Françoise Niel Aubin, artiste.

édition

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"Peintre du dimanche", pourquoi, les illustrateurs sont ils aussi mal rémunérés ?

Par Le 29/11/2024

 Alors que ce livre doit sortir, au printemps 2025, en arpentant les salons du livre, y compris ceux que je fréquente, en tant qu'autrice, nous discutons beaucoup, et chacun partage ses préoccupations, ce qui est bien legitime.

 Un jour, il y a plusieurs années, on m'a fai sa voir, que l'illustration, etait vraiment sous considrée, par l'edition, pour tout dire, de veritables creve la faim..;

 Et si j'en crois, et ce que j'observe aussi, dans le discours de certains auteurs, leur mepris, vis à vis d'eux, est parfaitement conforme, au peu de remunaration, qu'on leur octroie...

 Est ce que c'est pare qu'ils sont deconsidérés, qu'ils sont mal payés ?

Ou est ce  parce qu'ils sont mal payés, qu'ils sont aussi mal considérés ?

 pour le coup, je suis un peu etrangere au probleme, si jobserve, qu'en tant qu'autrice, je ne travaille absolument pas (encore ?), dans le livre jeunesse..;

 Alors, j'ai eu une idée.

 Je suis tres sensible à l'image, ce qui est bien la moindre des choses, quand on est artiste peintre.

 Quand je vois des livres jeunesse, qui n'ont que de pietres illustrations, pour tout dire, quelquefois, vraiment mauvaise, ça me fout en petard, je dois dire.

 Mais comment, revendiquer, de travailler, avec des illustrateurs, qui ont un bon niveau, quand on refuse de les remunérer ?

 Alors, je me suis penchée sur le problème, sérieusement, pour avancer une idée, qui permettrait à l'illustrateur d'être rémunéré plus correctement, selon l'importance que revêt l'illustration, comparativement à la valeur du texte....

 Je vous copie colle le texte, qui est dans mon livre à paraitre.

 

"Le vrai problème réside dans le fait qu’aux yeux de la loi, dans le calcul de la rémunération, justement, cette hiérarchie existe bel et bien.

Je sais que les illustrateurs, par exemple, dans le domaine des livres pour enfants, sont particulièrement mal rémunérés, et c’est ce qui doit expliquer, je suppose ces à prioris.

Dans un salon du livre, une autrice de livre pour enfant, me dit la chose suivante… « Vous vous rendez compte ? Quand j’écris un ouvrage pour enfants, l’illustratrice me demande tant », et elle était outrée, par le prix qu’elle jugeait exorbitant….

Je lui ai répondu, « et vous trouvez ça cher » ?

Des lors, qu’il ne s’agissait pas de son travail, à elle, bien sûr.

« Mais elle doit bien être payée, pour le travail qu’elle produit, non ? »

J’ai failli rajouter, « mais pour quelle raison n’apprenez vous pas à dessiner, vous, et ainsi, vous n’auriez pas à la rémunérer ».

Pour ce qui concerne les livres pour enfants, il semble qu’il y ait un vrai problème de reconnaissance de l’illustrateur, comparativement à l’auteur.

Pourquoi ?

Parce que jusqu’à l’apprentissage de la lecture, l’enfant, n’a pour seul moyen de perception de son livre, que le visuel, et donc, l’illustration, au détriment du texte justement.

Puis, l’enfant grandit, le texte devient de plus en plus important, au détriment du dessin, et de l’illustration, pour finir par disparaître entièrement au profit de l’écriture du texte.

Il est bon de noter aussi que progressivement, au fur et à mesure que le texte devient de plus en plus explicite et sophistiqué, la taille de la police choisie par l’éditeur, devient de plus en plus petite.

Ainsi, le livre s’adapte à l’âge de l’enfant, dès son plus jeune âge, pour l’accompagner dans l’apprentissage de la lecture.

Mais l’illustrateur, lui, alors que c’est son travail lui seul, sur lequel le livre peut s’appuyer les premières années, se voit complètement laissé sur le bord du chemin.

Il pourrait être envisagé par exemple, de calculer son revenu en calculant la superficie de la fenêtre du texte, en pourcentage, comparativement à celle de la page, pour déterminer son revenu, si l’on observe que ce texte est toujours superposé à l’illustration.

Ainsi, pour les premiers ouvrages où seule l’illustration compte, au fur et à mesure que le texte prend de plus en plus d’importance comparativement à l’illustration, l’illustrateur alors, jouirait de la reconnaissance de son travail, de façon qui me semblerait d’avantage équitable".


