ne pas être cru(e), par exemple.
C'est à dire, l'enfant sorti de son contexte familial, avec le consentement de la mère, une famille d'accueil, où la confiance s'etablit, et l'enfant qui ose enfin se confier, "alors qu'à la maison, ça n'est pas possible".
Enfin, je pense tout particulierement aux familles qui se sont arqueboutées contre l'éducation à la sensualité, qui est prévue, qui a été adoptée, qui sera appliquée, parce qu'on voit parfaitement là, dans ce reportage, à quel point un enfant se doit d'être enseigné, sur ce qu'est l'intimité, par exemple, et qu'il puisse de lui même, noter ce qu'on le droit de lui faire, ou de ne pas lui faire.
22 février 2025.
UN GROS OUBLI, comme quoi, les insomies, quelquefois, portent conseil.
En ce qui concene l'affaire Zoé.
Il faut qu'une association, fasse appel de la décision du juge, c'est de la plus haute importance.
"Traumatisée de la bouche", je connais parfaitement, parce que c'est mon cas (il ne s'agissait pas d'une fellation).
L'affaire a été classée sans suite, au pretexte, je cite, que "éléments à charge insuffisants"... Ce que je trouve vraiment hallicinant.
Zoé a pleuré, pendant son récit, ce qui demontre le traumatisme, elle a verbalisé qu'il a mis son sexe, dans sa bouche, et qu'elle a failli s'etouffer. Et la juge ose affirmer, que les preuves sont insffisantes, et je trouve ça vraiment hallicinant.
Lui, affirme sans complexe, qu'il ne comprend pas, qu'il n'aime que les femmes. Le viol pourtant, est avéré, et parfaitement admis, selon la loi, puisque la définition du viol, correspond au fait de faire entrer quelque chose, ou une partie humaine, "dans le corps de la victime", sans son consentement, etc, etc....
Et la juge, ose affirmer que les éléments à charge sont insiffisants....
Sans vouloir être méchante, "qu'est ce qui m'a foutu, une tocarde pareille"...Le fait que l'accusé, ne soit même pas révolté, et très en colère, qu'on l'accuse d'une telle chose, pourtant, en dit fort long sur le bonhomme.
Je rappelle qu'un potentiel, beau père est sensé en principe, faire preuve de bienveillance, au minimum, vis à vis des enfants, de la femme avec qui il est en couple, et dans cette hypothèse, justement, il aurait dû litteralement, sauter au plafond, et ruer dans les brancards.
Là, non, le mec, hyper zen, trop sûr de son coup, je suppose, qu'ils soit ainsi, "intouchable".
Parce que là, dans le clan des pédophiles et père incestueux, franchement, ses potes ont dû sabler le champagne, non ?
Je pense qu'il faut faire évoluer la loi, pour carrément mettre sur pied, une grille de lecture du témoignage de l'enfant.
Faire un grand tableau, avec tous les mots, qui sont utilisés, pour nommer les parties du corps incriminées, faire pareil, avec les émotions, montrées, par l'enfant (indifférence, fuite, se cacher, se taire, rire, pleurer, être surpris, etc, de telle sorte, que la lecture du témoignage soit la plus objective possible, (mon objectif ne tend pas, à remettre en cause, les policiers, qui font un super travail), mais qui, part telles cases biffées ou non, puissent servir plus efficacement, le travail de la juge, ou du juge.
Parce que là, claiement, le pédophile, parce que c'en est un, il rigole.
Il faut aussi revenir sur la mère...
Elle était dans la chambre, et n'a rien entendu.
Est ce que cette mère, potentiellement, n'aurait pas été sous somifères , ou autres produits ?
oui, ça ne vous rappelle rien ?
Suite à l'affair Pélicot, beaucoup de femmes ont pris la décision d'aller porter plainte, contre leur compagnon ou mari, parce qu'elle ont la suspission d'être victimes, elles aussi, de viols, sous soumission chimique.
Il faut inclure désormais ce risque aussi, dans les affaires de pédophilie, parce que oui, il est tout à fait probable que certains pères ou beaux pères, se rendent coupables d'une soumission chimique, non pas pour violer leur compagne, ou leur épouse, mais pour violer un enfant, dans la maison, et s'assurer que la mère dormira profondément, et donc, ne pourra pas être en mesure d'être alertée, par quoi que ce soit de suspect, un bruit, ou je ne sais quoi.
Dans cette hypothèse, il y a fort à parier d'ailleurs, que c'est la totalité de la famille qui est droguée, et pas uniquement la mère.
Revenons en à Zoé.
Entre un enfant qui s'installe à la table, qui a l'air parfaitement serein, qui dessine une maison, avec un arbre et puis des fleurs, et qui dit avec un grans sourire, "oui, il m'a fait faire une fellation", et qui retourne à ses crayons, comme si de rien n'etait, et une petite fille, qui dessine le canapé, où ça s'est produit, qui pleure en disant ces mots "il a mis son zizi dans ma bouche, j'ai failli m'ettouffer"...
Il n'y pas besoin, d'avoir fait psycho, pour y voir plus clair...(ce qui ne signifie pas que je suis sure de mon coup, sur la première hypothèse).
En réalité, le peu de doute, et donc du bénéfice qui en résulte (alors, qu'il n'y a présentement, AUCUN DOUTE, profite, une fois de plus à l'accusé, face à cette petite fille.
Pourquoi, plus largement, le bénéfice du doute, ne profiterait il pas à la victime au moins, autant qu'à l'accusé, qui, je le rappelle, doit bien avoir une raison de porter plainte, non ?
C'est à dire, que le "il est dans nos fichiers", prononcé par les policiers, là, ça signifie quoi, au juste , on ne sait pas...
Demain, il va peut être se mettre en couple, avec une autre femme, qui aura des enfants à domicile, et qui seront peut être, autant de sex toys charnel, que la justice française lui aura servi ainsi, sur un plateau, et ça me révolte.
Non jugé, et non condamné pour CE VIOL, qu'est ce qui l'empêche, demain, de postuler pour devenir atsem, ou n'importe quel autre poste, en contact avec des enfants ? RIEN, parce que je ne comprends pas, c'est comment, ce "il est dans nos dossiers", peut être réel juridiquement, si la culpabilité par un jugement, n'est pas reconnue...quelle est la nuance, entre "il est dans nos dossiers", et "il est entré dans le dossier des pédocriminels" ?
En d'autres termes, est ce que quelqu'un, qui se trouve blanchi, d'une accusation de crime sexuel, qu'il s'agisse d'enfants, ou qu'il s'agisse d'adultes, peut se retrouver, ou pas, dans le fichier des criminels sexuels, s'il n'y a pas de condamnation véritable ?
Parce que là, le classement sans suite, clairement, dans l'esprit du coupable, l'autorise à recommencer, et il sait à présent, pour l'avoir expérimenté, parfaitement comment procéder, et comment passer au travers des mailles du filet, que cette juge prend soin d'agrandir un peu plus.