Françoise Niel Aubin, artiste.

maraichage

A la conversion tu te désoudras, sinon, je le dis à papa !

Par Le 08/02/2021

  Bon, me voilà encore en train de remettre l'ouvrage sur le métier, mais comme je suis du genre tellement chiante, quand je suis certaine d'avoir raison, que je vous ferai chier, promis, autant que necessaire...

  Oui, j'ai bien dit, "je'le dis à papa", c'est pour la rime, aussi, pour mon papa, surtout, mais aussi, pour que certains pigent bien que je connais un temps soit peu mon sujet, en tout cas, suffisemment pour puiser dans notre historique familial (je ne suis pas seule), la motivation qui justifie, mes positions dans le domaine.

  Je parlais, il  y a quelques années, du label "conversion"...

  J'avais été très amusée,  et je ne devais pas être la seule je suppose, d'observer qu'au sein de la FNSEA, bizarrement, ils n'étaient pas très chauds, pour revendiquer ce label, qui à nos yeux, pourtant, semblait bien au contraire, parfaitement adapté à la situation, puisqu'en effet,  c'est bien purement et stristement d'idéologie, dont il est question, et j'ose même l'affirmer, de philosophie, qui est à l'origine, d'une posture qu'on adopte, au sein d'une profession, cele d'agriculteur...

   Est ce qu'on accepte en effet, d'entrer dans le moule, qu'on nous avait imposé, depuis les années 50, d'une agriculture sensée devenir stristement industrielle, et continuer à aller droit dans le mur,  ou bien est ce qu'on accepte l'idée selon laquelle il existerait une autre agriculture, qui au delà de n'être qu'une simple idée de bobos de gauche, bien sûr, (ha, la sale bête !), il existerait effectivement, d'autres alternatives, qui présenteraient d'autre part, l'énorme aventage de redonner à l'agriculture française, non seulement, ses lettres de noblesse, mais surtout, au sens le plus virginal du mot, sa dignité, à celui, qui n'a jamais eu pour autre ambition, que de  vivre de sa terre, ou de celle qu'il loue, humblement, simplement, et sans prendre si possible, chaque matin, un demi verre de medicaments, anxiolytiques, ou antidepresseurs, quand il a la chance, que la tentative de suicide, ne l'ai pas chopé, au coin du bois,  pire que le loup vert, qui aurait accompagné, sainte Austreberthe....

   Petite parenthèse... On se la pète, à sainte Austreberthe, avec notre loup vert. Promis, c'est pas pour faire chier les agriculteurs, s'il etait vert dans la légende... C'est juste, un heureux hasard.... Et uniquement une légende, je le précise.  

   Toujours est il, qu'en dehors des magasins "la vie claire", qui affichaient, si je ne me trompe, le mot "conversion", pour vendre les fruits d'exploitation, qui opéraient ce changement, nulle part ailleurs, ce mot, n'est employé...

   Ils disent plutot, "du bout de la pancarte", equivlence, du "bout des lèvres", "non traités, pares récolte", ce qui est lu par consommateur, de la façon suivante "donc, avant recolte, ils mettent la sauce"....

 En somme, une forme de green washing, qui ne dit pas son nom, mais qui nous prend bien pour des cons...

 Ho, putain, ça rime, pour vous, c'est mauvais signe.

  Il est vrai que pour le "consom'acteur",  lui indiquer un chemin compliqué, pour pouvoir le perdre, est plus tentant, que de lui indiquer un chemin simple, comme un mot simple, comprehensible de tous...

 "Logique de  burelier", version ministère de l'agriculture, je suppose, non  ?

 Enfin, c'est ce qu'en aurait dit zezette, du père Noël est une ordure, c'est clair, comme la vie claire.

 Alors, on va, RE EXPLIQUER AUX MONSIEURS ENCRAVATTES.....

 Quand un agriculteur, souhaite passer au BIO...

 Le fait de vouloir opérer cette mutation, d'ordre idéologique, s'organise sur plusieurs années, (trois, ou cinq, je ne sais plus)....

   La raison c'est que la terre en question étant porteuse de substances chimiques, il faut donner le temps necessaire, à ce que les eaux de pluie, par un nettoyage naturel, fasse disparaitre la moindre trace de ces produits chimiques.

  Pendant cette période de conversion, donc, les récoltes ne peuvent pas encore, être labellisées BIO, pour cette raison, mais pour autant, elles sont consommables, et donc, peuvent être proposées à la vente.

  C'est la raison pour laquelle, comme on m'avait sollicitée sur le sujet, j'avais préconisé, ce label. CONVERSION, le monsieur te dit !

  Oui, conversion, ça évoque, la religion, ou la foi, et alors ?

  On peut parfaitement, être converti à une ideologie, sans pour autant, qu'il ne s'agisse de religion, que je sache.

