Françoise Niel Aubin, artiste.

ENA

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Jean Zay, précurseur d'André Malraux, sur le démocratisation, de l'art, sous toutes ses formes.

Par Le 19/11/2024

Alors que je suis en train de peaufiner la dernière relecture de mon ouvrage qui va s'appeler, "peintre du dimanche" qui devrait sortir début 2025, j'explique les raisons qui justifient que j'éprouve le besoin de faire des estampes numérigraphiques de mes tableaux.

  Mon objectif réside dans le fait de rendre mon travail le plus abordable possible, pour les budgets les plus modestes.

  Tout le monde croit que la démocratisation de ce qui est artistique, serait une invention d'André Malraux, ministre de la culture, ce qui est faux.

  Bien avant lui, mais surtout, dans un contexte politique beaucoup plus difficile, puisqu'il s'agit de la seconde guerre mondiale, un ministre, lui, aussi, mais de l'éducation nationale, a été l'auteur de ces théories, ou plus précisément le défensseur de ces valeurs, qui aujourd'hui pourtant, nous semblent si "naturelles".

  Alors qu'aux USA, un ancien participant d'émissions de télérealité, qui ne brille que par sa médiacrité, vient d'être élu pour la seconde fois aux USA, et que certains sous estiment la gravité de ce que ce phénomène là, risque d'induire, on observe, par le biais des réseaux sociaux, les defensseurs et partis d'extrême droite, gonfler le torse, et remettre en question des valeurs humanistes, comme le féminisme, et tout ce qui relève de la plus élémentaire tolérance, vis à vis des différences, quelles que soit leurs natures.

   Ors, cet homme, d'une incroyable valeur, en veritable precurseur, à l'époque fût assassiné par la milice sur les ordres de Pétain, ce qui en dit bien long sur ce que représente la culture, encore aujourd'hui, dans les mouvances d'extrême droite, partout dans le monde.

https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001718/jean-zay-un-symbole-de-la-republique-emprisonne-par-vichy-et-assassine-par-la-milice.html

 Je tiens à remercier particulierement, la ville de Barentin, (ou j'ai été scolarisée, au collège Catherine Bernard), pour avoir à plusieurs reprises, consacré différentes retrospectives sur son histoire, son parcours, et son oeuvre politique.

 Il fallait bien à un moment, rendre à César, ce qui était à César.

 Dans le petit reportage que nous voyons sur Lumni, il est touchant d'entendre ses filles.

 Mais il n'est pas précisé que jusqu'au bout, je dirai, jusqu'à son dernier souffle, il a fourni un travail considérable, en écrivant, donc en continuant à travailler, dans l'enceinte de la prison.