Françoise Niel Aubin, artiste.

Santé mentale...Psychiatrie.

apifnielaubin Par Le 31/03/2021 à 21:38

Dans BIEN ÊTRE, dont la santé, accessoirement.

Grand bien vous fasse, "la tentation du repli sur soi".

https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-25-mars-2021

Il y a quelques jours, sur France Inter, une psychiatre etait venue parler de la situation de la psychiatrie, aujourd'hui, sous l'effet du covid.

Situation deja alarmante, avant le covid, et donc, bien pire encore, au bout d'une année de covid.

 Les addictions empirent, tous les addictologues sont formels sur ce point, et le risque suicidaire chez les patients les plus fragiles, s'accentue.

 Le pseudo confinement, vient d'être décidé, par le président de la république, et si le corps médical en première ligne, faisait pression, pour que ce confinement soit décidé, au sein même des médecins, cependant, certaines divergences sont apparues.

 Certains, diront, "étrange" ils devraient parler, d'une même voix"....

 Pas si étrange à mes yeux, si l'on considère, que le médecin a sa spécialité, et prêche un peu pour sa paroisse.

 Quoi, qu'il en soit, la psychiatrie est toujours le parent pauvre, et si le ministère de la santé, à partir de quelques temps, à intégré la psychiatrie, dans la reflexion générale, (ce qui me semble la moindre des choses), les moyens eux tardent à venir....

 Je suis stupéfaite personnellement, à chaque fois, qu'on interroge les spécialistes, ou plus précisément les urgentistes, de voir toujours les deux clans parler, de façon distincte, les uns parlant chiffres, et bassement materiellement (ce que je peux comprendre), capacité ou non de pouvoir recevoir tel nombre de patients dans une journée, et le surnombre qui les inquiète, et les psychiatres qui pensent eux aussi à leurs patients, tous aussi  pragmatiquement comptables, et opposer, le nombre de suicides qui augmentent...

 Sans vouloir commenter, de façon déplacée ou désagréable, une ado qui se fout en l'air, effectivement, ne risque plus, entre 4 planche ensuite, de contaminer qui que ce soit....

Il faut impérativement créer des postes en addictologie, dans les hopitaux de jours qui dépendent des hopitaux psychiatriques,  ceci n'est pas une necessité, c'est UNE URGENCE.....

 Ensuite, jai entendu aux infos, que la décision de remboursement des séances psy, avait enfin été prise.

 Certains, vont trouver ça bien...

 Moi, aussi...

 5 séances, ou 4, je ne sais plus. Du coup, pour tout dire, j'ai trouvé ça drôle...

  Sur prescription médicale, le psychologue sera remboursé... SUPER... 5 séances, c'est à peu pres, le nombre de séances necessaires, pour que le psychologue, puisse détecter si oui ou non, un travail plus approfondi, est nécessaire...

   Alors, moi, je dis oui, à la seule condition qu'en cas de necessité, l'autorisation puisse être renouvelée, par séries de 20 séances, par exemple, sinon, que ce soit pour le patient, ou que ce soit pour le psychologue, ça va être très difficile de parvenir à se projeter dans un travail qui soit vraiment efficace, comme quand quelqu'un qui est addisct, et suivi par un addictologue, par exemple souhaite "prendre le mal à la racine", comme je l'ai écrit dans mon livre....

   J'imagine, un peu la scène, devant le psy "c'est interessant, ce que vous venez de me confier, là, mais on est deja à trois séances",  et le patient de repondre, "oui, mais je vais devoir arrêter, parce que je pourrai pas vous payer".... incroyable, non ?

https://librairie.nombre7.fr/recit-temoignage/7215-addictions-prendre-le-mal-a-la-racine-9791042700256.html

Génération PSY.

 De  plus en plus de personnes qui sont célèbres, assument, d'avoir eu besoin de consulter un psy, voir, reconnaissent, d'en consulter regulièrement, et ça n'est certes pas moi, qui dénigrerai une telle honnêteté.

  Encore un point que je dois rajouter à mon ouvrage "peintre du dimanche", qui sorrtira dans quelques mois, aux éditions nombre7.

https://librairie.nombre7.fr/2067_francoise-niel-aubin

Quand on me prétendait érotomane....

