Françoise Niel Aubin, artiste.

patrimoine

Resurrection de Notre Dame de Paris ? Que faire de l'argent qui leur reste ?

Par Le 07/12/2024

Alors, que toutes chaines quasiment, retransmettent cette inauguration, en la présence de bon nombre de puissants de ce monde, la question est posée.

Beaucoup de monuments du patrimoine français, dont des églises, ou autres edifices religieux sont en grand danger, je suis tombée il y a quelques jours, sur un article interpellant, au sujet de l'état des ponts, en France.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/circulation-interdite-deviation-limitation-de-tonnage-plusieurs-ponts-risquent-l-effondrement-2964050.html

  Suite au terrible accident, qui était parvenu en Italie, par l'effonde rement du pont de Gênes,  en 2018, qui avait fait 43 morts, une étude générale avait été commandée, pour contrôler, l'état de nos ponts, en France.

   Si la Nouvelle Aquitaine fait l'objet de cet article, c'est dans tous les départements de France, que sur ce point, ces ouvrages d'art, sont en souffrance, avec comme grave problème, que souvent, ce sont des communautés de communes, des départements, ou des régions, qui sont en desaccord sur le financement, parce qu'en gros "personne ne veut payer".

Il me semble, que dans la mesure où la question de ce surplus d'argent est disponible,  si l'on considère que ces ponts sont aussi des ouvrages d'art, par définition, ils font aussi partie de notre patrimoine, et qu'à ce titre, ils devrait pouvoir jouir de cette manne financière.

Majeurs protégés, et gestion du patrimoine.

Par Le 23/10/2024

Il y a plusieurs années de cela, un documentaire avait fait état du fait que certains tuteurs, y compris au sein d’organismes de tutelle, étaient en relation avec le milieu immobilier, lotisseurs, constructeurs, bâtiment, et qu’il était clairement apparu que des adultes protégés, se trouvaient alors en danger, car une fois la mesure de protection décidée par le juge des tutelles, le ou la protégée ne
pouvait plus rien décider.

De l’eau à coulé sous les ponts, et le législateur s’est saisi du dossier, il y a quelques années, imposant alors aux tuteurs ou curateurs, un certain nombre de règles, comme le fait d’exiger des estimations venant d’origines ou d’horizons professionnels ou géographiques différents.

 L'UDAF, entre autre, s'est adaptée, et à créé un poste au sein de sa structure, dédié à la gestion des patrimoines des personnes protégées.

Ces précautions viennent se cumuler avec les autres obligations, tels, les diagnostics énergétiques, ou des états des lieux précis sur les risques liés aux eaux usées, l’assainissement, ou un état des lieux de l’installation électrique ou de la plomberie.

Est ce que toutes ces précautions purement législatives, suffisent à protéger le majeur de transactions douteuses, qui auraient pu être à son désavantage ?

Il semblerait que oui.
Est ce que ces précautions garantissent à 100%, que la vente, sachant que le majeur protégé est consulté, y compris par le juge des tutelles, si ce dernier le juge nécessaire, soit effective ?

Pas obligatoirement, hélas.


Si l’on observe qu’au demeurant, le chargé de gestion du patrimoine des associations tutélaires n’est pas agent immobilier. Et qu’à ce titre, il connaît mal le contexte de négociation inhérent aux gestions d’un bien immobilier.


Il semble qu’il se produise comme une forme de rivalité, quelquefois, chacun campant sur son estimation, tout en se souciant bien peu, éventuellement, de la situation réelle de la personne protégée, qui pourtant aurait tout à gagner à voir son bien vendu.

Comme dit on, déjà ?

Couper la poire en deux, encore faut il que l’un et l’autre maîtrisent les rudiments soit
en pâtisserie, soit en arboriculture, à moins que ç e soit de cuisine, dont il serait question, avec ce qu’on appelle, « les poires tapées ».....

Pourtant, on récolte les poires à l’automne, ce qui devrait les inspirer plus qu’on ne
le constate.