Françoise Niel Aubin, artiste.

TRIDEWIFES, "femmes au foyer".

apifnielaubin Par Le 12/10/2024 à 07:03

https://www.france.tv/france-2/envoye-special/6598289-l-amerique-des-trad-wives.html

Le 14 octobre2024.

 Il souffle un vent mauvais, idéologiquement, aujourd’hui, aux USA, et jusqu’en Europe, qui tendrait à remettre en cause, la notion même de féminisme.

J’ai écrit, il y a quelques années, un ouvrage sur le masculinisme, parce que c’est bien de cela, dont il est question.

Il vient de ressortir, aux éditions nombre7.

Alors, certains diront, « OK, elle ne cherche qu’à nous vendre son bouquin, comme les autres ».

Le plus important, pour un auteur qui se respecte, n’est pas de vendre ses livres, mais plutôt, d’être lue.

On appelle cela, « la reconnaissance intellectuelle », sachant, que des lors qu’il est lu, et positivement « critiqué », il augmente ses chance, de voir son travail, puisque c’est bien d’un travail, dont il est question, reconnu, par ses livres, qui sont alors, plus facilement achetés.

https://librairie.nombre7.fr/essai/8066-masculinisme-9791042703295.html

Mais excusez moi….

Je me surprends à tenir des propos, de 2024, alors que les personnes auxquelles je m’adresse ce matin, les américains et américaines, et qui soutiennent trump.

Ils n’envisagent comme perspective, que de reproduire un schémas qui n’avait lieu, que dans les années 50 où bien moins encore qu’aujourd’hui, on se souciait de la position de la femme, au sein du couple, et donc, pas davantage de son degré d’éducation, et donc de la lecture…

Vous en doutez ?

C’est pourtant bien dit ainsi, dans le reportage, « copiez votre grand mère », je crois que c’est clair.

J’ai découvert ce reportage, il y a quelques jours.

Le concept de la femme au foyer, je connais, pour avoir joui de ce statut, pendant une vingtaine d’années, je dirai, « pour les mauvais côtés, et pour le meilleurs ».

Je ne risque pas de dévoiler, cette part personnelle, de ce parcours de ma vie, parce que contrairement à certains, et certaines, SURTOUT CHEZ LES INFLUENCEURS, qui gagnent « un pognon de dingue », en livrant en pâture, aux pervers et aux pédophiles qui traînent sur internet, le visage de leurs épouses, et de leurs enfants, sans que ça ne leur pose le moindre problème de conscience, j’ai un sens aigu, de ce l’on nomme « l’intimité ».

Je suis tombée malade, à la quarantaine, et suis entrée en dépression. Une très profonde dépression, qui avait pour origine, d’une part, un traumatisme qui remontait, à mon enfance, quand j’avais été victime d’un pédophile, mais aussi, le fait que mon couple allait très mal, et que je n’aimais plus mon mari.

On ne commande pas ses sentiments….

On choisit de les assumer, ou de ne pas les assumer, ce qui est différent.

J’ai tout de suite été suivie, en psychothérapie, mais hélas, ça n’a pas suffi, et j’ai du être internée en psychiatrie, à plusieurs reprises, sur une période de plusieurs années, où jamais, aucune pathologie mentale n’est apparue, ou n’ait été diagnostiquée, excepté, la dépression.

Pendant cette période de 2 ans environ, j’ai eu connaissance, dans mon entourage, amical, dans mon village, ou dans un rayon, d’une vingtaine de km, de 3 autres femmes, qui, comme moi, étaient femmes au foyer, et donc, sans aucune indépendance financière, et dont le couple était en crise, et en crise très profonde.

Sur un laps de temps de 3 ans, les 3 autres femmes, qui étaient femmes au foyer, se sont suicidées, et j’ai été la seule, à avoir eu la vie sauve, parce que j’avais été été internée, à chaque fois, sur le conseil, de mon psychologue, et de mon propre chef.

Certes, on pourrait me répondre, que cette situation, était due, à un pur hasard.

Il faut juste tenter de comprendre, et c’est pourtant simple.

Que l’on soit homme, ou que l’on soit femme, au sein de son couple, nous existons, sous différentes casquettes, qui sont autant d’identités différentes, disons, un peu comme des étiquettes.

L’image de l’étiquette, est importante, parce qu’elle traduit bien, comment, nous sommes perçus, vu de l’extérieur, par vos amis, votre famille d’origine, l’école de vos enfant, le milieu associatif, ou le travail, par exemple.

Quand la femme est au foyer, elle ne jouit, vu de l’extérieur, que d’une seule étiquette, celle de femme au foyer.

Au sein de son couple, quand l’homme est amoureux de sa femme, elle jouit, autant de celle de la maîtresse ou de l’amante, que de la mère des enfants.

Des que le couple commence à a voir des problèmes, quels que soit leurs natures, liées, aux sentiments, ou la vie sexuelle, alors, là, ça commence à tanguer grave, comme on dit…

Selon les cas, en cas, d’adultère, par exemple, elle se voir retirée, d’un seul coup, la casquette d’amante, et de mairesse, pour ne plus jouir, que de la seule, qui lui reste, celle de mère, et c’est tout, et là, mesdames, vous morflez, puissance 10.