  Si vous n'êtes pas foutus de comprendre ça, faite quelque chose, allez consulter, je vous prie, qu'on vous arrache ces saloperies d'oeillères, sinon, vous ne vous en tirerez jamais.

 BREF.....

 De plus en plus, donc, l'agriculture française mute, n'en deplaise à certains..... La superficie de l'agriculture dédiée, au BIO, s'agrandit de plus en plus.

 la prochaine fois, je vous decortiquerai,  version scalpel, les raisons profondes, qui justifient veritablement, que les agriculteurs concernés, refusent,  d'utiliser, le mot "conversion", au profit de l'autre expression à la con...

Biodiversité terrestre.

Par Le 06/09/2024

Certains trouveront à redire, sur le fait que je n'inclue pas la biodiversité aquatique, mais j'y ai consacré un autre chapitre.

 Le constat est le suivant, les forêts sont menacées, d'une part par le réchauffement climatique, par le développement de certaines maladies, dues à ce rechauffement et la prolifération de certains insectes, pendant que le manque d'eau, de façon plus générale, les met en péril.

 Une autre menace, réside dans le fait qu'elle est appréhendée par le politique, comme une source de revenu, autant dire, comme une industrie, ne dit on pas "industrie forestière", par le bois qu'on y abat, le problème résidant dans le fait qu'un chêne, ou un merisier mettent  des siecles ou des décennies, à parvenir adultes, et être abattus, quand des résineux, mettent dix fois moins de temps, pour pouvoir être exploités.

Le fait, de mettre à blanc des zones gigantesques, pour n'y faire pousser que des résineux est une plaie, parce que sous les resineux, il n'existe aucune biodiversité.

 En effet, le taux d'acidité pour commencer, limite la quantité de biodiversité, mais surtout, comme ils sont persistants, et non caduques, comme le melèze, en montagne, la chute des aiguilles, qui n'existe pas, n'offre aucune opportunité, à voir se developper une flore, pousser sous les branches, comme c'est le cas, sous les feuillus, ou sous le feuillages marcescents.

 Les feuillages marcescents, sont ceux qui une fois arrivés à l' automne, meurent, mais restent sur l'arbre pendant l'hiver, comme le charme ou le hêtre, qui l'un comme l'autre, sont utilisés pour faire des haies champêtres.

 Il est bon de noter que ce caractère ne se produit, que quand le charme ou le hêtre sont conduits en haies, mais tres peu quand ils poussent librement, comme n'importe quel autre essence.

 Si vous vous promenez sous une plantation de resineux, quelle que soit la période de l'année, c'est assez simple, y compris, quand il faut beau, il fait nuit en dessous, et ce qui règne, c'est la mort, ni plus ni moins.

 Toute forme de monoculture, quelque soit l'endroit, est toxique, pour la biodibversité, je dis bien TOXIQUE.

 Pour ce qui concerne le bois de chauffage,  quand il est prélevé en forêt, il faut impérativement que le milieu agricole, surtout, quand il y a des animaux, qui sont à l'herbe pendant la belle saison, replantent des haies, plutot que des arracher,  mais surtout, y prévoient des essences, qui peuvent être menés en tétards, de telle sorte, qu'à intervalles réguliers, tous les trois ou quatre ans, généralement, les têtards puissent être coupés, pour produire du bois de chauffage.

 Ca doit se faire plus encore, en lisière de bois et de forêt, parce que l'acces aux véhicules, en est facilité, mais surtout, quand il y a des animaux à l'herbe, parce qu'il arrive trop souvent, qu'on observe des troupeaux en pleine capicule, et des animaux, qui n'ont plus aucun arbre, pour se mettre à l'ombre.

 Il faut veiller surtout à ne mettre aucun clous, ou fils barbelés,  sur aucun arbre, parce que ça ne fait vraiment pas bon ménage avec les chaines des tronçoneuses, et ça crée des plaies, et des chancres sur les arbres.

 En dehors, des faits dénoncés plus hauts, relatifs à la monoculture, il faut noter que ce qu'on appelle "le carburant vert", notamment, pour fournir, les transporteurs aériens, en aucune façon comme c'est prétendu, ne concerne que des déchets verts, mais bien, surtout, des arbres, bien vivants, y compris à l'autre bout du monde, et ces arv  bres, sont ramenés, sur le sol français, pour fabriquer ce carburant, prétendu vert.

https://www.facebook.com/100064690446729/posts/284956306371285/

  Un autre fléau arrive, qui concerne les champs, de panneaux photovoltaïques.

 Je ne pretends pas, comme certains, qu'il soient toxiques pour le paysage, ce qui serait un moindre mal.

