Un film vient de sortir, qui aborde la paternité. Il n'est pas le premier.
Je ne l'ai pas vu encore, mais je vais aller le voir. https://www.noecinemas.com/yvetot-arches-lumiere/film/574708/video/20605108/
J'ai écrit un livre sur le masculinisme, que vous allez bientôt pouvoir vous procurer de nouveau, actualisé, en suivant ce lien : https://librairie.nombre7.fr/2067_francoise-niel-aubin
Certains peuvent se demander alors, quelle relation il existerait, entre l'un et l'autre.
Il réside dans le fait qu'aujourd'hui, chez les masculinistes, alors qu'on peut observer que certains hommes ignorent purement et simplement que ce mouvement existe, et ce qu'il represente sur le plan sociétal et politique, la position, "bien plus qu'arque bouttée", vis à vis des femmes, n'a pour seule raison d'être, que d'avoir à régler des conflits intérieurs, qui sont propres à leurs histoires passées, et dont ils n'ont pas encore fait le deuil, ou qui sont restées conflictuelles.
Les conflits que j'évoque ici, d'ailleurs, ne relèvent pas toujours de leurs histoires personnelles, mais aussi potentiellement, de leurs parents ou grands parents, quelquefois, quand on sait, qu'un quelconque traumatisme, laisse des traces, dans l'ADN, sur trois générations.
Une constante est observable, selon le regard des psy sur le sujet, qui réside dans le fait que les masculinistes, dans la majorité des cas, ont souffert eux même d'avoir, un père absent, ou en tout cas, fortement ou tres fortement déficient....
Ceci, expliquerait celà.
Seulement voilà, jusqu'à preuve du contraire, ça n'est pas en s'en prenant aux femmes, et donc aux enfants, dans une relation aussi toxique qu'horizontale, dans les faits, qu'on peut compenser une déficience paternelle qui serait apparue dans l'arbre généralogique, et c'est donc parfaitement inutile, de prétendre régler ce problème purement généalogique, en attaquant de toute les façons possibles, et imaginables, les femmes dans leur ensemble....
Car si on ne nait pas mère "on le devient", on peut observer aussi, qu'on ne nait pas père, "on le devient", et qu'il appartient aux hommes, d'avoir une attitude respectable, vis à vis de leurs amies, compagnes, épouses, soeurs ou mères, pour inspirer la confiance, là, où trop de femmes, aujourd'hui, payent de leur vie, la lâcheté de certains hommes, pour ne pas avoir le courage de faire face à leurs resonsabilités, que ce soit vis à vis des femmes, ou que ce soit en tant que pères, vis à vis de leurs enfants.
Ca peut être difficile de devenir père, au delà d'être le père biologique, et ça l'est d'autant plus, qu'on n'ait pas reçu affectivement, les bagages necessaires, dans sa propre enfance, ceci ne fait aucun doute, et aucune femme féministe, digne de ce nom, n'est assez stupide, pour nier une telle evidence....
Nous les femmes, de notre côté, avons, nous aussi, ce même problème, sachez le...
Et si la nature est faite de telle sorte, qu'à la suite d'un acte sexuel, qui dans l'ideal, devrait s'appeler, "faire l'amour", ce qui, helas, n'est pas toujours le cas, pour les hommes, il existe un moyen, de diminuer de façon fort significative le risque d'avoir à cette occasion, fait, un enfant, ça s'appelle, UN PRESERVATIF....
Dans mon ouvrage, sur le masculinisme, j'aborde la relation hommes femmes, sous l'angle de la parntalité, et demontre, comment, un mascuniste, en aucune façon, ne peut être, que ce que j'appelle "un bon père"....
Dans mon ouvrage sur la parentalité, le sujet est aussi abordé, quand je pointe le fait qu'on aborde souvent le manque d'enfants, quand c'est la femmes qui ne parvient pas à procréer, mais que le manque d'enfants, dans la souffrance qui est induite, quand il s'agit du père n'est jamais abordée, ce qui me semble anormal...
On ne peut pas exiger des hommes qui soient toujours à la hauteur, quand ils deviennent pères, et ignorer la souffrance qui est induite, quand pour diverses raisons, ils ne peuvent le devenir, qu'il s'agisse de non fecondité au sens médical du mot, ou qu'il s'agisse des problèmes induits dans la paternité, lors des séparations, ou des divorces.
Qu'on soit homme, ou qu'on soit femmes, en tant que féministe, je revendique de voir les hommes respectés dans leur paternité, autant que les femmes, doivent l'être dans leur maternité.