https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-du-lundi-04-aout-2025-1406300
Et oui, vous avez fort bien lu le titre, il y est question d'aider les addicts, pour le cas où certains auraient tendance à regarder le phénomène addiction, comme une tare irreversible, qui ne serait observable, que sous l'angle strictement répressif, et à cette occasion, politique.
Quand on s'attque à un problème de société, toujours, il faut observer, ce qui le crée, et ce qui le nourrit.
Comme pour l'alcool, ces drogues, de plus en plus nombreuses, sur tous les territoires, ont ceci en commun, comme pour l'alcool, qui est la seule drogue autorisée, d'avoir pour origine, le plus souvent, une souffrance...
Oui, lors de soirées comme pour l'alcool, il existe aussi un phénomène d'entrainement, mais ce phénomène d'entrainement, se produit bien plus encore, quand il y a une forme de souffrance, quelle que soit son origine.
Un petit rappel.
C'est un livre, que j'ai ecrit, il y a quelques années, qui s'appelle, "addictions, prendre le mal à la racine", où il est vrai, que j'observe, ce phénomène plus, sous l'angle familial, qu'autre chose.
Mais c'est un angle qui mérite, pour cette raison, une attention particulière.
On m'a fait savoir, il y a quelques années, que cet ouvrage était cautionné par le millieu psy, et addictologie (une branche de la psychiatrie).
Je milite, personnellement, pour la réouverture, ou l'entretien, de ce que l'on appelle "les hopitaux, de jour", en psychiatrie, qui ont leur utilité.
Mais il semble qu'au sein de ces structures, les addicts ne soient pas les bienvenus, ceci, pouvant aussi émaner des autres malades, qui ne sont pas concernés par les addictions, ce qu'on peut comprendre, et la position de médecins psychiatres, alors, les suit.
D'autre part, l'addictologie ayant hélas, le vent en poupe, ce qui coûte cher à la sécurité sociale et les substances, se diversifiant de plus en plus, il semble effectivement souhaitable, que des centres y soient dédiés.
Reste que les structures dont il est question, ne proposent absolument pas, d'hôpitaux de jour, à ma connaissance, ces derniers étant bien trop peu nombreux, devant la demande qui est croissante.
"Prendre le mal à la racine", c'est le titre de mon ouvrage.
Dans une société qui méprise l'individu, au point qu'on observe de jeunes couples, renoncer à faire des enfants, parce que l'avenir qu'on leur réserve, semble trop difficile à surmonter, il ne faut pas s'etonner que beaucoup aient recours à des drogues, pour tenter de ne pas sombrer.
https://librairie.nombre7.fr/recit-temoignage/7215-addictions-prendre-le-mal-a-la-racine-9791042700256.html
Je reviens sur le côté repressif, que met sur pied le gouvernement.
Loin de cautionner certaines de leurs décisions sur le sujet, alors que tout le monde a parfaitement conscience du fait que ça n'y change rigoureusement rien, je pense particulièrement, à l'extrème droite, aujourd'hui, qui, sous couvert d'un nationalisme qui tendrait à faire passer la France avant les autres pays européens que sur ce sujet, TOUS LES PAYS SONT SUR LE MÊME BATEAU, et qu'à ce titre, prétendre prévaloir, un natonalisme forçonné, côté sécurité, alors, que c'est de la plus proche collaboration dont nous aurions besoin, démontre au RN, une stupidité, rarement observée...
Car oui, la repression en matière de consommation de drogue, s'avère parfaitement contreproductive, n'en déplaise à certains, qui lorgnent sévèrement de leur côté.
Quand à ceux dans les quartiers, bien lotis, qui s'opposent à l'ouverture de centre, qui prennent en charge les drogués, je les informe, que c'est justement dans les beaux quartiers, que la consommation de drogue, semble la plus importante...
Mais bien sûr, c'est comme pour les prisons, "yes, but not in my garden", "on connait la chanson.
En attendant, certains pays parviennent à de bons résultats, le Canada, qui a le courage d'assumer la culture du cannabis, mais qui semble moins efficace, pour d'autres drogues, et le Portugal, qui obtient de bons résultats, grâce à une prévention bien organisée.
Il faut veiller à ne pas mépriser celui qui travaille, quel que soit son statut, parce que quand le citoyen se sent respecté dans son travail, ce qui ne se résume pas à son salaire, je le rappelle, il tombe moins malade, c'est mieux, pour la sécu, il est donc moins en arrêt maladie, et s'il va bosser dans un contexte favorable, il est moins tenté de se faire aider, par différentes substances, ou médicaments, pour tenir le coup...
Songez qu'à l'heure où je vous parle, certains qui souffrent de troubles musculo squelétiques, (déménageurs, manutentionnaires, femmes de ménage, aides à domicile, artisans, etc, )prennent des anti douleurs ( sujet que j'aborde dans mon livre, au sujet de la vague de morts que ces antidouleur, ont induit aux USA, et qui arrivent en France)pour éviter de se faire licencier... Ca donne à réfléchir, ça, non ?
Quelques liens, qui peuvent être utiles.
https://intervenir-addictions.fr/orienter/vers-qui-orienter/caarud/
Psychadélique care.
https://eci.ec.europa.eu/050/public/#/screen/home