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Acttualisation, de « masculinisme », chez nombre 7 éditions.
Par
apifnielaubin
Le 26/11/2025
A Intercaler après le chapitre nommé, « féminisme repanti », les deux chapitres, à la suite.
Au-de là dela mysoginie et du sexisme.
Pour certains maculinistes, c’est bien là le drame, ce qu’ils ont dans leur pantalon, leur sert d’identité première…
Que dire alors, d’un homme qui serait impuissant, infécond, ou qui n’éprouverait aucun besoin de collectionner les conquêtes, si ce n’est dans leur esprit, qu’il ne serrait pas « un homme ».
C’est là, une position aussi stupide, immature, et irrecevable, que de considérer qu’une femme, ne serait pas une femme, si elle n’a plus d’utérus, ou que pour n’importe quelle raison, elle n’ait jamais donné la vie.
On me dira, ce que je peux comprendre, qu’hélas, dans l’inconscient collectif, c’est effectivement le cas.
Certes, mais il est temps à présent de s’éloigner de ces à priori.
Je suis sidérée d’entendre que dans leur esprit, un homme ne doit jamais se laisser aller à ses émotions. Nous sommes là, dans un idéal version James Bond années 50, ou si vous préférez, le gladiateur, l’homme fort (physiquement), etc….
Leur théorie, serait que maîtrisant ses émotions, il maîtriserait son environnement, pour ne plus souffrir….
Consternée je suis, oui, comme Dark Vador, qui est aussi gris que le peu d’ambition, d’un aussi beau monsieur, « bien décoratif », au point que je le verrai bien mannequin, ou « homme objet »…
En effet.
Il n’est question dans son discours, que d’apparence et uniquement d’apparence.
En effet, le fait qu’un homme donne l’apparence de maîtriser ses émotions, ne signifiera jamais qu’il ne les ressente pas.
Ensuite, l’hypothèse selon laquelle il ne les montrerait pas, n’a aucune conséquence, sur son environnement.
Quand il prétend qu’y parvenant potentiellement, il souffrirait moins, là encore je suis consternée par le peu d’attention, qu’il peut prêter à des exemples, pourtant plus que criants, quand on observe, les profils de certains soldats qui subissent les chocs post traumatiques, et qui pour des raisons qu’on peut comprendre, tentent à juste titre sur les scènes de guerre, parce que les vivant « en live », pour préserver l’entente entre soldats, (dont des femmes), ne laissent rien paraître…
« Justement, me direz-vous ».
Justement quoi ? Les soldats «justement », ne sont pas dans le déni de ces souffrances là, et sont faits de chair et de sang, et que d’accepter temporairement, de ne pas montrer ses faiblesses, ne signifie pas, qu’ils les renient par principe, contrairement, aux masculinistes.….
la vie de tout les jours, justement, quelque soit l’endroit, n’est pas comparable à la situation, de soldats qui sont en mission, conditions qui induisent, de retenir ses émotions.
La vie de tous les jours, n’est pas une situation de guerre.
Il est à noter d’autre part, que les prisons françaises étant occupées par des hommes, en très grande majorité, touts crimes et délits confondus, c’est dans l’immense majorité des cas, par un manque de communication dont les hommes se rendent coupables, entièrement lié au fait de ne pas assumer leurs émotions, que se trouvent l’origine de leurs crimes et délits.
Je suis surtout consternée par cette théorie qui exclue purement et simplement, le rôle que l’homme est sensé avoir vis-à-vis de son prochain, notamment, et pas uniquement dan le cadre de la paternité, ou de la famille…
Il conclue en disant, « pour souffrir moins », en ne parlant, que de lui…
Où serait donc passé cette forme d’altruisme, dont potentiellement on serait en droit, « nous qui ne sommes pas hommes », d’attendre d’eux une quelconque bienveillance ?
Je veux dire, que….
Quand les masculinistes cherchent à remettre en cause, un rôle trop important, qui reviendrait aux femmes, encore faudrait il démontrer par les actes, qu’ils en seraient dignes….
Je plains les hommes bien, les hommes de bonne volonté, qui entendent des discours aussi affligeants sur leurs semblables….
