Il ne reste qu'au politique, alors, d'être à la hauteur de son courage et de cette détermination.
Je trouve incroyable, que les avocats de l'accusé, aient reproché, à Gisele Pelicot de ne pas avoir pleuré...
Je serai tenté de rajouter, "c'est tout ce que vous avez à dire" ?
Si le féminisme aujourd'hui, est un mouvement qui a pour ambition, d'apprendre aux femmes à se défendre pour se faire respecter, et qu'à ce titre, elles veillent en theorie au moins, à inviter les hommes à assumer leur sensibilité, au point d'assumer de pleurer quelquefois, qu'on soit hommes ou femmes, devrait induire de l'assumer, sans que jamais, le genre n'entre en ligne de compte.
Pourtant, justement, que l'on soit homme ou femme, une fois admise cette necessité et apres l'avoir assumé, n'importe qui peut comprendre que ces épenchements de sensibilité, ne peuvent être simultannés au fait de combattre.
S'il est cohérent, de voir un soldat craquer, en temps de guerre (c'est bien d'une guerre, dont il est question, là, non ?), on ne va pas à la charge en sanglots, le mouhoir en papier en main pour essuyer ses larmes...
Il n'est pas anodin, d'autre part, de voir qu'ils se saisissent d'un tel argument, là où précisément, cette guerriere elle, contrairement à son mari a le sens de l'intime, et chacun que je sache, qui garde le sens de l'intime, aujourd'hui, est assez sage, pour ne pas donner à voir, les moments où il craque justement....
Drôle de conception du metier d'avocat, qui donnerait pour un peu, le sentiment que nous serions, là, non pas dans un tribunal, mais plutot dans une cour d'école, à la recré, quand un vilain garçon serait venu la bousculer.
On croit rêver... Pour un peu, je rajouterai, "et gna gna gna".....On peut jouer, à "t'es cap, ou t'es pas cap".... c'est peut être ce genre de motivation, qui a mené ces pervers, à aller jusque là, apres tout, non ?