Si elle a la sagesse de faire partie, ou mieux encore, d’être active, au sein d’une association, elle jouit, aussi, de cette reconnaissance. Je parle là, de reconnaissance intellectuelle.

Mais la meilleure reconnaissance, est celle, qui offre l’opportunité d’être autonome, financièrement, ne serait que partiellement, c’est toujours mieux qu’aucun travail, et aucun salaire.

Chercher à être autonome, financièrement n’a jamais eu pour objectif, ni de nuire à son mari, ou à son compagnon, mais uniquement d’avoir la prétention de ne pas demander l’autorisation à son mari ou son compagnon, pour acheter ce que l’on veut, sans avoir à rendre de compte…

Dans l’hypothèse où un jour, on réalise qu’il existe un vrai problème au sein du couple, et que la séparation puis ensuite le divorce seraient inéluctables, alors, il est beaucoup plus facile, matériellement et psychologiquement, de pouvoir y parvenir, et j’ose l’affirmer sauver aussi sa peau.

Quand une femme ramène son salaire, le mari ou le compagnon, respecte davantage, sa partenaire, justement, parce que socialement, il sait qu’elle serait davantage susceptible, de mettre les voiles, si elle ne se sent plus respectée.

Je parle là, de sentiment général, et d’une vue globale sur le long terme, et pas de quelques incartades.

Si la femme est au foyer, et qu’il la trompe, elle n’a plus rien à quoi se raccrocher.

J’ai été profondément choquée, d’observer ces femmes et leurs arguments, dans ce reportage.

On sait, aujourd’hui, que dans le schémas, qui est donné, comme simplement traditionnel, le viol, entre époux n’existe pas….

Comment vous dites, déjà ?

« Vous devez faire l’amour souvent, et être toujours, disponible, pour satisfaire, le désir sexuel de monsieur ».

Cela, induit donc, que dans votre esprit, la femme n’a pas à se considérer comme ayant le droit à jouir elle aussi, et l’acte sexuel, n’est sensé donner du plaisir qu’à votre homme, et votre corps est sensé n’être qu’un outil de reproduction, donc, vous consentez à n’être qu’un ventre.

Donc… Fondamentalisme religieux, version taliban, et trumpisme, « même combat ».

Pour commencer, vous ne devriez pas, dire « faire l’amour », parce que « faire l’amour », c’est quand les deux ont envie, l’un de l’autre, et pas quand la femme consent à être l‘objet sexuel, de monsieur.. 

Comment doit on dire, alors… ?

Je ne sais pas, moi, je ne suis que féministe, vous savez, alors, avoir des relations sexuelles, sans être consentante, ça remonte à mes 9 ans, devant le pédophile, depuis, je n’ai jamais connu ça…

« Faire l’étoile de mer », on dit, je crois.

Ce qui me consterne, je dois dire, réside dans le fait d’observer le lavage de cerveau, dont sont victime toutes ces femmes par les chaînes d’info en continu, qui leur font ignorer la réalité, c’est à dire ce qu’est le viol, qu’il soit pratiqué, au sein du couple conventionnel, ou qu’il soit pratiqué, en dehors, de façon générale, aux USA, comme ailleurs, et qu’ils sont tout aussi désinformés, sur la pédophilie, qu’elle soit pratiquées, par l’utilisation d’ internet, ou dans n’importe quel autre contexte….

Quelles infos ont elles, au sujet du risque d’inceste, au sein de familles, ou du risque pédophile, au sein de l’église ? AUCUNE, parce que les évangélistes, qui soutiennent trump, évitent le sujet, et cette désinformation outrancière, est entièrement servie sur un plateau d’argent au service de donald trump….

Quand j’observe, ces réunions, anti IVG, et pro trump, je vais être franche, j’ai honte d’être une femme, et de voir que ces jeunes femmes, puissent être aussi naïves, stupides, et candides, pour en être restées très exactement, au stade du prince charmant, c’est à dire à l’age, de la petite adolescence, ou même de l’enfance….

Sur le coup, j’ai eu envie d’en rire, mais très vite, c’est de la honte, que j’ai ressenti.

Si l’on observe, bien ce phénomène trid wife, aux USA, alors, qu’ils se revendiquent, fervents chrétiens, ils en sont sur le plan idéologique, exactement, au même stade, que les fondamentalistes musulman, qui voilent, leurs femmes et leurs interdisent, le travail…

Mon livre, sur la toxicité des livres sacrés, va ressortir, d’ici, quelques jours, et actualisé.

Je fais le parallèle, entre islam, judaïsme, chrétienté, évangélisme, bouddhisme, qui ne vaut pas plus cher, en dénonçant le tronc commun de cette toxicité, et j’ai appelé ce chapitre comme suit :

Violences, « les femmes et les enfants d’abord ».

Aujourd’hui, les statistiques, sur le sujet des violences, sur femmes, et enfants, incestes compris, se produisent, à environ 80 %, au sein de la famille traditionnelle, elle n’est pas due, ni au phénomène migrants, ni à telle minorité, ou telle autre…

Bien sûr, qu’elles existent aussi, dans les 20 % qui restent, c’est une évidence…

Mais dans 80 % des cas, c’est au sein de la cellule familiale traditionnelle qu’elles se produisent.

Je regardais ce meeting, pour soutenir trump, et je suis effarée….