Ça semble anodin, comme ça, mais un masculinisme, qui justifie le fait de maîtriser ses émotions, dans l’objectif d’atteindre une souffrance moindre, LUI, se disqualifie simplement du rôle qu’il aurait à jouer, dans la société toute entière, parce que ça trahit, son handicap, face au phénomène d’empathie indispensable dans la bienveillance….
Il est expliqué ensuite, que maîtrisant son environnement, enfin, le croient ils, ils sont plus à même d’apporter aux autres….
Mais pour apporter aux autres, précisément, il faut se soucier ce que nous attendons d’eux.
Il y a quelques jours, on voyait à la télévision, un extrait d’une émission aux USA, qui montrait Donald Trump, lors d’un versement d’argent pour sa fondation, ce que font toujours les gens très riches, pour compenser leur culpabilité d’être plus riches, et donc d’enfoncer les pauvres.
Excusez, moi, Donald Trump, c’est encore autre chose, lui, ne culpabilise même pas.
BREF, un enfant donc, un petit garçon, attendait sagement sur le côté, tout près de lui, un geste simple, juste un petit bisou, «un hug », un signe que Trump, était sensé lui montrer.
A trois reprises, le pauvre gamin gominé comme un premier communiant, s’est pris un râteau, en se penchant vers lui, et le masculiniste en chef a du se faire rappeler à l’ordre pour enfin, consentir à lui faire un petit baiser…
Car il est bien là le vrai problème, c’est que si l’image de l’homme invincible, sans peur et sans reproche, qui donne l’apparence d’un bloc de marbre ne fait plus recette dans l’opinion public, c’est précisément parce qu’on attend de lui, qu’il assume potentiellement certaines faiblesses, de telle sorte, qu’on puisse s’identifier à lui.
Pourquoi ? Pour pouvoir communiquer, parler, dire, ce qui ne va pas…
A chaque fois, je dis bien à chaque fois, qu’un fils ou qu’une fille, est en conflit avec son père, c’est toujours, par un défaut de communication, ceci est vrai, à 95%....
Ors, pour communiquer avec ses enfants, ou avec qui que ce soit d’autre d’ailleurs, la seule voie qui débloque la communication, passe obligatoirement par le fait d’assumer ses émotions, ce qui ne signifie nullement d’ailleurs, qu’elles soient perceptibles de façon outrancière.
On ne reproche pas aux masculinistes, de ne pas pleurer, pour information, mais de manquer de courage, quand il s’agit de reconnaître, qu’ils sont touchés ou émus, par quelque chose, qui les ramène, sur le plancher des vaches de l’humanité, ce qui est différent.
Certains trouvent peut être étrange, ou surprenant, que je rattache, le masculinisme à la paternité.
J’ai de bonnes raisons pour cela, quand j’observe, pour commencer, que la raison d’être du masculinisme, réside le plus souvent dans des conflits non réglés, entre hommes et femmes, au sein du couple, dont hélas les enfants sont le plus souvent les victimes collatérales, avec pour conséquence, des pères qui sont démissionnaires….
C’est la première raison.
La seconde raison, c’est qu’un certain Jean Marc Savoie, qui a travaillé sur le masculinisme, dans le cadre associatif, témoigne du fait, que dans leur très grande majorité, les jeunes hommes, qui revendiquent d’être masculiniste, sont des hommes qui ont eu des pères démissionnaires ou défaillants .
Enfin, j’ai vu confirmé la théorie que j’avance, dans les chapitres qui précédent, et qui démontrent que les masculinistes ont un vrai problème d’estime de soi, simplement….
Parce qu’ils ne parviennent pas à s’aimer suffisamment, en temps qu’être humains, (on ne parle pas de genre, là), ils choisissent des boucs émissaire, parce que simplement « il faut bien qu’il y ait un coupable ».
Position, qui soit dit en passant, recoupe très exactement, avec les théories non dites, des extrêmes droites, partout dans le monde, quand ils discriminent, LGBT, migrants, ou n’importe quelle autre communauté.
