Françoise Niel Aubin, artiste.

sharia

TALIBAN, DAESH et leurs copains, le propre d'un dictateur, c'est de mépriser le doute.

Par Le 08/09/2021

   Alors que les talibans sont arrivés au pouvoir, en Afghanistan, ces derniers revendiquent haut et fort, de remettre la sharia au goût du jour, et d'ainsi mépriser et tuer dans l'oeuf, tout ce qui grandit l'homme, en tant qu'espèce, c'est à dire, son intellect, son pouvoir créatif, innovent et artistique, quelque soit son mode d'expression.

 Hier, on voyait un tatoueur, qui souriait tristement, pour cacher son chagrin, mais surtout sa terreur devant l'éventualité, de se faire couper les mains...

 Que dire, devant des faits au sujet desquels, le mot "barbarie", semble bien n'être qu'une bluette....

 Pour commencer, quand on revendique de diriger un pays, on est en droit que ce soit observé de l'extérieur, vis à vis de potentiels partenaires politiques, d'exiger une forme de cohérence...

 A l'époque où le Coran fût écrit, et que par la sharia, on l'ait instrumentalisé, pour en faire le pire, c'est à dire écraser l'être humain, les kalashnikovs n'existaient pas...

 Alors, exiger des femmes, qu'elles soient voilées, interdites de toutes libertés, sous ce prétexte induirait, il me semble que les talibans, eux aussi, par simple exigence de cohérence, qu'ils détruisent l'ensemble de leurs armes à feu...

 Et oui, à l'époque où la sharia fût écrite, les armes à feu n'existaient pas.

 Sinon, j'ai une arme à leur proposer, des couteaux à "beurre"...

 De simple couteaux à beurre, en lieu et place de leurs kalachnikovs....

 Au sujet de ces armes d'ailleurs, je pensais hier que bizarrement, "vladimir pour faire la vaisselle", faisait partie des premiers pays, qui ont reconnu les talibans... "Les chiens ne font pas des chats"....On ne sait pas si l'industrie de l'armement, en Russie, fabrique encore ces kalachnikovs, si oui, combien leurs ouvriers sont payés, s'ils sont en CDD, ou en CDI... on n'en sait rien.

 On sait juste que ces fameuses armes, sont les alliés du diable là, où précisément, les talibans ont créé, "tenez vous bien aux pinceaux, je retire l'echelle",  un ministère du bien, et du mal"....

 Comme si, un taliban, avec sa kalachnikov, était habilité à en décider...

 Qu'on ne s'y trompe pas, la sharia n'a été écrite, que par un desequilibré, à l'époque, qui ne cherchait qu'à semer la haine et la terreur, à l'époque, aux antipodes de l'islam, et du bien fondé que certains religieux, toutes religions confondues pourtant, sont potentiellement susceptibles d'apporter à l'être humain.

 d'ailleurs, partout, dans le monde, on ne s'y trompe pas, puisque l'on dit, d'eux, qu'ils sont "des fous de dieu", ceci explique celà.

 "Accrochez vous au poinceaux, je retire l'echelle"....

 Chacun son tag.... Certains dictateurs, au summum de leur mégalomanie, font afficher leurs portraits,  version XXL, partout dans leurs grandes villes. D'autres le font, par slogans, mais c'est bien la même démarche.

 Une chose, demeure certaine, en tout cas, et une fois n'est pas coutume,  je pose mon doute, qui m'est pourtant chevillé a corps, sur le bas côté de mon cheminement de pensée....

 Si les dictateurs, ont aussi peur des artistes (et les talibans ou daesh, n'en ont pas l'exclusivité), c'est bien parce que nous, artistes, sommes plus visionnaires qu'eux, ne le seront jamais, et c'est ce point qui blesse leurs égos, et qui justifie, qu'ils ne les supportent pas.

 Pourtant, les artistes, quelles que soit leurs specificités, ou leurs modes d'expression, à la base n'ont rien, contre le pouvoir, par essence, ils n'ambitionnent qu'une chose, en vérité, comme les femmes, qui sont persecutées au seul pretexte, qu'elles veulent vivre et jouir de la vie, c'est de simplement de vivre, et qu'on ne les entrave pas dans leurs ambitions personnelles, education comprise, ça va sans dire.

 Je parlais du doute, dans mon titre...

 C'est bien là, la seule vertu qui signe le fait d'être digne, un jour, de revendiquer de diriger un pays, justement, c'est de toujours s'accrocher à la certitude que le doute, doit toujours demeurer, pour faire face aux défit, que l'epoque impose. Et ça n'est certes pas, en pretextant la sharia, comme principe et l'anachronisme qui sévit alors, qu'on peut y faire face...

 La matiere grise, qui fuit de toute part, des lors qu'on invoque, toute forme de dictature, devrait pourtant faire distiller un doute salutaire, au sein même des talibans, et de daesh, et de tous ceux qui les suivent deja, ou qui seraient tentés de le faire.

 Pour le couteau à beurre, "franchement désolée", comme cet artiste, le tatoueur, j'essaie de ménager ma nature profonde... Un couteau à beurre,  en lieu et place de la moindre arme à feu, c'est là, la seule image que je trouve digne d'opposer à une kalachikov... Oui, j'en ferai, un calligramme, PROMIS.