Environ 100€, pour aller, voir, simplement les soutiens de trump, et récolter des fonds, pour sa campagne...BUSINESS, il n’y a que ça de vrai.

La belle fille, de donald trump, qui monte sur sur scène, est ce qu’elle est « trid wife », elle , certainement pas, soyez sans crainte…

« Faite ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais ».

Les influenceuses, et leurs maris complices, est ce qu’elle sont « tride wife », elles, certainement pas, parce que influenceuse, c’est pour en tirer des revenus, soyez sans crainte et si un jour leur couple chavire, telle que la loi est faite aux USA, avec l’argent que vous leur permettez de gagner, elles auront de quoi être défendues, pendant que vous, qui « likez », leurs vidéo, et qui leur donne accès, à la monétisation sur YouTube, elle pourront payer grassement leurs avocats, pendant que vous, si votre couple chavire, vous ne bénéficierez d’absolument aucun recours et encore moins, du moindre soutien, de quelque nature que ce soit.

J’ai vu des matrone là, dans ce meeting, qui distribuent leurs flyers, incroyable, d’être aussi mures, et aussi perverses…

En effet, que l’une des jeunes à qui elles aient donné le flyer, revienne les voir, dans quelques années, parce qu’elles souhaitent divorcer, ou bien simplement vider leurs sacs de misère, et je connais déjà leur repartie « laisse passer ma fille, c’est que Dieu l’aura voulu, tu pleures seule, dans ton coin, et puis ça passera ».

Voilà, la seule aide, qu’elles obtiendront, quand votre couple idéal aura chaviré, et que votre cher mari, vous aura jeté, « comme une merde », pour en trouver une autre plus jeune et plus belle.

J’ai été choquée aussi, de voir, à quel point la silhouette, des jeunes filles, concernée, n’était pas représentative, du peuple américain….

On sait que l’obésité est un problème très important, aux USA, comme ici, aussi, en France, mais partout en Europe…

Et là, pas une obèse, par contre, beaucoup de chirurgie esthétique, et tout misé, sur l’apparence.

Qu’est ce que ces femmes, une fois abruties, par leur rôle de femmes au foyer, sont elles sensées faire de l’obésité, qui les touchera, comme n’importe où dans le monde, apres quelques grossesses, est ce que « monsieur », une fois rentré joyeusement, du travail, « et que la soupe soit chaude », et s’étant saisi de sa pipe, et lisant son journal, (nous sommes dans les années 50, je vous le rappelle), est sensé prendre les kl en trop de sa dulcinée, et la ranger dans un carton, pendant, qu’il ira joyeusement, culbuter une plus jeune, et plus belle, « comme dans les années 50 « , on ne sait pas…

Comment vous dire….

Vous savez, si je suis féministe, et je crois pouvoir dire, « féministe, mais jusqu’au bout des ongles », je veille aussi, par pur instinct de solidarité, vis à vis de mes semblables, y compris malgré elles, sur celles dont je n’apprécie pas les avis, ou les opinions, mais comme le dit si bien Agnès Jaoui, a son frère, dans le film « un air de famille »…

« Si vous voulez, qu’on vous aide, et qu’on vous vienne en aide, ils vous faut, vous aussi, faire quelques efforts »….

https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15282.html

Je veux dire, qu’en tant que femmes aussi, il arrive, un moment, où il faut parvenir, à se souvenir, qu’il vous reste, encore, une capacité à raisonner, parce que franchement, ça devient difficile, de lutter, devant, un tel amoncellement de connerie….

Mais je sais, ce qu’il vous faut, pour conclure, « une sorcière, comme les autres », de Anne Sylvestre…

Je vais poser la traduction, et c’est l’occasion, de lui rendre un bel hommage.

Mesdames, de grâce, en dehors, de vos bourrelets qui pourtant, vous vont bien, de grâce, faite vous légères, si si, je vous assure, plus particulièrement aux USA les semaines, qui arrivent, FAITE VOUS LÉGÈRES.

Le texte de cette chanson.

"Une sorcière comme les autres", de Anne Sylvestre.

 

S'il vous plaît
Soyez comme le duvet
Soyez comme la plume d'oie
Des oreillers d'autrefois
J'aimerais
Ne pas être portefaix
S'il vous plaît
Faites-vous léger
Moi je ne peux plus bouger

Je vous ai porté vivant
Je vous ai porté enfant
Dieu comme vous étiez lourd
Pesant votre poids d'amour
Je vous ai porté encore
A l'heure de votre mort

Je vous ai porté des fleurs
Vous ai morcelé mon coeur

Quand vous jouiez à la guerre
Moi je gardais la maison
J'ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons
Quand vous mouriez sous les bombes
Je vous cherchais en hurlant
Me voilà comme une tombe
Et tout le malheur dedans

Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui parle
Ou qui se tait
Celle qui pleure
Ou qui est gaie

C'est Jeanne d'Arc
Ou bien Margot
Fille de vague
Ou de ruisseau

C'est mon coeur
Ou bien le leur
Et c'est la soeur
Ou l'inconnue
Celle qui n'est
Jamais venue
Celle qui est
Venue trop tard
Fille de rêve
Ou de hasard