Voilà la suite de mon article, sur le sujet.

Cette psychiatre, a été incapable, de me rassurer, face aux inquiétudes, que ses traitements avaient, sur la perception, que j’en avais, et pour moi, c’était grave.

J’ai vécu à cette époque, sous SOLIAN, à deux reprises, avec le quotient émotionnel d’une palourde, incapable d’aimer qui que ce soit, de ressentir quoi que ce soit, ni envers Thomas, ni envers qui que ce soit d’autre.

Un légume, je vous dis, un vrai légume, incapable, de jouir de quoi, que ce soit, de ma pauvre vie, et selon elle, un traitement à vie, que jamais je ne pourrai quitter…

incapable de peindre, incapable de produire, quoi, que ce soit. Jetais devenue un robot, qui n’assurait, que sa survie, purement physique, puisque tout le reste, était en dormance.

Le diagnostic, au fait ?

EROTOMANIE….

Et oui, seulement, voilà, il aurait suffi d’une simple lettre de la psychiatre pour demander à Thomas Fersen, s’il lisait bien mes lettres, uniquement, et que lui, réponde que oui, et cette « accusation », puisque la psychiatrie se positionnait, en tant que juge, soit levée…

Mais ceci n’a jamais été fait…

A trois reprises, on m’a accusé, d’érotomanie…

Puis la définition du dictionnaire a changé.

 

Au début, quand j’écrivais à Thomas, dans le dictionnaire, seules les femmes, étaient érotomanes…

puis au bout de quelques années, les hommes aussi, tiens donc…

Je me disais, « tiens, et bien dis donc, on progresse »…

Ce que je reproche, à cette psychiatre , c’est d’avoir manqué d’humilité, incapable de se remettre en cause, et donc, de m’avoir menti.

Et puis il me reste, à son sujet, un truc, au travers du gosier.

Un jour, je ne sais plus à quelle occasion, elle avait tenu des propos, qui m’avaient blessée, profondément.

Comme ma plume était alerte, je lui avais écrit, et je me souviens parfaitement, avoir été la plus consensuelle possible, et de l’avoir, informée, de ce fait…

La réponse, fût sans appel…

La séance suivante, elle me dit ceci « ha, mais dites moi, vous êtes très en colère, dans votre lettre, là, non ? On va réaugmenter un peu le SOLIEN, hein ?

Voilà, cette anecdote dit tout…

Le psychiatre SAVAIT, et nous, patient, nous n’étions, en somme, que de simples merdes, devant s’incliner, devant LE SAVOIR.

Je précise, cependant, que je n’ai gardé aucun grief, contre la psychiatrie, en général, malgré cela, et je considère, qu’ils ont aussi droit à l’erreur…

mais ça ne peut fonctionner, que si eux aussi, ont l’humilité de reconnaître, qu’ils peuvent se tromper.

Comment, alors, je m’en suis sortie ?

Avec le temps, et le dos rond, ce qui, compte tenu de ma nature d’artiste, n’a pas toujours, été aisé, je dois le reconnaître.

Parmi ces consultations, à l’hôpital de jour, où cette psychiatre me suivait, elle avait laissé filer, le fait, qu’un sevrage de mon traitement, ne pouvait être envisageable, que de façon très progressive.

C’est donc, ce que j’ai fait.

Une première fois, bien que respectant le principe, la progression du sevrage, n’a pas été suffisamment longue, et donc, j’ai rechuté, comme on dit, mais, je n’ai aucun souvenir, sur la façon dont ça s’était concrétisé.

Donc, re hospitalisation, re retraitement de choc, pendant 2 mois, re légume, pendant ce temps, y compris, de l’HP, j’écrivais toujours à Thomas, « qui connaissait la chanson », les lettres, sur le papier, devenaient de plus en plus petites, au point de devenir pattes de mouche, pour ne plus lui écrire, du tout….

Comme la fois précédente….

Jusqu’à ce que je ressorte, et que progressivement, le traitement diminue de nouveau, hôpital de jour, etc, etc, rebelote, et que je recommence de nouveau à lui écrire….

Pendant ce temps, comme on me l’avait suggéré, je ne parlais alors de cette relation, à personne, et Thomas, lui, de son côté, attendait que je me rétablisse, et que je revienne à lui.