Françoise Niel Aubin, artiste.

"Il y avait 90% de Françaises dans la salle d'attente" : ces Françaises racontent leur IVG en Espagne.

apifnielaubin Par Le 29/11/2021 à 15:59

https://www.franceinter.fr/societe/il-y-avait-90-de-francaises-dans-la-salle-d-attente-ces-francaises-racontent-leur-ivg-en-espagne#xtor=EPR-5-[Meilleur29112021]

 Je cite Emmanuel Macron: son opposition à des "délais supplémentaires" qui selon lui "ne sont pas neutres sur le traumatisme d'une femme".

 Dans le style phrase bateau, qui en fin de compte, ne veut rien dire, il est difficile de faire plus.

 En effet, présentement, dans l'état actuel des choses, telle que la loi est conçue en France, et plus encore sous l'angle du covid, c'est bien plus de devoir aller le pratiquer, ors de son pays, qui constitue le traumatisme, que le fait de pratiquer un IVG...

 Quel manque d'imagination, que de simplifier à outrance le problème, laissant entendre devant le pape François, que ça serait l'IVG lui même, en premier lieu, qui constituerait le traumatisme, sur ce point.

 Il est bon de rappeller que le covid a vu les femmes plus fragilisées encore que les hommes socialement, et que c'est cette situation que nous avons connu, et connaissons de nouveau, qui rend cette mesure souhaitable.

 On n'avorte jamais "de gaitié de coeur", avait déclaré Simone Veil, et elle avait parfaitement raison.

  Une chose demeure certaine, en tout cas, si dans les relations sexuelles, les garçons et les hommes, étaient plus matures, et se souciaient d'aventage de la contraception, ces femmes, ne se retrouveraient pas aussi seules, à devoir gérer, un IVG, seules, devant leurs souffrances, et leurs inquiétudes.

 Pour cetaines femmes, il est infiniment plus traumatisant de conserver une grossesse, dont elles ne veulent pas, quelles qu'en soient la ou les raisons, que de pratiquer un IVG, pour peu qu'il soit fait dans un contexte psychologique le plus satisfaisant possible, et en tout cas, le moins traumtisant possible, ce qui visiblement, sous l'angle espagnol, n'est pas vraiment le cas...

 "La femme", tu l'aimes, ou tu ne l'aimes pas...

 Mais si tu la considères, comme ton égale, en tant qu'homme (puisque, jusqu'à preuve du contraire, le pouvoir est d'aventage encore, masculin que féminin), tu te dois, de compatir, et de lui venir en aide, quand elle souffre, au point de ne pas parvenir à envisager de conserver cet embryon de vie...

 Mais on ne peut prétendre, compatir à sa souffrance, et parallèlement, lui savonner la planche, au sujet de l'IVG.