Et c'est ma mère
Ou la vôtre

Une sorcière
Comme les autres

Il vous faut
Être comme le ruisseau
Comme l'eau claire de l'étang
Qui reflète et qui attend
S'il vous plaît
Regardez-moi je suis vraie
Je vous prie
Ne m'inventez pas
Vous l'avez tant fait déjà
Vous m'avez aimée servante
M'avez voulue ignorante
Forte vous me combattiez
Faible vous me méprisiez
Vous m'avez aimée putain
Et couverte de satin

Vous m'avez faite statue
Et toujours je me suis tue

Quand j'étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j'étais belle et soumise
Vous m'adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous

Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Celle qui aime
Ou n'aime pas
Celle qui règne
Ou se débat

C'est Joséphine
Ou la Dupont
Fille de nacre
Ou de coton

C'est mon coeur
Ou bien le leur
Celle qui attend
Sur le port
Celle des monuments
Aux morts
Celle qui danse
Et qui en meurt
Fille bitume
Ou fille fleur

Et c'est ma mère
Ou la vôtre

Une sorcière
Comme les autres

S'il vous plaît
Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvé depuis longtemps
Libre et fort comme le vent
Libre aussi
Regardez je suis ainsi
Apprenez-moi n'ayez pas peur
Pour moi je vous sais par coeur

J'étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
J'étais la déesse mère
Mais je n'étais que poussière

J'étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas

Mais un jour la terre s'ouvre
Et le volcan n'en peut plus
Le sol se rompt
On découvre des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyé

Ce n'est que moi
C'est elle ou moi
Et c'est l'ancêtre
Ou c'est l'enfant
Celle qui cède
Ou se défend

C'est Gabrielle
Ou bien Eva
Fille d'amour
Ou de combat

Et c'est mon coeur
Ou bien le leur
Celle qui est
Dans son printemps
Celle que personne
N'attend
Et c'est la moche
Ou c'est la belle
Fille de brume
Ou de plein ciel

Et c'est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres

S'il vous plaît
S'il vous plaît
Faites-vous léger
Moi je ne peux plus bouger.

 En anglais.

Please
Be like the down
Be like the goose feather
Pillows of old
I would like
Not being a carrier
Please
Make yourself light
I can’t move anymore

I carried you alive
I carried you as a child
God how heavy you were
Weighing your weight of love
I carried you again
At the time of your death
I brought you flowers
You have broken my heart

When you played war
I was guarding the house
I have used up my prayers
The bars of your prisons
When you were dying under the bombs
I was looking for you screaming
Here I am like a grave
And all the misfortune in it

It’s just me
It’s her or me
The speaker
Or who is silent
The one who cries
Or who is cheerful
It’s Joan of Arc
Or Margot
Wave Girl
Or stream

It’s my heart
Or their own
And it’s the sister
Or the unknown
The one who is not
Never been
The one who is
Came too late
Dream girl
Or chance

And this is my mother
Or yours
A witch
Like the others

You need
Be like the stream
Like the clear water of the pond
Who reflects and who waits
Please
Look at me I’m real
Please
Don’t make me up
You have done so much already
You have loved me servant
You have wanted me ignorant
Strong you fought me
Weak you despised me
You loved me fucking
And covered in satin
You have made me a statue
And I always kept quiet

When I was old and too ugly
You were throwing me out
You refused to help me
When I no longer served you
When I was beautiful and submissive
You worshipped me on your knees
Here I am like a church
All the shame underneath

It’s just me
It’s her or me
The one who loves
Or does not like
The one who rules
Or is struggling
It’s Josephine
Or the Dupont
Mother-of-pearl daughter
Or cotton

It’s my heart
Or their own
The one who awaits
On the port
The one of monuments
To the dead
The one who dances
And who dies from it
Bitumen girl
Or flower girl

And this is my mother
Or yours
A witch
Like the others

Please
Be as I have
You have been dreaming for a long time
Free and strong as the wind
Free also
Look at me so
Teach me not to be afraid
For me I know you by heart

I was the one waiting
But I can walk in front
I was the log and fire
The fire too I can
I was the mother goddess
But I was dust
I was the ground beneath your footsteps
And I didn’t know

But one day the earth opens
And the volcano can’t take it anymore
The ground is breaking
We discover unknown riches
The sea in turn dives
Of unutilized violence
Here I am like a wave
You will not be drowned

It’s just me
It’s her or me
And this is the ancestor
Or is it the child
The one who gives
Or defends
It’s Gabrielle
Or Eva
Daughter of love
Or combat

And it’s my heart
Or their own
The one who is
In its spring
The one that no one
Does not expect
And it’s the ugly
Or is it the beautiful
Mist girl
Or from heaven

And this is my mother
Or yours
A witch
Like the others

Please
Please
Make yourself light
I can’t move anymore.