 Mais abattre des arbres, pour y planter des forêts de panneau photovoltaïques, non, y'a un truc, qui cloche.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/09/05/protection-de-la-biodiversite-faut-il-changer-les-regles-d-implantation-des-centrales-solaires_6304517_3244.html?fbclid=IwY2xjawFIBnhleHRuA2FlbQIxMQABHSw0ctDlsyZt6Ieo8-Hg8aAW8JsPMipm7gIYKZ2ptrX84pZ79td0dYGbfw_aem_bHSPP0c5N0U-M6FVbGS9vQ

 Alors, où les implanter ?

 Et bien, sur les furoncles, qu'on voit fleurir à l'abord des villes, les centre commerciaux, les grandes surfaces, et tous les batiments industriels, pour commencer. Ca devrait être obligatoire, et laisser les forêts tranquilles.

Le concours  DUCOBU, pour les écoles.

https://jagisjeplante.fnh.org/?utm_source=brevo&utm_campaign=Lancement%20Concours%20JJP%20saison%203%20-%20sympathisants&utm_medium=email

Potager : Si on semait ?

Par Le 28/03/2023

Une superbe émission, que j'ai découverte hier soir, sur France 5.

https://www.france.tv/documentaires/voyages/4713736-potagers-si-on-semait.html

 Il est important d'observer qu'internet, ouvre de nouvelles perspectives pour cultiver son jardin, que ce soit pour apprendre, ou que ce soit pour transmettre, trouver la motivation, en somme, communiquer sur le sujet.

 Tous ces différents aspects sont abordés, et j'ai trouvé ça passionnant.

 Une remarque cependant, au sujet de la récolte des graines de courges, sauf erreur de ma part, je crois, qu'elles s'hybrident entre elles, rendant ainsi, l'exigence incontournable de cultiver chacune des variétés, sous un voile, ou dans un des filets suspendus,  et fermés, pour empêcher des hybridations que ne manqueraient pas de faire les pillinisateurs, les plants obtenus étant soit stériles, soit inmangeables, et donc, fisant perdre la varité d'origine du cucurbitacée en question.

 C'est en tout cas, ce que j'ai vécu,  et l'énorme potimarron obtenu, était infecte. Le phénomene se produit, notamment, avec les courges d'ornements, qui s'hybrident, avec d'autres courges, rendant les fruits supposés commestibles,  alors qu'il ne le sont pas.

 Il faut savoir, que ce problème d'hybridation, ne se pose que pour les cucurbitacées, mais absolument pas pour les tomates.....Où vous pouvez alors, cultiver, celles ci, les unes à côté des autres, sans le moindre robleme. par contre vous devez être hyper rigoureux, côté etiquettage, au moment, de la recolte des graines, et de leurs manipulation, tout au long du processus.

 Sinon, pour les cucurbitacées, c'est comme la chaine du livre, et les editeurs. MAIS QUEL BORDEL......

BASTA, pour une autre PAC !

Par Le 04/03/2021

  Les choses, sont ainsi faite, actuellement, qui reside dans le fait que les aides, sont accordées, sur le plan européen selon la superficie, favorisant, ainsi, la version industrielle de l'agriculture. Et c'est tres grave, parce que c'est incoherent, face à la demande du locavore, c'est à dire rapprocher, geographiquement, le producteur, du consommateur.

  Certaines fermes, aujourd'hui, ne trouvent pas de repreneur, alors, que certaines, pourraient être redevisées, pour proposer à la reprise, par ce fait, pluieurs repreneurs, qui ont besoin,  de superficies moindres.

  Il faut aller voir, aussi, le site, TERRE DE LIEN, qui justement, oeuvre en ce sens...

https://terredeliens.org

  Mais encore faut il que la politique européenne sur ce sujet, change son fusil d'épaule.

https://pouruneautrepac.eu/nos-campagnes/campagne-basta/

 

Ficelle naturelle sisal type 330 traitee pack de 25 kg 6 bobines

Cordes à lieuse, ou bien cordes synthétiques ?

Par Le 08/02/2021

Et oui, on ne lie plus les ballots de paille, ou de foin,  avec cette corde, je suppose, mais avec des cordes sythétiques.

 Et encore, si ça n'était que ça, à present, ils emballent leurs ballots cylindriques ou carrés, dans des films plastiques....

 Comment vous dire ?

 BREF, je pose, là, simplement, de quoi, raccrocher quelques wagons,  relativement à bien des articles, que j'avais rédigés sur ce sujet, depuis 10 ans, environ.

http://sainteaustrebertheavaitellevuleloup.e-monsite.com

http://sainteaustrebertheavaitellevuleloup.e-monsite.com/search/site/?q=agriculture

http://sainteaustrebertheavaitellevuleloup.e-monsite.com/blog/ruralite-amenagement-du-territoire/sauver-notre-patrimoine-c-est-un-moyen-aussi-de-booster-la-ruralite-y-compris-dans-chaque-pays-d-europe.html