Parce que précisément, si les extrêmes droites, partout dans le monde, font leurs choux gras idéologiquement dans l’antiféminisme, c’est bien du côté masculiniste alors, qu’ils tentent aussi, de rechercher des soutiens.
Handicapés de l’empathie….
C’est une conséquence, du fait de refuser d’assumer ses émotions, et c’est grave…..
Objectivement, on l’observe par des profils d’hommes qui discriminent les femmes, au point de cautionner les violences qui leur sont faites, et d’appliquer dans la loi, s’ils arrivent au pouvoir ces principes.
Ainsi, on observe que vladimir poutine, qui semble aux yeux des masculinistes, un homme respectable, dépénalise les violences faites aux femmes.
Nous revenons bien hélas alors, dans les années 50 comme ils le disent, non pas au cinéma, mais dans la vie réelle.
Les « incels », comme ils se nomment (involontaires célibataires), se posent en victimes….
Je suis divorcée, depuis environ 20 ans, j’ai refait ma vie seule, et en tant que femme, je suis soucieuse de mon prochain , raison principale qui justifie que j’écrive des livres, mais il ne me viendrait pas l’idée d’incriminer qui que ce soit, pour justifier le fait que je n’ai jamais « refait ma vie », comme on dit, au sens conventionnel du mot….
Ha, oui, c’est vrai, j’ai une vision du rôle de l’individu, beaucoup plus large, que visiblement peut l’avoir un masculinisme qui ne brille visiblement que par son manque d’imagination, et son manque d’inventivité.
Qu’est ce qu’on fait de sa vie ?
Quel objectif poursuit-on dans son existence ?
Comment peut on avoir l’esprit aussi étroit, qu’on serait incapable d’envisager l’avenir, qu’en étant en couple, avec quelqu’un de l’autre sexe, dans un schémas tellement conventionnel, qu’on en arrive à avoir la nausée, par le poids qu’il représente…..
« Ha, on la surprends, ENFIN, à cracher, sur la famille traditionnelle… ».
Ho que non, les statistiques ainsi que mon cheminement personnel y suffisent largement, et ceci après une dizaine d’années de psychothérapie…..
D’une part, loin de moi, le fait de renier ma vie antérieure, si conforme au modèle dont je parle là, au point que je fus femme au foyer, pendant vingt ans.
J’ai la plus grande admiration face à ceux qui se lancent dans l’aventure, que la famille traditionnelle soit catho ou ne le soit pas…
Je sais aussi qu’à chaque fois qu’un enfant est abusé sexuellement, dans 80% des cas, le coupable se trouve au sein de sa propre famille, ou de son entourage…..
Imaginez vous, qu’un enfant abusé, face à un père qui reste de marbre, pour ressembler à James Bond, et qui bave devant « un homme un vrai », a d’autant moins de chance de parvenir à inspirer confiance, dans l’objectif de recevoir les confidences de cet ordre, de la part d’un de ses enfants.
Alors oui, le masculinisme, n’est pas l’ennemi des femmes uniquement, mais bien aussi celui des enfants.
Moi, qui me trouvais bien consensuelle sur le sujet, je me surprends à prendre, une attitude plus mordante…..
C’est qu’on ne nous laisse guère le choix, à nous les femmes, visiblement, si l’on en croit la progression de ces idées, dans l’opinion public, dans chaque pays d’Europe.
A rajouter, à la fin, du livre, comme avant dernier chapitre, avant celui nommé, « Désormais, EPE », qui sert de conclusion.
Le masculinisme face à la famille.
La famille évolue, la loi doit s’adapter.
C’est ce quelle fait, déjà, quand, depuis le 17 mai 2013, la loi française autorise le mariage homosexuel.
Grâce à cette loi, par exemple, un couple homosexuel, qui vivait en concubinage, jusque là, et qui élevait un ou des enfants, par ce mariage, en cas de décès d’une des deux parents, le droit à la parentalité du parent survivant, est désormais respecté.
Aujourd’hui, par contre, ce que l’on observe, c’est une explosion des séparations, puis des divorces, quand le couple s’est marié, dans un pourcentage qui induit, que dans une classe d’école, et depuis plusieurs décennies déjà, les enfants dont les parents sont encore ensembles, mariés ou pas, sont largement minoritaires.