 En italien:

Per favore
Siate come il piumino
Sii come la piuma d'oca
Dei cuscini di un tempo
Vorrei
Non essere un portatore
Per favore
Siate leggeri
Io non posso più muovermi

Ti ho portato vivo
Ti ho portato in grembo da bambino
Dio come eri pesante
Pesando il tuo peso d'amore
Ti ho portato ancora
All'ora della tua morte
Ti ho portato dei fiori
Hai spezzato il mio cuore

Quando giocavi alla guerra
Io tenevo la casa
Ho usato le mie preghiere
Le sbarre delle vostre prigioni
Quando morivi sotto le bombe
Ti ho cercato urlando
Sono come una tomba
E tutta la sventura dentro

Sono solo io
È lei o io
Colei che parla
Che non si fa sentire
Quella che piange
Oppure che è allegra
È Giovanna d'Arco
Oppure Margot
Ragazza di onda
Né ruscello

Questo è il mio cuore
Oppure il loro
E questa è la sorella
O la sconosciuta
Quella che non è
Non è mai venuta
Colei che è
Arrivato troppo tardi
Ragazza da sogno
O per caso

E questa è mia madre
O la tua
Una strega
Come gli altri

Hai bisogno di
Essere come il ruscello
Come l'acqua limpida dello stagno
Che riflette e aspetta
Per favore
Guardami, sono vera
Per favore
Non mi faccia credere
Hai già fatto così tanto
Tu mi hai amata serva
Mi hai voluta ignorante
Forte mi hai combattuto
Debole mi disprezzavi
Mi hai amato cazzo
E coperta di raso
Tu mi hai fatto statua
E io sono sempre stato silenzioso

Quando ero vecchia e brutta
Mi gettavi via
Mi hai rifiutato il tuo aiuto
Quando non ti servivo più
Quando ero bella e sottomessa
Mi adoravi in ginocchio
Eccomi come una chiesa
Tutta la vergogna sotto

Sono solo io
È lei o io
Colei che ama
Oppure non ti piace
Quella che regna
Dove si dibatte
Questa è Josephine
Oppure la Dupont
Figlia di madreperla
O di cotone

Questo è il mio cuore
Oppure il loro
Quella che aspetta
Sul porto
Quella dei monumenti
Ai morti
Quella che balla
E che muore per questo
Ragazza bitume
Oppure ragazza fiore

E questa è mia madre
O la tua
Una strega
Come gli altri

Per favore
Sii come ti ho
Hai sognato per molto tempo
Libero e forte come il vento
Libero anche
Guarda, io sono così
Insegnami a non avere paura
Per me ti conosco a memoria

Ero io quella che aspettava
Ma posso camminare davanti
Ero il ceppo e il fuoco
Anche il fuoco posso
Ero la dea madre
Ma io ero solo polvere
Ero il terreno sotto i tuoi passi
E non lo sapevo

Ma un giorno la terra si apre
Il vulcano non ce la fa più
Il pavimento si rompe
Si scoprono ricchezze sconosciute
Il mare a sua volta divagava
Di violenza non utilizzata
Eccomi come un'onda
Non sarai affogato

Sono solo io
È lei o io
E questo è l'antenato
Oppure è il bambino
Colei che cede
Oppure si difende
Questa è Gabrielle
Oppure Eva
Figlia d'amore
Oppure di combattimento

E questo è il mio cuore
Oppure il loro
Colei che è
Nella sua primavera
Quella che nessuno
Non aspetta
E questa è la brutta
Oppure è la bella
Ragazza di nebbia
Oppure dal cielo

E questa è mia madre
O la tua
Una strega
Come gli altri

Per favore
Per favore
Siate leggeri
Io non posso più muovermi.

En Russe.

Пожалуйста
Быть как вниз
Будь как гусиное перо
Старые подушки
Я хотел бы
Не являясь перевозчиком
Пожалуйста
Не обращай на это внимания
Я не могу больше двигаться

Я нес тебя живым
Я носила тебя в детстве
Боже, как ты тяжёлая
Взвешивая свой вес любви
Я снова тебя носила
Во время вашей смерти
Я принес тебе цветы
Ты разбил мне сердце

Когда ты играл в войну
Я охранял дом
Я иссяла на молитвы
Бары в ваших тюрьмах
Когда ты умирала под бомбами
Я искал тебя, крича
Вот я как могила
Все несчастья в ней

Это только я
Это она или я
Выступающий
Или кто молчит,
Тот, кто плачет
Или кто веселый
Это Жанна д'Арк
Или Марго
Wave Girl
Или поток

Это моё сердце
Или их собственные
Это и есть сестра
Или неизвестное
Тот, кто не является
Никогда не был
Тот, кто является
Пришел слишком поздно
Девушка мечты
Или шанс

Это моя мама
Или твой
Ведьма
Как и другие

Тебе нужно
Быть как поток,
Как чистая вода пруда
Кто размышляет и кто ждет
Пожалуйста
Посмотри на меня, я настоящий
Пожалуйста
Не придумывай меня
Ты уже столько сделал
Ты любил меня, слуга
Ты хотел, чтобы я был невежественным
Ты боролся со мной
Слабак, ты презирал меня
Ты любил меня, блядь
И покрытый сатин
Ты сделал меня статуей
И я всегда молчал

Когда я был старым и слишком уродливым
Ты выгонял меня из дома
Ты отказалась мне помочь
Когда я больше не служила тебе
Когда я была красивой и покорной
Ты поклоняешься мне на коленях
Здесь я как церковь
Все стыд под ногами

Это только я
Это она или я
Тот, кто любит
Или не нравится
Тот, кто правит
Или он борется
Это Жозефина
Или Дюпон
Перламутровая дочка
Или хлопчатобумажного

