Françoise Niel Aubin, artiste.

HACHETTE

Dans Autrice.

Edition, imprimerie, et pénurie de papier.

Par Le 03/11/2021

Depuis le printemps 2021, mes livres, progressivement, finissent enfin par être édités.

 Le prochain à paraitre, d’ici, quelques jours ou semaines, s’appelle, « la poule aux œufs ne dort que d’un œil », toujours, aux éditions Sydney Laurent.

https://editions-sydney-laurent.fr/brand/francoise-niel-aubin/

 Pour quelle raison fais je le rapprochement, précisément entre mes livres et ce problème, que certains doivent qualifier, je le suspecte, comme étant purement commercial ?

 Et bien, parce que chaque mois environ, je fais désormais un salon du livre en région (dimanche 7 novembre, à Doudeville, en Haute Normandie, pas loin de chez moi), et qu’à chaque salon, j’ai des conversations passionnantes, avec d’autres auteurs, de petites maisons d’éditions, qui font un travail remarquable, auxquelles on ne risque certainement pas de reprocher de manquer de foi en leur mission.

 Et ce qu’ils me racontent, je dois dire, éclaire la filière du livre, sous un angle, que pour tout dire, je n’aurai que peu suspecté…

 Je dis que « que peu suspecté », parce que malgré tout, sur France inter, dans « la grande librairie », notamment, j’en avais déjà eu vent, et pas uniquement au sujet de l’énergie déployée par les librairies, quand le covid, nous était tombé dessus.

 Pour commencer, plusieurs personnes ayant des rôles différents dans la filière, je veux dire auteurs et éditeurs, m’ont expliqué que certaines librairies, subissaient un véritable harcèlement, ou étaient dépendants, des plus gros éditeurs, pour dire plus clairement, HACHETTE, qui fait partie du groupe Lagardère, certains libraires pour des raisons de survie, se retrouvant pieds et poings liés je suppose, avec le groupe, recevant des cartons et des cartons de livres à mettre en premier plan sans même avoir eu le droit de regard sur les auteurs, qu’ils auraient pourtant, préféré mettre en avant, alors, qu’on leur en impose d’autres, « plus vendeurs »….

 Ce qui en résulte réside dans le fait que les auteurs édités par des éditeurs « moindres », quant à ce qu’ils pèsent commercialement, ne peuvent donc pas prétendre faire leur trou, comme on dit…

 En somme, les petites maisons d’édition ont toutes les peines du monde, à se voir mises en avant, alors que leur travail est de tout premier ordre, face au mastodonte HACHETTE.

 Un mastodonte, qui s’appelle HACHETTE,  hache, tronçonneuse, scie égoïne, scie sauteuse, comme il vous paira, décidément, ça ne s’invente pas, quand on parle d’industrie du bois et de la filière livre.

 Ensuite, il m’a été rapporté aussi que certaines librairies, qui font faillite, ferment du jour au lendemain, sans que les éditeurs n’en soient avisés, sans que le stock de livres, ait pu avoir été réacheminé, chez les éditeurs, arrivant donc, je suppose, au pilon comme pâte à papier, ce processus n’arrivant pas de façon systématique cependant, mais se produisant encore, cependant.

 Sur ce point, le pense que le ministère de la culture, devrait intervenir, pour qu’au minimum, le prix de l’impression soit assuré, et que les créanciers soient payés, les livres non détruits, en tout cas, alors, que parallèlement, tout le monde s’accorde à reconnaitre, que le milieu associatif est demandeur, d’offrir une palette d’auteurs et d’ouvrages les plus larges possible, au bénéfice de ceux qui ne peuvent pas s’en acheter, quelquefois…

 Je veux dire, que dans l’ensemble de la filière livre là, il y a un vrai problème de perméabilité, entre l’industrie du livre et le milieu associatif, au point que je considère qu’une structure devrait être crée, qui fasse la jonction, entre les deux sans que le commercial, n’ait la main mise sur le processus, et voir ces livres arriver au pilon….

 Il y a là, quelque chose d’absolument révoltant, dans un pays comme la France qui se gargarise d’être la patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression, alors qu’on stigmatise, à juste titre, des dictatures où l’on brûle les livres, mais où, pour des raisons purement commerciales, ici, en France, on envoie des cartons de livres neufs au pilon, sous le seul prétexte purement commercial. Désolée, mais cette logique m’échappe complètement.

 Ensuite, il y a désormais, le problème de la pâte à papier, qui manque désormais, et où l’on observe que là encore, ce sont les gros groupes, qui ont la priorité, puisque pour des raisons, de trésorerie, ils ont été les seuls, à avoir pu anticiper les achats de bobines de papier, en prévision de la pénurie…. !

 Ma parole, ou se croirait en Manche, dans le conflit au sujet de pêche artisanale, entre Royaume Uni et France, actuellement…

 Pourquoi, au moindre problème, c’est toujours ceux qui ont les reins les moins solides qui trinquent ?