 

 

Dans REUSSIR...

Lire ? Oui, mais quand ça ne veut pas.....

Par Le 30/03/2023

01 avril 2023.

Une maison d'edition, s'est fait une spécialité de ce problème, et c'est ici:https://www.facebook.com/profile.php?id=100007042488125

Avoir recours aux nouvelles....

Dans Autrice.

Y voir plus clair, dans la jungle des éditeurs.

Par Le 11/03/2023

Oui, j'ai bien dit la jungle.

 Quand nous discutons entre auteurs, dans les salons du livre, on peut constater que bien peu, voir aucun, ne sont  satisfaits de leur éditeur.

 Seuls le sont ceux qui parviennent à percer, et donc, en vivre relativement, en sont satisfaits.

 Loin de vouloir jeter la pierre, à une profession qui a toutes les peines du monde à survivre, nous devons, auteurs, veiller à être solidaires, et nous protéger, pour y voir un peu plus clair.

 J'ai trouvé un article rédigé par quelqu'un qui a veillé à éplucher les contrats qu'on nous propose, et je vous donne le lien, qui est le suivant.

 

 13 mars 2023.

 Voilà, le mail, que je viens de recevoir, de l'entreprise, qui etait souc contrat, vec mon editeur, j'ai en suspession, mon projet, sur l'autorité, pour lequel j'ai versé, 750€.

Bonjour monsieur,

 les éditions Sydney Laurent sont en liquidation judiciaire depuis vendredi dernier.

 Je suis un prestataire indépendant et Sydney Laurent était mon client.

 Ce qui signifie que je ne serai pas payé pour le travail que nous avions en cours.

 Souhaitez-vous récupérer mes fichiers de travail en vue d'une publication future dans une autre maison d'édition ?

 Si oui je vous adresserai un devis d'un montant que nous pouvons discuter.

 Bien cordialement,

 Johann Guillon.

 

17 mars 2023.

 Voici le site officiel, où une éventuelle liquidation serait décidée.

https://actulegales.fr/recherche/siren/509025516?fbclid=IwAR3lgZzKS3zLaJomJ4quXUB3gii5AUy8z7LFUYCxHucxsJfPzcZOe82kFd0

 Comme vous pouvez le constater, nulle part, il n'est encore question, de liquidation judiciaire.

 Reste que personnellement, je cherche à les joindre pour commander de nouveaux exemplaires pour mes dédicaces et salons du livre, et qu'ils sont injoignables. Je n'ai pu que laisser des messages.

 Selon les conseils d'une amie éditrice, (merci, Marguerite, des éditions "la pomme qui rit".....

https://www.lapommequirit.fr/, ce qui importe, c'est de noter le code ISBN, de son ouvrage.

 Il s'agit,  de l'identité numerique, qui trace l'existence papier, en quelque sorte, d'un livre.

 Grâce à ce code, vous pouvez demander à un libraire, digne de ce nom, de commander tel ouvrage, ou tel autre.

 Comment vous dites ?

  Le titre,  l'auteur, et l'editeur, devraient suffire.

 Intellectuellement, je dirai que oui....

 Mais si la librairie, n'a pas vraiment à coeur de faire correctement son travail,  et que son grossiste ne connait pas, ou ne travaille jamais avec l'éditeur dont il est question, vous ne pouvez pas le commander.

 Si par contre, le libraire a à coeur, de satisfaire son client, il travaille avec un grossiste aussi compétent et sérieux que lui, (merci, à la plume d'or, qui porte bien son nom, à  Barentin),  et lui se chargera de dégotter votre precieux bouquin... (un des miens, tant qu'à faire... sic...), et pour celà, il faut lui fournir impérativement, le code ISBN, du livre dont il est question...

 Oui, pour l'avoir, il faut le livre, et si vous avez le livre, entre les mains, inutile de l'acheter.....

 

 

 

 ET PUIS QUOI ENCORE ? Vous voulez une baffe, ou bien quoi ?

 

 

 Sinon, je vous rappelle, que bien que soucieuse de la santé de l'industrie du livre, et de l'ensemble de la filière,  je pense avant tout, à MA POMME, celle qui rit le clown, justement...

 Et potentiellement, aux auteurs, qui sont dans la même galère que moi...