Это моё сердце
Или их собственные
Тот, кто ждет
На порту
Один из памятников
За мертвецов
Тот, кто танцует
Кто от этого умрет
Битумовая девушка
Или цветочница

Это моя мама
Или твой
Ведьма
Как и другие

Пожалуйста
Быть как я
Ты давно уже мечтал
Свободный и сильный, как ветер
Также бесплатно
Посмотри на меня так
Научи меня не бояться
Для меня я знаю тебя наизусть

Я был тем, кто ждал
Но я могу идти впереди
Я был дровами и огнем
Огонь тоже могу
Я была богиней-матерью
Но я был пылью
Я был землей под твоими следами
И я не знал

Но однажды земля открылась
Вулкан больше не выдержит
Почва начинает ломаться
Мы открываем неизвестные богатства
Море в свою очередь погружается
Неиспользованное насилие
Вот я, как волна
Ты не будешь утонуть

Это только я
Это она или я
Это предок, который
Или это ребенок,
Тот, кто дает
Или защищает
Это Габриэль
Или Ева
Дочь любви
Или бороться

Это и моё сердце
Или их собственные
Тот, кто является
На своей весенней
Тот, который никто
Не ожидает
Это и есть уродливость
Или это прекрасная
Туманная девушка
Или с небес

Это моя мама
Или твой
Ведьма
Как и другие

Пожалуйста
Пожалуйста
Не обращай на это внимания
Я не могу больше двигаться.

En Hongrois.

Kérlek
Légy olyan, mint a lefelé
Légy olyan, mint a liba toll
Párnák régi
szeretnék
Nem lenni hordozó
Kérlek
Legyen könnyű
Nem tudok tovább mozogni

Élve vittelek
Gyerekként szültem
Istenem milyen nehéz voltál
Mérjük meg a szerelem súlyát
Újra viszem
Halálod idején
Hoztam neked virágokat
Megtörte a szívemet

Amikor háborút játszottál
Őriztem a házat
Használtam az imáimat
A börtönök bárjai
Amikor haldoklott a bombák alatt
Sikoltozva kerestelek
Itt olyan vagyok, mint egy sír
És minden szerencsétlenség benne

Csak én vagyok
Ő vagy én
A hangszóró
Vagy ki hallgat
Aki sír
Vagy ki vidám
Joan of Arc
Vagy Margot
Hullám lány
Vagy stream

Ez a szívem
Vagy a saját
És ez a nővére
Vagy az ismeretlen
Aki nem az
Soha nem volt ilyen
Aki az
Túl későn jött
Álom lány
Vagy esély

És ez az anyám
Vagy a tiéd
Egy boszorkány
Mint a többiek

Szüksége van
Légy olyan, mint a patak
Mint a tó tiszta vize
Ki tükrözi és ki vár
Kérlek
Nézz rám, igazi vagyok
Kérlek
Ne tedd fel
Már sokat tettél
Szerettél szolga
Tudatlannak akartál engem
Erős harcoltál velem
Gyenge, hogy megvetted
Szerettél kibaszni
És szaténnal borítva
Szobrot készítettél nekem
És mindig csendben maradtam

Amikor öreg voltam és túl csúnya
Kiadtál engem
Nem volt hajlandó segíteni
Amikor már nem szolgáltam ki téged
Amikor gyönyörű voltam és alázatos voltam
Térdre imádtál
Itt vagyok, mint egy templom
Minden szégyen alatta

Csak én vagyok
Ő vagy én
Aki szeret
Vagy nem tetszik
Aki uralkodik
Vagy küzd
Josephine
Vagy a Dupont
Gyöngyház lánya
Vagy pamut

Ez a szívem
Vagy a saját
Aki vár
A kikötőben
Az egyik műemlék
A halottaknak
Aki táncol
És ki hal meg belőle
Bitumen lány
Vagy virág lány

És ez az anyám
Vagy a tiéd
Egy boszorkány
Mint a többiek

Kérlek
Légy olyan, mint én
Régóta álmodsz
Szabad és erős, mint a szél
Ingyenes is
Nézz rám
Taníts meg, hogy ne félj
Nekem szívből ismerek

Én vártam
De el tudok járni
Én voltam a rönk és a tűz
A tűz is tudok
Anya istennő voltam
De por voltam
A föld alatt voltam a nyomában
És nem tudtam

De egy nap a föld kinyílik
És a vulkán már nem tudja elviselni
A föld tör
Ismeretlen gazdagságot fedezünk fel
A tenger viszont merül
A kihasználatlan erőszakról
Itt olyan vagyok, mint egy hullám
Nem fogsz megfulladni

Csak én vagyok
Ő vagy én
És ez az őse
Vagy a gyermek
Aki ad
Vagy véd
Ez Gabrielle
Vagy Eva
A szerelem lánya
Vagy harcolj

És ez a szívem
Vagy a saját
Aki az
Tavasszal
Az egyik, hogy senki sem
Nem számít
És ez a csúnya
Vagy ez a gyönyörű
Köd lány
Vagy az égből

És ez az anyám
Vagy a tiéd
Egy boszorkány
Mint a többiek

Kérlek
Kérlek
Legyen könnyű
Nem tudok tovább mozogni.

