Les gafams, ont envahi, l’absolue totalité des sphères, de la moindre activité humaine, c’est ainsi.
Il n’est pas question, pour moi, de cracher dans la future soupe, qui me fera vivre, enfin, j’ose l’espérer, mais plutôt, d’énoncer les faits.
Certains me diront, « mais enfin, dans des coins reculés, quand même, personne ne vous oblige » ? ce qui est vrai, sauf, que personne n’est sensé être privé, de la protection sociale, ou de n’importe quel bienfait, qu’internet peut apporter, et c’est à nous en tant que citoyens, de veiller, à ce que d’une part internet soit disponible pour tous, au sein des foyers, mais surtout, que ce système ne devienne pas une forme de dépendance et de toxicité, vis à vis de l’individu et de nos sociétés, et pour cela, notamment veiller à ce que politiquement, la loi soit bien adaptée, pour faire face et empêcher autant que possible, la toxicité extrêmement diverse qu’internet permet désormais.
J’ai écrit un livre, qui s’appelle, « Gafam crevette et pêche à pied », à paraitre aux éditions Sydney Laurent, prochainement.
Quand les gafams, se marient à l’agriculture intensive, plus pour le pire, que pour le meilleur.
Ainsi, certains agriculteurs, aujourd’hui, jouent aux youtubeurs.
On voit fleurir, alors, une nouvelle forme d’escroquerie, ou, j’ai bien dit, escroquerie pointer son nez….
Et je reconnais, que celle-ci, comme on dit vulgairement, « je ne l’avais pas vue venir ».
Comme on le sait tous, aujourd’hui, l’agriculture, est dans un tel état, qu’un agriculteur se suicide, par jour.
Ainsi, on voir arriver sur internet, des agriculteurs qui expliquent leur profession, à grand renfort de chaine YouTube, où ils expliquent, ce qu’attendent leurs abonnés, c’est-à-dire, alimenter le fantasme d’une vie professionnelle à la campagne, sereine, et qui serait une réponse, à l’envie de nature (mais uniquement, l’été, et quand il fait beau, hein, parce que faut pas deconner non plus), ce fantasme étant lui-même, une réponse alors suggérée, devant les différents problèmes, que rencontrent les abonnés à leurs chaines.
Quand les gafams, se marient à l’agriculture intensive, plus pour le pire, que pour le meilleur.
Je vous ai parlé, là d’escroquerie, mais entendons-nous bien, ce qui est proposé là, est parfaitement légal, et ça n’est pas d’argent, dont il serait question, mas plutôt, d’un mensonge, qui n’honore pas les agriculteurs concernés.
Petite précision, il n’est pas question, pour moi, de condamner le principe, mais uniquement, d’en dénoncer les dérives, dérives parfaitement observables, au moment, où je vous parle.
Certains, de ces agriculteurs, là, défendent, une qualité de vie, qui seraient liée, à leur profession.
En ce sens, qu’ils le veullent ou pas, ils font partie d’un système, ou la robotisation et les gafams, jouent un rôle fondamental, dans leurs entreprises (doit on encore, les appeler, exploitations agricole ? ferme ? Comment doit-on les appeler ?)
Quand les gafams, se marient à l’agriculture intensive, plus pour le pire, que pour le meilleurs.
En ce sens, si l’on observe d’une part, le temps passé à les tourner, puis à les monter, sans compter le reste, directement lié au fonctionnement de sa chaine, déjà, quand on sait, quels horaires font les agriculteurs, levés à l’aube, et couchés, bien tard, je n’ose imaginer, quand est ce qu’ils sont vraiment agriculteurs.
Ha, oui, suis-je bête, c’est un robot qui trait les vaches, et oui, mais c’est bien sûr, j’en suis encore, naïve que je suis, à revoir ma mère, au cul des vaches, il y a 50 ans, excusez-moi, juste un problème de synchronisation, dans l’espace-temps.
Ou résiderait, alors, le problème ? Et bien dans le fait que le métier, de soit disant agriculteur, c’est youtubeur, et pas agriculteur, tout simplement….
Quand on lui demande de quoi, il vit, il répond qu’il vit de ses vidéos, et largement, si j’ai bien compris, alors que dans ses vidéos, précisément il se dit agriculteur.
Pour moi, on est carrément, dans l’escroquerie, parce que ceux qui regardent ces vidéos, eux, s’imaginent qu’ils sont agriculteurs, et qu’ils en vivent, et c’est bien, là, que réside effectivement, l’escroquerie.
Donc, si je résume, ils font l’apologie d’un système agricole, qu’ils prétendent viable, alors qu’eux vivent de la promotion de ce modèle, mais pas du modèle lui-même, ce qui, intellectuellement, relève purement et simplement, d’une véritable escroquerie.
Comment faire ?
Arrêter de mentir à leurs abonnés, pour commencer, et annoncer la couleur d’emblée, et donner sur leurs revenus, à défaut de donner les chiffres, parce que nul ne doit se sentir obligés de donner son salaire, mais au minimum, imposer par la loi, le pourcentage que représente les revenus de la chaine youtube, comparativement, aux revenus réels de la ferme…
Quan aux subventions, et bien, considérer ces revenus, comme n’importe quels autres revenus, ni plus, ni moins.
Sauf erreur de ma part, quand un autre salaire tombe, parce que le conjoint rapporte un salaire, les subventions sont adaptées ou supprimées, et là, ça doit être pareil.
Mais ce qui importe, à mes yeux, réside dans le fait que le pourcentage, des revenus de la ferme, doivent être annoncés, comparativement, aux revenus en temps que youtubeurs, parce que là, on est alors, dans l’escroquerie, escroquerie intellectuelle, c’est vrai, mais escroquerie, quand même.
Bon, sinon, comme j’inspire pas mal, aussi, côté agricole, j’ai des propositions à faire, pour les prochaines vidéos….
Un capteur installé, tout près du cœur, de l’agriculteur, quand fait à pied (le fait-il encore ?), le chemin, entre sa maison, et la boite aux lettres, et qu’il craint comme la peste, de recevoir, une facture, qu’il ne va pas pouvoir payer, ou un recommandé de la banque, pour la traite, du nouveau tracteur, monstrueux (agriculture intensive oblige), et qu’il est dans le rouge, à la banque… Oui, le capteur, pour que les abonnés, à la chaine youtube, assistent, « en live », à la crise cardiaque, ou de façon moindre, à la poussée de tension….
Ha, mais faut savoir ce que l’on veut..
Sinon, la prochaine vidéo, aussi, pourrait être, le demi-verre de comprimés qu’il avale, chaque matin, anti dépresseurs, anxiolytiques, pour ne pas se foutre en l’air…
Comme vous pouvez le voir, sur le sujet, ça n’est pas les idées qui manquent.
Une précision, cependant, je n’ai absolument rien, contre ceux, qui comme je le fais personnellement, ambitionnent de vivre de leurs vidéos, pour promouvoir leur travail, qu’il soit agriculteurs, ou pas.
Il s’agit simplement de ne pas être malhonnêtes intellectuellement, vis-à-vis de ceux qui vous font l’honneur, de vous « suivre », et uniquement cela.