Une des conséquences de ce fait, c’est l’explosion en nombre des familles monoparentales, qui combiné à l’explosion de la précarité sociale, elle-même induite par un droit du travail abîmé, combiné à des problèmes de logements d’une grande gravité, ont mené les politiques, à vouloir créer un statut, de parent monoparental.
Nous avons hâte de voir ce statut voir le jour.
Le non dit, qui apparaît largement, par contre, dans les partis d’extrême droite, si ce n’est chez les politiques eux même, mais plutôt, vers la base, réside dans la recrudescence de la valorisation du statut de la femme au foyer.
Tout ce qui peut s’opposer à la libération de la femme, et à la renvoyer à son ventre, et uniquement à cela, est bon à prendre.
Mais depuis l’avènement de du mouvement metoo, les séparations, puis les divorces, la situation se complique plus encore, si l’on observe que de plus en plus de femmes, refusent de persister à partager la vie d’un homme, qui lui manque de respect, au point d’avoir peur de lui….
Là encore politiquement, le non dit est clair….
Ce qui est bien là une prouesse, pourtant, pour un non dit…
En somme, la réalité, sans être verbalisée, serait de suggérer qu’une femme, victime de violences, serait davantage gagnante, à demeurer auprès d’un homme violent, y compris ses enfants, et que ceux qui par l’intermédiaire de metoo, et autres mouvements féministes, revendiquent le respect de la femme et des enfants, seraient bien inspirés de se taire, dans le seul et unique objectif, de sauver la sacro sainte famille traditionnelle….
Vous en doutez ?
Et bien observez donc, qui, politiquement, soutien les partis d’extrême droite…
Quelle position, ils adoptent face à metoo ?
Quelle est leur position, face au mariage homosexuel ?
Et quand on leur répond que sur cent enfants, qui sont victimes d’incestes ou de pédophilie, dans 80% des cas, c’est dans l’entourage proche, et dans la famille « traditionnelle », que ces actes de produisent, il n’y a plus personne.
Pourquoi ?
C’est qu’à leurs yeux, la souffrance d’un enfant et de sa mère, donc, aussi, par extension, à moins que ça ne soit l’inverse, ne pèse pas bien lourd, ou plus précisément, que c’est le cadet de leurs soucis.
On pourrait me répondre, qu’il arrive aussi quelquefois, que ce soit la maman qui est maltraitante, ce qui arrive, effectivement.
Mais majoritairement, quand il y a violences physiques, ce sont les hommes, qui portent les coups, bien plus que les mères, n’en déplaise à ces messieurs.
Et quand un homme est violent, avec la mère, sur le plan psychologique, c’est infiniment destructeur pour l’ensemble de la famille, parce que des parents maltraitants, et le père, plus encore, quand il s’en prend, à sa compagne, ou son épouse, et donc à la mère, il détruit l’aspect protecteur et sécurisant qu’il est sensé apporter à l’enfant.
D’une certaine façon, et ceci n’est pas qu’un prisme personnel, je le précise, quelqu’homme que ce soit, qui lève la main sur son enfant, et ou sur la femme ou compagne, tue littéralement le père, qu’il est pour ses enfants.
Aujourd’hui, là, au moment où je vous parle, entre 2022 et 2023, les intentions de placement décidées par des juges aux affaires familiales, d’enfants en souffrance, ont augmenté de 20%.....
Je ne vous parle pas là, que du nombre de signalements, mais bien au contraire, de cas où les faits sont jugés suffisamment graves, pour décider de retirer l’enfant à ses parents, imaginez donc.
Il arrive, et ça ne fait aucun doute, que pour certains enfants, il s’agisse de couples recomposés, situations induites aussi précisément, par des situations de parents monoparentaux, qui, lassés de souffrir socialement, avec par exemple des pensions alimentaires non versées, se mettent en couple, peut être, un peu trop rapidement.
Que faire alors, pour parvenir à aider ces femmes, à se protéger et protéger leurs enfants ?