Pour ce qui concerne la difficulté qui va s’accentuer, de plus en plus, au sujet de la filière bois, entre la demande de pâte à papier, et l’industrie du bois, je pense qu’il faut envisager désormais, de fabriquer du papier, avec  d’autres sources.

 Certains diront, « c’est passager »… Que nenni, ce problème va aller en croissant proportionnellement, alors que le bois est sollicité, à juste titre dans le bâtiment, ainsi que dans l’industrie de l’emballage.

 Comment faire ?

 Une filière à étudier, peaufiner, et installer, réside dans le recyclage du textile, et plus précisément du coton…. Je suis incapable de vous préciser, si le fait que des matériaux synthétiques, entrant dans la composition, de certains tissus, sont un obstacle ou pas, au fait d’en faire du papier.

 Mais du coton, seul, pour moi, ça ne fait aucun doute.

 Je sais que certains textiles sont recyclés pour l’isolation, dans le bâtiment.

 Il faut n’utiliser si possible, que du coton blanc et recyclé, pour ne pas avoir à la blanchir.

 Je sais, que sur le plan artisanal, ça existe depuis longtemps, mais de là, à prétendre que ça puisse être envisagé, à plus grand échelle, je n’en sais rien.

 Alors, je sais, certains me diront, « et le numérique », lire, sur une tablette », etc…

 Je viens de sortir un livre, qui s’appelle, « addictions, prendre le mal, à la racine », et si l’addiction aux écrans, est un problème croissant, il faut bien reconnaitre que l’objet livre, représente une des parades les plus sûres, pour y faire face…

 Pour information, quand je discute avec des lecteurs, bien peu sont adeptes du livre numérique, excepté peut être, quand ils voyagent.

 Prendre un livre, fermer son portable, et rester dans le silence, pour faire une pause, reste un des moyens les plus sûrs, pour ne pas perdre la boule…

 Pour ce qui concerne la mainmise de l’industrie du papier, par l’industrie de l’emballage, pour fabriquer les cartons, c’est uniquement une question de volonté politique, et pas d’innovation, dont il est question.

 En effet, de véritables petits génies aujourd’hui, ont mis au point certains emballages postaux, parfaitement réutilisables, il suffit alors de légiférer pour les rendre obligatoires.

 Un arbre, ça ne pousse pas du jour au lendemain, je le rappelle, le risque sur le plan écologique, qui plus est, réside dans le fait que certains propriétaires de bois, soient tentés d’intensifier plus encore, l’industrialisation de la forêt en monoculture, ce qui sur le plan écologique, est un non-sens évident, parce que seule la polyculture, ou l’agroforesterie sont dignes de soutenir une faune diversifiée, par une biodiversité, respectée.

Dans Autrice.

Edition, imprimerie, et pénurie de papier.

Par Le 03/11/2021

Depuis le printemps 2021, mes livres, progressivement, finissent enfin par être édités.

 Le prochain à paraitre, d’ici, quelques jours ou semaines, s’appelle, « la poule aux œufs ne dort que d’un œil », toujours, aux éditions Sydney Laurent.

https://editions-sydney-laurent.fr/brand/francoise-niel-aubin/

 Pour quelle raison fais je le rapprochement, précisément entre mes livres et ce problème, que certains doivent qualifier, je le suspecte, comme étant purement commercial ?

 Et bien, parce que chaque mois environ, je fais désormais un salon du livre en région (dimanche 7 novembre, à Doudeville, en Haute Normandie, pas loin de chez moi), et qu’à chaque salon, j’ai des conversations passionnantes, avec d’autres auteurs, de petites maisons d’éditions, qui font un travail remarquable, auxquelles on ne risque certainement pas de reprocher de manquer de foi en leur mission.

 Et ce qu’ils me racontent, je dois dire, éclaire la filière du livre, sous un angle, que pour tout dire, je n’aurai que peu suspecté…

 Je dis que « que peu suspecté », parce que malgré tout, sur France inter, dans « la grande librairie », notamment, j’en avais déjà eu vent, et pas uniquement au sujet de l’énergie déployée par les librairies, quand le covid, nous était tombé dessus.

 Pour commencer, plusieurs personnes ayant des rôles différents dans la filière, je veux dire auteurs et éditeurs, m’ont expliqué que certaines librairies, subissaient un véritable harcèlement, ou étaient dépendants, des plus gros éditeurs, pour dire plus clairement, HACHETTE, qui fait partie du groupe Lagardère, certains libraires pour des raisons de survie, se retrouvant pieds et poings liés je suppose, avec le groupe, recevant des cartons et des cartons de livres à mettre en premier plan sans même avoir eu le droit de regard sur les auteurs, qu’ils auraient pourtant, préféré mettre en avant, alors, qu’on leur en impose d’autres, « plus vendeurs »….

 Ce qui en résulte réside dans le fait que les auteurs édités par des éditeurs « moindres », quant à ce qu’ils pèsent commercialement, ne peuvent donc pas prétendre faire leur trou, comme on dit…

 En somme, les petites maisons d’édition ont toutes les peines du monde, à se voir mises en avant, alors que leur travail est de tout premier ordre, face au mastodonte HACHETTE.

