https://www.noha-notaires.fr/post/réduire-le-stress-dans-une-étude-notariale-ambition-réaliste-ou-utopie
Il y a plusieurs notaires qui sont venus vers moi, ces derniers temps, pour me raconter ça...
Bien sûr, dans un premier temps, il ont commencé, par se remettre en cause eux même, au sein de leurs equipes.
Mais le malaise est plus profond, parce qu'en vérité, c'est quasiment dans chaque étude que le malaise est palpable.
Je ne suis pas specialiste sur le sujet, et pas davantage psychologue, d'ailleurs, mais il n'y a pas besoin d'avoir fait son droit, pour comprendre, que dans beaucoup de familles, qu'elle aient été ou soit encore dysfonctionnelles, ou avec des historiques familiaux difficiles à assumer, le notaire doit faire bonne figure, alors que les héritiers, par exemples, ne s'entendent pas nécessairement....
Certes, ça ne devrait pas être au notaire d'avoir à s'en mêler, ce qui est vrai...
Mais dans les familles, comme dans n'importe quel groupe d'humains, il n'y a pas plus sourds que des personnes qui ne veulent pas entendre, aussi, faire que les choses se déroulent de la façon la moins douloureuse possible, est il toujours je suppose, difficile à négocier pour le notaire dont il est question.
Il semblerait qu'il existe par ailleurs un point qui n'est pas abordé dans l'article, qui consiste à remettre en cause la formation de certains collaborateurs, comparativement, à ce que cette formation était, il y a quelques décennies....
En effet, on élève les clerc de notaires, visiblement, comme on élève les poulets en batterie, je veux dire, "ors sol".
Ca n'est pas moi, qui le prétend, mais eux !
Comme on dit chez nous, c'est "sur le tas", qu'on apprend un métier, où le relationnel, l'humain, et l'empathique, jouent un rôle fondamental, et pas uniquement sur les bancs de la FAC de droit....
Ce qui en résulte, c'est que les notaires n'ayant plus à assumer, certaines phases de formation, et que les diplômes sont obtenus sans jamais avoir mis les pieds, dans une étude, la déception chez les postulants, serait grande.
Une fois, embauché(s), avec diplômes en poche, beaucoup déchantent, parce que la réalité du travail qu'on leur octroie, n'est pas conforme, à l'image, qu'ils s'en étaient faite....
Voilà, en somme, où résiderait le malaise.