 Pour en revenir à mon éditeur, Sydney Laurent,  alors que le directeur se vantait toujours de ne fonctionner, qu'avec un seul contrat type, version, "le même pour tout le monde", visiblement, nous sommes bien loin, d'être traités à la même enseigne.

 J'en tiens pour preuve, le fait que jamais,  sur 5000 auteurs, au bas mot, je ne me suis vue mise en valeur sur le portail du site, là où bien d'autres, le sont tres régulièrement..

 "Selon quel critère", est ce là, une histoire de ""graissage de patte", comme on dit en pays de caux  ?

 Pourquoi, à la plume d'or, hier, le monsieur, m'a affirmé, qu certains auteurs, de chez Sydney Laurent, etaient dispos, alors que moi, sensée être logée à la même enseigne, je suis inconnue au bataillon.... Comme chez Cultura, d'ailleurs....

  A la Fnac, tous les ouvrages sont dispo, à Yvetôt, parce qu'ils ont été assez aimables, de me les prendre en dépot.

 Sinon, sur leur site,   "masculinisme", et "addictions, prendre le mal à la racine", ne sont plus dispos, qu'en E book,  mais plus en version papier.

 

 Sur amazon commerciale, alors, là, eux décrochent le ponpon, à défaut de décrocher la lune, ils ont tout dispos, en numérique et en papier, y compris celui, dont l'éditeur n'aurait pas encore, commandité l'impression....

 AMAZON, la seule librairie virtuelle, capable de vous  vendre un livre, qui n'existe pas encore....

 Non, ça n'est pa là pre commande, la pré commande, dit ce qu'elle est...

Là, on vous dit, que le livre existe, alors, qu'il n'est pas encore imprimé.

https://www.amazon.fr/s?k=fran%C3%A7oise+Niel+Aubin&__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=1X20AHJVKML23&sprefix=fran%C3%A7oise+niel+aubin%2Caps%2C83&ref=nb_sb_noss

 Et qui comme l'homme qui a vu l'homme, qui a vu l'homme, qui a vu l'homme, qui aurait potentiellement, vu l'ours, n'aurait pas eu peur.....

 INCROYABLE, NON ?

https://www.florence-cochet.com/?fbclid=IwAR2F0NdechyszjJzh78SYXx2zuuwcOflG04Uzv0uQMfUUYSEQEsXFsrxxsAcontrats-que-je-ne-signerais-pas

 Ces infos, chez amazon, selon mon amie éditrice, ne sont absolument pas fiables.

 Conclusion, de l'histoire,  en discutant, hier apres midi, avec la plume d'or (car oui, à Baentin, cité des Arts, les plumes discutent, pour information, c'est la faute, au festival  "moi amateur", auquel je participe, ce week end, avec le peu de livres, qu'il me reste à vendre.... On est partis à en rigoler, hier, par un tonitruand...

 MAIS QUEL MERDIER.....

 Et oui couleur caca,  je sais pas, vous, mais moi ça m'inspire....

 Bon, dernier son de cloche, de la part d'une correctrice free lance, qui travaillait avec eux, elle vient de recevoir un courrier, du liquidateur....

01avril 2023.

 Visiblement, bien des libraires, eux aussi,  ne sont pas la noce, comme on dit.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-librairie-francophone/la-librairie-francophone-du-samedi-01-avril-2023-1922445

 Merci, pour le poisson.

 

 

Dans Autrice.

Edition, imprimerie, et pénurie de papier.

Par Le 03/11/2021

Depuis le printemps 2021, mes livres, progressivement, finissent enfin par être édités.

 Le prochain à paraitre, d’ici, quelques jours ou semaines, s’appelle, « la poule aux œufs ne dort que d’un œil », toujours, aux éditions Sydney Laurent.

https://editions-sydney-laurent.fr/brand/francoise-niel-aubin/

 Pour quelle raison fais je le rapprochement, précisément entre mes livres et ce problème, que certains doivent qualifier, je le suspecte, comme étant purement commercial ?

 Et bien, parce que chaque mois environ, je fais désormais un salon du livre en région (dimanche 7 novembre, à Doudeville, en Haute Normandie, pas loin de chez moi), et qu’à chaque salon, j’ai des conversations passionnantes, avec d’autres auteurs, de petites maisons d’éditions, qui font un travail remarquable, auxquelles on ne risque certainement pas de reprocher de manquer de foi en leur mission.