 

 

“Les dangers que représente Donald Trump, par celles et ceux qui le connaissent”.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/en-direct-des-etats-unis/en-direct-des-etats-unis-du-mercredi-16-octobre-2024-9440208

De 2006 à 2018 il est l’avocat, l’intermédiaire, le confident de Donald Trump et voici ce qu’il écrit en 2020 dans son livre Déloyal : un mémoire :

“J’en ai été le témoin dans des clubs de strip tease, des réunions d’affaires louches, dans des moments où il (Trump) n’était pas surveillé et où il était vraiment lui-même : c’est un tricheur, un menteur, un imposteur, une brute, un raciste, un prédateur, un escroc”.

 Comment expliquer, que certains puissent envisager, qu'un pareil homme, puissent être bénéfique pour leurs pays ?

 J'ai toujours cru, personnellement, à ce qu'on appelle, l'exemplarité, pas vous ?

 

"The apprentice" film, sur Donald Trump.

Dommage que ce film ne jouisse pas d'une meilleure distribution.

J'ai dû faire 40 bornes, hier, pour le voir.

Pourquoi, j'y tenais tant ?

Parce qu'hier, j'ai bossé sur ce sujet, et donné le lien, alors, je trouvais cohérent de satisfaire cette curiosité.

Je cite, un extrait d'article, au moment de sa sortie, au festival de canne.

Année électorale.

"La présentation du film coïncide avec l'année électorale américaine. Ali Abbasi rappelle que le second débat aura lieu le 15 septembre prochain et que cette date pourrait être idéale pour promouvoir le long métrage.

Pour sa préparation, Sebastian Stan explique qu'il a "vécu" 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec Donald Trump, en regardant ses vidéos, en l'écoutant parler. "Je ne sais pas comment j'aurais pu procéder autrement, si ce n'est de m'immerger à 100%".

Malgré la polémique, l'équipe du film encourage grandement Donald Trump et son équipe à visionner The Apprentice.

"Je ne pense pas qu'il détestera ou qu'il aimera, mais je pense qu'il peut être surpris", lance le cinéaste.

 Personnellement, le simple fait que le clan de donald trump, ait menacé de pousuite le cinéaste, alors qu'ils n'avaient pas vu le film, est le plus beau faire valloir, pour le cinéaste pour ce dernier, et son film, alors que parallèlement, il transcrit de façon particulièrement démonstratrice, la paranoïa qui caractérise, tous les dictateurs dans l'âme, même s'il prétend dans le discours éléctoral, défendre la démocratie américaine.

 Je repense ce matin,  au travail que j'ai accompli sur le  personnage trump, il y a plusieurs années, basé uniquement, quasiment sur son histoire familiale, et notamment, au sein de son clan, c'est à dire le père agent immobilier, sa place dans la fratrie, etc.

 Pour le coup, il faut reconnaitre, qu'avec un paternel pareil, qui méprise son fils ainé, au seul pretexte, qu'il ait épousé une carriere, de pilote d'avion, plutôt que d'avois préféré marcher dans les pas de son paternel, me semble assez stupéfiant.

 Pourquoi, est ce si important ?

Parce que ça traduit une étroitesse d'esprit, en tant que père, qui me semble hallucinante.

 On sait aujourd'hui, que trump jouit d'une incroyable représentativité, aupres des mascilinistes, pour qui il semblerait être une icône, y compris chez les femmes, qui le prennent, elles aussi pour un modèle de patriarche.

 Il apparait clairement dans ce film, ce que j'ai toujours soupçonné, que trump, ait été un enfant mal aimé, ce qui arrive frequemment, AUSSI, dans les milieux, tout à fait favorisés.

 Par contre, dans mes suppositions, il y a quelques années, j'avais été encore, malgré tout optimiste, en évoquant l'éventualité selon laquelle trump aurait choisi, de prendre la suite de son père, dans le but de se faire aimer de lui....

Le film tendrait plutôt à casser cette éventualité. A moins que ça n'ait été que de façon inconsciente.

On est là, dans la grosse bourgeoisie newyorkaise, avec le paternel, en bout de table, "pas de coudes sur la table", avec une mère, qui comme toujours, dans ces milieux là, tente d'adoucir les frasques de son mari, vis à vis de sa nichée.

 Un père déficient,  quelquefois, induit, par un phenomène de balancier, sur les fils le masculinisme.

 C'est un peu "Je n'ai pas eu de père valable, alors, pour montrer que je suis un homme, un vrai, je fonce, dans la caricature".

 C'est ce qui transparait, en tout cas, chez les masculinistes repantis, parce que ça existe.

 Pourtant, il existe bien d'autres moyens de faire, pour contrer la malconstruction induite par un père déficient, ou inexistant.

 Contrairement à certains, j'ai ri un peu, je dois reconnaitre, quand j'ai observé par exemple, l'évolution de la coiffure de sa mère, qui voit, son chignon, impeccablement crepé, évoluer, vers une choucroute, que Marie Antoinette, elle même, je suppose, n'aurait pas renié.

 Les éventuelles menaces de procès, relativement à la scène de viol de son épouse, me semblent assez peu crédibles, que ce soit vrai ou pas, si l'on observe que d'autre part, donald trump, ait fait l'objet de bien d'autres menaces de pourrsuite sur ce point, en particulier.

Pour tout dire, j'ai plutôt eu le sentiment que le cinéaste, nous l'avait assez soft, comparativement à la réalité.

