Françoise Niel Aubin, artiste.

intégrisme religieux

France Inter consacre une journée entière, aux femmes afghanes.

Par Le 05/10/2021

https://www.franceinter.fr/

Je pose ici, un lien, d'un article, que j'ai redigé, il y a quelques jours, et qui croise les propos, que vient de tenir, cecile Duflot, sur France Inter, en ce qui concerne notamment, l'anachronisme.

http://fnielaubin-artiste.e-monsite.com/blog/bien-etre-dont-la-sante-accessoirement/la-bible-dit-elle-la-verite.html

16 janvier 2022.

 Alors, que je fais la dernière relecture de mon ouvrage sur la toxicité des livres sacrés, je ne resiste pas, au fait de vous offrir le paragraphe, sur l'approche du sacré.

Approches du sacré.

Car c’est là que réside le problème en effet.

Pour certains le sacré c’est Mahomet… Pour d’autres, c’est son père ou sa mère,  pour un autre, ça va être n’importe quel père spirituel, ou mentor homme ou femme, (comment dit on pour une femme, « femmor » ? ou bien « mammor » ?

La question reste entière je vous suggère d’ y réfléchir.

   Par les temps qui courent ,où il semblerait que bien au-delà de moi, bien plus de « mentors femelles », soient plus recommandables que des mentors.

     Si je considère que les images d’un prophète soient éventuellement sacrées, elles le sont moins qu’un simple petit garçon baptisé ou pas, ou une petite fille, baptisée ou pas.

Un être humain dans sa nudité culturelle, c’est un peu comme un oiseau qui vient d’éclore, fraichement sorti de son œuf… Et si possible, pas encore contaminé par la culture dans laquelle il baigne et imposée par ses parents pour le meilleur et hélas aussi, pour le pire.

  Pour moi la Terre entière est véritablement sacrée. Une forêt vierge, primaire, c’est ça le sacré.

   Oui, c’est une évidence… Mon père, c’est sacré, lui qui n’est plus de ce monde et ce qu’il nous a laissé bien plus relativement à certaines valeurs que financièrement… Ma mère aussi, est sacrée, bien plus par les valeurs qu’elle m’a transmises que financièrement.

 Oui, je fais référence à l’aspect financier, parce que je suis fille d’agriculteurs, « qui ont des biens », comme on dit, et que je sais d’autre part, que ça parle à tout le monde.

Et justement j’ai une anecdote à vous raconter sur le sujet.

Puisque pour mémoire, certains musulmans, nous ont reproché par ces caricatures, d’avoir atteint quelque chose de sacré c'est-à-dire leur prophète.


Un jour sur le marché de Pavilly il y a bien des années de cela, alors que je vendais auprès d’une amie de ma maman, des fleurs de mon jardin, pour tâcher de gagner un peu d’argent.

    Mon père, qui était juste génial par plein de points de vue mais qui hélas était particulièrement gauche pour choisir ses «amis ».

Un jour, en fin de marché, un de ses « amis », vint me voir, alors que je remballais…

    Il commençât, figurez-vous à s’en prendre à ma mère en des termes que je qualifierai, moi, de « blasphématoire »…… Du style « vieille folle », enfin bon imaginez donc , je vous passe les détails….

   MOI, BLESSEE, oui, on peut dire ça effectivement. Mais rétrospectivement quand j’y repense, c’est de voir la tête de l’amie de ma mère qui me revient, à côté de qui, je vendais mes fleurs, l’air de dire, « mais qu’est ce qui m’a foutu un pareil connard à jouer un tel jeu avec Françoise »…….

  C’est un fait mon père n’a quasiment jamais su choisir ses amis à l’époque, et entre ma mère, mon frère ainé et moi, qui faisions de notre mieux, le patriarche qu’il était, était bien difficile quelquefois, à négocier.

  Je dois reconnaitre aussi, que ces « amis », faux amis j’entends, mine de rien devant nous, il faisait son possible pour ne pas perdre la face, mais qu’en fait généralement moins il les voyait mieux ils se portait.

  Je dois dire que son discours m’a tellement surprise, que j’ai laissé venir à moi, le pauvre homme avec ses paroles, « gentiment méprisantes et fielleuses », pour mieux reprendre ma respiration.

  Je vous recommande d’en faire autant en pareille circonstance, pour la simple raison que la colère ne mène à rien. Et que de se défendre par le verbe, si laisser filer une minute d’éternité permet de laisser décanter dans le fond du seau verbal, la moindre insulte, votre « rétorque », n’en est, en fait que plus cinglante et plus efficace, puisque non insultante.