 Et ce qu’ils me racontent, je dois dire, éclaire la filière du livre, sous un angle, que pour tout dire, je n’aurai que peu suspecté…

 Je dis que « que peu suspecté », parce que malgré tout, sur France inter, dans « la grande librairie », notamment, j’en avais déjà eu vent, et pas uniquement au sujet de l’énergie déployée par les librairies, quand le covid, nous était tombé dessus.

 Pour commencer, plusieurs personnes ayant des rôles différents dans la filière, je veux dire auteurs et éditeurs, m’ont expliqué que certaines librairies, subissaient un véritable harcèlement, ou étaient dépendants, des plus gros éditeurs, pour dire plus clairement, HACHETTE, qui fait partie du groupe Lagardère, certains libraires pour des raisons de survie, se retrouvant pieds et poings liés je suppose, avec le groupe, recevant des cartons et des cartons de livres à mettre en premier plan sans même avoir eu le droit de regard sur les auteurs, qu’ils auraient pourtant, préféré mettre en avant, alors, qu’on leur en impose d’autres, « plus vendeurs »….

 Ce qui en résulte réside dans le fait que les auteurs édités par des éditeurs « moindres », quant à ce qu’ils pèsent commercialement, ne peuvent donc pas prétendre faire leur trou, comme on dit…

 En somme, les petites maisons d’édition ont toutes les peines du monde, à se voir mises en avant, alors que leur travail est de tout premier ordre, face au mastodonte HACHETTE.

 Un mastodonte, qui s’appelle HACHETTE,  hache, tronçonneuse, scie égoïne, scie sauteuse, comme il vous paira, décidément, ça ne s’invente pas, quand on parle d’industrie du bois et de la filière livre.

 Ensuite, il m’a été rapporté aussi que certaines librairies, qui font faillite, ferment du jour au lendemain, sans que les éditeurs n’en soient avisés, sans que le stock de livres, ait pu avoir été réacheminé, chez les éditeurs, arrivant donc, je suppose, au pilon comme pâte à papier, ce processus n’arrivant pas de façon systématique cependant, mais se produisant encore, cependant.

 Sur ce point, le pense que le ministère de la culture, devrait intervenir, pour qu’au minimum, le prix de l’impression soit assuré, et que les créanciers soient payés, les livres non détruits, en tout cas, alors, que parallèlement, tout le monde s’accorde à reconnaitre, que le milieu associatif est demandeur, d’offrir une palette d’auteurs et d’ouvrages les plus larges possible, au bénéfice de ceux qui ne peuvent pas s’en acheter, quelquefois…

 Je veux dire, que dans l’ensemble de la filière livre là, il y a un vrai problème de perméabilité, entre l’industrie du livre et le milieu associatif, au point que je considère qu’une structure devrait être crée, qui fasse la jonction, entre les deux sans que le commercial, n’ait la main mise sur le processus, et voir ces livres arriver au pilon….

 Il y a là, quelque chose d’absolument révoltant, dans un pays comme la France qui se gargarise d’être la patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression, alors qu’on stigmatise, à juste titre, des dictatures où l’on brûle les livres, mais où, pour des raisons purement commerciales, ici, en France, on envoie des cartons de livres neufs au pilon, sous le seul prétexte purement commercial. Désolée, mais cette logique m’échappe complètement.

 Ensuite, il y a désormais, le problème de la pâte à papier, qui manque désormais, et où l’on observe que là encore, ce sont les gros groupes, qui ont la priorité, puisque pour des raisons, de trésorerie, ils ont été les seuls, à avoir pu anticiper les achats de bobines de papier, en prévision de la pénurie…. !

 Ma parole, ou se croirait en Manche, dans le conflit au sujet de pêche artisanale, entre Royaume Uni et France, actuellement…

 Pourquoi, au moindre problème, c’est toujours ceux qui ont les reins les moins solides qui trinquent ?

Pour ce qui concerne la difficulté qui va s’accentuer, de plus en plus, au sujet de la filière bois, entre la demande de pâte à papier, et l’industrie du bois, je pense qu’il faut envisager désormais, de fabriquer du papier, avec  d’autres sources.

 Certains diront, « c’est passager »… Que nenni, ce problème va aller en croissant proportionnellement, alors que le bois est sollicité, à juste titre dans le bâtiment, ainsi que dans l’industrie de l’emballage.

 Comment faire ?

 Une filière à étudier, peaufiner, et installer, réside dans le recyclage du textile, et plus précisément du coton…. Je suis incapable de vous préciser, si le fait que des matériaux synthétiques, entrant dans la composition, de certains tissus, sont un obstacle ou pas, au fait d’en faire du papier.