Personnellement, j'ai été tres sensible à certaines scènes, dont je n'ai entendu parler nulle part, et qui m'ont bluffée...

La rencontre avec le biographe, sensé écrire son histoire, me restera gravée, je dois avouer tellement j'ai ri.

 En effet, un biogaphe, pour bosser,  doit avoir des éléments. De préférence, il doit au minimum, être bienveillant vis à vis du "client", sur lequel il doit bosser.

 Et comme trump, c'est du vide, la scène, est assez hépique...

 Alors, l'autre, essaie de lui appuyer sur le nez, pour en sortir, quelque chose, "s'enrichir, oui, mais pour quoi ?

 Dans quel objectif ?

 Et là, le vide sidéral...

 Alors, le biographe fait preuve de bonne volonté, quand même, il demande des détails sur l'enfance, enfin des trucs à mettre dans la bio, quoi, il faut bien de la matière, et trump s'énerve et finit par l'envoyer chier, j'ai trouvé ça vraiment rigolo, et ça m'a semblé très crédible.

 J'ai bien aimé aussi, le soin tout particulier, dont le cinéaste a fait, preuve, pour montrer à quel point, trump est attentionné, vis à vis des enfants....

 Dans ce travail, il y a quelques années, j'avais posé, cette simple question.

 "Confieriez vous, un de vos enfants, à donald trump, ne serait qu'une heure".... MOI PAS.

 Voilà, tout est dit.

 Face au handicap, un detail.... Quand il pousse le fauteuil de son avocat tombé malade, et qu'il l'invite à passer quelques jours, à l'occasion de son anniversaire, parce que trump est endetté, et que l'avocat atteint du SIDA, est en fin de vie.

 Dans son palace, il pousse le fauteuil.... Il descend deux marches, en avant....

 Quand on aide un fauteuil roulant à franchir n'importe quel obstacle, pour sécuriser le fauteuil et donc celui ou celle qui est assis dans le fauteuil, parce qu'il ou elle est handicapé, on  assure en tournant le fauteuil, et on franchit les marches en marche arriere, les grandes roues, en premier, pour sécuriser, et pas en marche avant, surtout pas en marche avant.

 Ce detail à lui seul, dit tout de donal trump face au handicap, dont il se fout royalement.

Au début du film, on se dit, "tiens, à ce moment, s'il avait rencontré de bonnes personnes, peut être, qu'ensuite,  il aurait pu devenir quelqu'un de bien, puisque c'était le vide sidéral, ce vide aurait pu être rempli d'attitudes plus nobles, plus altruistes, ce qui aurait modofié, peut être ? ses vleurs, et donc, son cheminement personnel.

 Excusez moi, je suis une indecrttable optimiste....

 La scène, ou on le voit dans l'intimité avec son épouse, qui est sur le point d'accoucher, et que lui ne va pas bien, Il a pleuré, pensez donc, et qu'il lui interdit la moindre compassion, vis à vis de lui, ni même qu'elle pose son regard sur lui, ni ne le touche de sa main, me semble être la pire humiliation, qu'un homme puisse faire à sa compagne, son épouse, qu'elle soit, la mère de ses enfants, ou pas....

  On est là, dans une forme d'intégrisme du masculinisme, ou le sentiment de compassion, de tendresse, et de bienveillance, et donc, d'une deshumanité, la plus absolue, deshumanité, qui reigne en seigneur et maitre, chez trump encore aujourd'hui, j'en suis personnellement persuadée.

 Alors, je sais, certains penseront, et c'est leur droit, que ma perception du film, est emprunte,  d'un jugement politique, lié aux élections, qui sont dans quelques jours, maintenant...

 Mais je ne suis que spectatrice, dans une salle de cinéma, comme n'importe qui d'autre.

 De la même façon, que ceux, qui fréquentent les lieux de culte, églises, mosquées, cynagogues, temples, y entrent  pour des raisons fort diverses, ( toxicité des livres sacrés, réédités, dans quelques jours, chez nombre 7,

https://librairie.nombre7.fr/2067_francoise-niel-aubin

 De la même façon, disais je, on entre dans un cinéma, ou visiter une exposition, pour diverses raisons, tout aussi respectables.

 Mon ouvrage, qui va s'appeler, "peintre du dimanche", évoque le militantisme, dans l'art, et donc, aussi dans le cinéma, il sortira rapidement, je l'espère.

 Certains reprochent à ce film, de partir d'un parti pris d'emblée, en somme, d'être trop connoté militant.... C'est peut être, pour ça, qu'il n'a pas été primé à Cannes, d'ailleurs. C'est oublier, quelle doit être au départ, ce qui justifie  qu'on ait envie de faire un film, c'est à dire, l'affect et l'émotion.

 Ha, zut, justement, j'allais oublier, l'art, aussi, trump qui se considére, comme ayant, "le talent des affaires", voilà, tout est dit, encore.

 Oui, le talent,  j'y ai consacré un chapitre, dans mon livre à paraitre, "peintre du dimanche", et comment ce mot est dévoyé, justement.

 

 

tridewife, USA, Trump, femme au foyer, háziasszony, psycho, pédophilie, inceste, viol, casalinga, haziasszouy

tridewife USA Trump femme au foyer háziasszony psycho pédophilie inceste viol