« La pollution n’existe pas », Matthieu Cassovitz.
Pour commencer, les faits...
Ces propos, ont été tenus sur France inter, vous pouvez réécouter, en suivant ce lien.
https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/france-inter-l-arcom-saisie-apres-des-propos-de-matthieu-kassovitz-sur-le-changement-climatique_240538.html?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
Définition, du mot pollution :
« Dégradation de l'environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques, etc.). [Bien qu'elle puisse avoir une origine entièrement naturelle (éruption volcanique, par exemple), elle est principalement liée aux activités humaines ».
Pour ce qui concerne la pollution, qui n’est pas induite par l’homme, effectivement, nous n’y pouvons rien, et mieux, il me paraît bien vu, philosophiquement, de ne pas avoir la prétention d’y changer quelque chose.
On connaissait le négationnisme du réchauffement climatique, généralement issu du créationnisme, qui lui même a été induit, par la religion judeo chrétienne, qui explique, depuis des siècles, qu’un certain Dieu, serait à l’origine de toute création….
Cette théorie, fonctionne particulièrement bien, quand on a le gueule orange, et qu’on aest entretenu, par l’homme le plus riche du monde, pendant que des populations entières, de par le vaste monde, en sont réduites à migrer pour ne pas sombrer, corps et âmes, dans les calamités naturelles, qui se succèdent partout dans le monde, et qui justifie, que le phénomène réfugies climatiques, à l’échelle mondiale, n’a jamais été aussi important, à l’échelle mondiale.
Pour ce qui concerne la pollution induite par l’homme, par contre, il en va tout autrement…
J’ignorais qu’il existait un négationnisme de la pollution, et je dois reconnaître que je suis consternée d’observer un tel déni….
De la même façon, que le bien et le mal, sont des notions avec lesquelles, il nous faut bien cohabiter, la nature en elle même, contient des substances qui sont toxiques, et d’autres, qui non seulement ne le sont pas, mais sont au contraire, parfaitement bénéfiques et salutaires, non seulement pour l’homme, mais aussi plus largement, pour toute forme de vie…
Pour autant, cette toxicité qui est naturelle, doit nous inciter à la modestie, et demander une telle chose à certains financiers, ou à nos décideurs, surtout s’ils sont très riches, et que sous ce prétexte, ils se croient les maîtres du monde, c’est beaucoup en demander.
Prétendre d’une part, que la nature et la terre, plus largement, seraient capables de digérer ce qu’on appelle la pollution, est un mensonge éhonté, et à mes yeux, d’une connerie affligeante, pour la simple raison que les viols constants et permanents, qui sont pratiqués par l’homme sur la Terre, depuis l’industrialisation, a pour effet des bouleversements purement physiques, qui induisent qu’on rapporte depuis l’exploitation du pétrole, cette substance noire et visqueuse, qui a elle seule, par la pétrochimie, induit une part très importante de la pollution, dont il est question….
Songer, que sans la pétrochimie, le cinquième continent de plastique n’existerait pas, par exemple, laisse songeur…
C’est uniquement l’arrogance des financiers, qui est à l’origine de toute forme de pollution, quand on observe qu’à l’échelle, simplement, humaine, et je dirai « modestement, humaine », on creusait un puits, pour pouvoir aller y chercher de l’eau, là, où à présent, il nous faut des moyens beaucoup plus sophistiqués, pour aller la chercher de plus en plus profond…
Quand l’être humain, respectueux de son environnement, construisait des maisons, avec ce que son environnement lui fournissait, des pièces de bois, du torchis, et du chaume, pour le toit, nous en sommes, désormais, à observer des maisons entières qui sont en grand danger, parce qu’on extrait, du sous sol, du pétrole, par fracturation hydraulique….
La nature, elle, ne peut « retomber sur cette pattes », comme le font les chats, paraît il, que quand on a la sagesse de ne pas tronquer son pouvoir d’autoguérison, ce que précisément, fait l’industrialisation.
Par exemple, quand une friche industrielle apparaît, après le démantèlement d’une usine, le fait d’y cultiver des fleurs, pendant, au minimum, une décennie, et uniquement des fleurs et surtout pas de potagers, et de légumes, permet, de digérer les substances toxiques….
Évidemment, il s’agit, d’entreprises de réinsertion, parce que sinon, ça ne serait pas « rentable »….
Ha, la trop fameuse rentabilité…
Alors, quoi , il va falloir, couvrir, la terre entière, de champs de fleurs, avec des entreprises, de réinsertion, c’est ça, le plan de Matthieu Cassovitz ?
Il n’existe, aujourd’hui, de par le vaste monde, aucune industrie, je crois, qui ne pervertisse, ainsi, la relation que l’être humain, ait avec son environnement, aucune.
Les industriels, toutes branches confondues, n’ont qu’une seule et unique obsession, engraisser leurs actionnaires, et pour parvenir à leurs fins, tous les prétextes sont bons…
Mais le « négationnisme pollutoire », là, je dois avouer que ce coup là, on ne me l’avait encore jamais fait.