Ainsi donc mon cœur battait la chamade certes comme jamais. Je le reconnais.

J’ai fini par lui dire ceci :

   Ecoutez monsieur, que les choses soient bien claires….

 J’ai toujours su, de quelle nature était votre relation vis-à-vis de mon père. Vous avez toujours su le flatter, c’est un fait. Mais en réalité vous êtes très exactement ce que moi je nomme un véritable parasite… J’avais développé je crois, mais je ne me souviens plus.

   Je remonte chez mes parents pour leur expliquer…. Ils se sont mis tous à rigoler, comme c’était pas permis. Et mon père tout rouge, plutôt bouleversé je dois dire, ravi de la crèche, ne boudait pas son plaisir……

   Et moi j’étais là… En rigolant, bien sûr « mais vous vous rendez compte ? 

Non mais quel con, mais comment peut oser faire une chose pareille, non mais quel con, je vous jure », et ils riaient , mais ils riaient….

 Conclusion de l’histoire ?

 Et bien on s’est pris à quelque chose qui pour moi était sacré, je n’ai sorti ni le couteau de boucher, ni la tronçonneuse ni la kalachnikov……

Et j’ai résolu mon problème avec des mots…..

Il s’est trouvé à plusieurs reprises d’ailleurs plusieurs dignitaires religieux dont certains Imams pour expliquer que quand on est  croyant, au pire, on trouve que cette histoire de caricature de Mahomet c’est simplement « dommage »… Et que de croire en Dieu, est d’une certaine façon « bien supérieure à cela ».

C’est en fait, la synthèse de l’expression « la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe »….

   Certains crapauds se transforment en Princes Charmants, et certaines colombes ont visiblement singulièrement oublié d’inspirer les intégristes religieux dont il est question, parce que probablement un gros connard avec sa kalachnikov, l’a descendu….. Provoquant un gros nuage de plumes, mêlée de sang…..

   Quand on voit que ces crétins décérébrés sont allés descendre 12 jeunes garçonnets qui n’avaient commis comme seul crime, que de regarder un match de foot à la TV il y a quelques années……

   Il est clair que ça n’est pas demain la veille, que les colombidés pigeons (entreprises) colombes, ramiers et  tourterelles, risquent de venir y nidifier.

   Le véritable malaise aujourd’hui entre la communauté musulmane et les français, est complexe, pour la raison suivante :

  Une minorité de maghrébins se considèrent comme musulmans, alors qu’ils sont fondamentalistes et minoritaires, et sont en rupture avec le côté strictement religieux et ceux, qui fréquentent effectivement de façon plus assidue la Mosquée et qui sont eux, musulmans, et les premières victimes, de ce ceux que je viens de nommer, le degré d’attachement à leur religion et à leur culture est effectivement à l’image d’une certaine graduation .

 Cette graduation, on peut l’observer, tout autant, dans n’importe quel autre culte.

  J’insiste beaucoup sur ce que je viens de dire, parce que c’est là,  et pas ailleurs, que  se passe aujourd’hui le véritable centre du problème.

   Je le précise, parce que justement, il existe certains qui se prétendent musulmans alors qu’ils ne mettent plus jamais les pieds dans une mosquée, pas plus qu’ils n’ouvrent le coran, d’ailleurs……

  Cela met en évidence, une chose qui existe aussi dans les autres religions du livre, que ce soit chez les juifs, chez les chrétiens, toutes confessions confondues, qui revient à une forme de culpabilité vis-à-vis de ses parents, et donc de la culture qu’on leur a imposée dès leur plus jeune âge,  et qu’ils n’assument pas et donc leur pèse…..

   Nous n’avons pas nous, ni à porter le moindre jugement relativement à ces « graduations » relatives au fait que les enfants et petits-enfants d’immigrés ici en France, choisissent de suivre,  choisissent de ne suivre qu’en partie,  selon ce qui les arrange, ou bien plus du tout cette religion qui leur a été imposée.

  La seule chose qui nous importe ne réside que dans le fait que les discours tenus, dans l’enceinte des mosquées, sur le sol français, ou dans quelques autres édifices religieux, autres que musulmans respectent les lois de la République, dont la liberté d’expression, et la liberté de culte, sont l’un des piliers les plus fondamentaux.