 Un mastodonte, qui s’appelle HACHETTE,  hache, tronçonneuse, scie égoïne, scie sauteuse, comme il vous paira, décidément, ça ne s’invente pas, quand on parle d’industrie du bois et de la filière livre.

 Ensuite, il m’a été rapporté aussi que certaines librairies, qui font faillite, ferment du jour au lendemain, sans que les éditeurs n’en soient avisés, sans que le stock de livres, ait pu avoir été réacheminé, chez les éditeurs, arrivant donc, je suppose, au pilon comme pâte à papier, ce processus n’arrivant pas de façon systématique cependant, mais se produisant encore, cependant.

 Sur ce point, le pense que le ministère de la culture, devrait intervenir, pour qu’au minimum, le prix de l’impression soit assuré, et que les créanciers soient payés, les livres non détruits, en tout cas, alors, que parallèlement, tout le monde s’accorde à reconnaitre, que le milieu associatif est demandeur, d’offrir une palette d’auteurs et d’ouvrages les plus larges possible, au bénéfice de ceux qui ne peuvent pas s’en acheter, quelquefois…

 Je veux dire, que dans l’ensemble de la filière livre là, il y a un vrai problème de perméabilité, entre l’industrie du livre et le milieu associatif, au point que je considère qu’une structure devrait être crée, qui fasse la jonction, entre les deux sans que le commercial, n’ait la main mise sur le processus, et voir ces livres arriver au pilon….

 Il y a là, quelque chose d’absolument révoltant, dans un pays comme la France qui se gargarise d’être la patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression, alors qu’on stigmatise, à juste titre, des dictatures où l’on brûle les livres, mais où, pour des raisons purement commerciales, ici, en France, on envoie des cartons de livres neufs au pilon, sous le seul prétexte purement commercial. Désolée, mais cette logique m’échappe complètement.

 Ensuite, il y a désormais, le problème de la pâte à papier, qui manque désormais, et où l’on observe que là encore, ce sont les gros groupes, qui ont la priorité, puisque pour des raisons, de trésorerie, ils ont été les seuls, à avoir pu anticiper les achats de bobines de papier, en prévision de la pénurie…. !

 Ma parole, ou se croirait en Manche, dans le conflit au sujet de pêche artisanale, entre Royaume Uni et France, actuellement…

 Pourquoi, au moindre problème, c’est toujours ceux qui ont les reins les moins solides qui trinquent ?

Pour ce qui concerne la difficulté qui va s’accentuer, de plus en plus, au sujet de la filière bois, entre la demande de pâte à papier, et l’industrie du bois, je pense qu’il faut envisager désormais, de fabriquer du papier, avec  d’autres sources.

 Certains diront, « c’est passager »… Que nenni, ce problème va aller en croissant proportionnellement, alors que le bois est sollicité, à juste titre dans le bâtiment, ainsi que dans l’industrie de l’emballage.

 Comment faire ?

 Une filière à étudier, peaufiner, et installer, réside dans le recyclage du textile, et plus précisément du coton…. Je suis incapable de vous préciser, si le fait que des matériaux synthétiques, entrant dans la composition, de certains tissus, sont un obstacle ou pas, au fait d’en faire du papier.

 Mais du coton, seul, pour moi, ça ne fait aucun doute.

 Je sais que certains textiles sont recyclés pour l’isolation, dans le bâtiment.

 Il faut n’utiliser si possible, que du coton blanc et recyclé, pour ne pas avoir à la blanchir.

 Je sais, que sur le plan artisanal, ça existe depuis longtemps, mais de là, à prétendre que ça puisse être envisagé, à plus grand échelle, je n’en sais rien.

 Alors, je sais, certains me diront, « et le numérique », lire, sur une tablette », etc…

 Je viens de sortir un livre, qui s’appelle, « addictions, prendre le mal, à la racine », et si l’addiction aux écrans, est un problème croissant, il faut bien reconnaitre que l’objet livre, représente une des parades les plus sûres, pour y faire face…

 Pour information, quand je discute avec des lecteurs, bien peu sont adeptes du livre numérique, excepté peut être, quand ils voyagent.

 Prendre un livre, fermer son portable, et rester dans le silence, pour faire une pause, reste un des moyens les plus sûrs, pour ne pas perdre la boule…

 Pour ce qui concerne la mainmise de l’industrie du papier, par l’industrie de l’emballage, pour fabriquer les cartons, c’est uniquement une question de volonté politique, et pas d’innovation, dont il est question.

 En effet, de véritables petits génies aujourd’hui, ont mis au point certains emballages postaux, parfaitement réutilisables, il suffit alors de légiférer pour les rendre obligatoires.

 Un arbre, ça ne pousse pas du jour au lendemain, je le rappelle, le risque sur le plan écologique, qui plus est, réside dans le fait que certains propriétaires de bois, soient tentés d’intensifier plus encore, l’industrialisation de la forêt en monoculture, ce qui sur le plan écologique, est un non-sens évident, parce que seule la polyculture, ou l’agroforesterie sont dignes de soutenir une faune diversifiée, par une biodiversité, respectée.