 Mais du coton, seul, pour moi, ça ne fait aucun doute.

 Je sais que certains textiles sont recyclés pour l’isolation, dans le bâtiment.

 Il faut n’utiliser si possible, que du coton blanc et recyclé, pour ne pas avoir à la blanchir.

 Je sais, que sur le plan artisanal, ça existe depuis longtemps, mais de là, à prétendre que ça puisse être envisagé, à plus grand échelle, je n’en sais rien.

 Alors, je sais, certains me diront, « et le numérique », lire, sur une tablette », etc…

 Je viens de sortir un livre, qui s’appelle, « addictions, prendre le mal, à la racine », et si l’addiction aux écrans, est un problème croissant, il faut bien reconnaitre que l’objet livre, représente une des parades les plus sûres, pour y faire face…

 Pour information, quand je discute avec des lecteurs, bien peu sont adeptes du livre numérique, excepté peut être, quand ils voyagent.

 Prendre un livre, fermer son portable, et rester dans le silence, pour faire une pause, reste un des moyens les plus sûrs, pour ne pas perdre la boule…

 Pour ce qui concerne la mainmise de l’industrie du papier, par l’industrie de l’emballage, pour fabriquer les cartons, c’est uniquement une question de volonté politique, et pas d’innovation, dont il est question.

 En effet, de véritables petits génies aujourd’hui, ont mis au point certains emballages postaux, parfaitement réutilisables, il suffit alors de légiférer pour les rendre obligatoires.

 Un arbre, ça ne pousse pas du jour au lendemain, je le rappelle, le risque sur le plan écologique, qui plus est, réside dans le fait que certains propriétaires de bois, soient tentés d’intensifier plus encore, l’industrialisation de la forêt en monoculture, ce qui sur le plan écologique, est un non-sens évident, parce que seule la polyculture, ou l’agroforesterie sont dignes de soutenir une faune diversifiée, par une biodiversité, respectée.

Dans Autrice.

Edition, imprimerie, et pénurie de papier.

Par Le 03/11/2021

Depuis le printemps 2021, mes livres, progressivement, finissent enfin par être édités.

 Le prochain à paraitre, d’ici, quelques jours ou semaines, s’appelle, « la poule aux œufs ne dort que d’un œil », toujours, aux éditions Sydney Laurent.

https://editions-sydney-laurent.fr/brand/francoise-niel-aubin/

 Pour quelle raison fais je le rapprochement, précisément entre mes livres et ce problème, que certains doivent qualifier, je le suspecte, comme étant purement commercial ?

 Et bien, parce que chaque mois environ, je fais désormais un salon du livre en région (dimanche 7 novembre, à Doudeville, en Haute Normandie, pas loin de chez moi), et qu’à chaque salon, j’ai des conversations passionnantes, avec d’autres auteurs, de petites maisons d’éditions, qui font un travail remarquable, auxquelles on ne risque certainement pas de reprocher de manquer de foi en leur mission.

 Et ce qu’ils me racontent, je dois dire, éclaire la filière du livre, sous un angle, que pour tout dire, je n’aurai que peu suspecté…

 Je dis que « que peu suspecté », parce que malgré tout, sur France inter, dans « la grande librairie », notamment, j’en avais déjà eu vent, et pas uniquement au sujet de l’énergie déployée par les librairies, quand le covid, nous était tombé dessus.

 Pour commencer, plusieurs personnes ayant des rôles différents dans la filière, je veux dire auteurs et éditeurs, m’ont expliqué que certaines librairies, subissaient un véritable harcèlement, ou étaient dépendants, des plus gros éditeurs, pour dire plus clairement, HACHETTE, qui fait partie du groupe Lagardère, certains libraires pour des raisons de survie, se retrouvant pieds et poings liés je suppose, avec le groupe, recevant des cartons et des cartons de livres à mettre en premier plan sans même avoir eu le droit de regard sur les auteurs, qu’ils auraient pourtant, préféré mettre en avant, alors, qu’on leur en impose d’autres, « plus vendeurs »….

 Ce qui en résulte réside dans le fait que les auteurs édités par des éditeurs « moindres », quant à ce qu’ils pèsent commercialement, ne peuvent donc pas prétendre faire leur trou, comme on dit…

 En somme, les petites maisons d’édition ont toutes les peines du monde, à se voir mises en avant, alors que leur travail est de tout premier ordre, face au mastodonte HACHETTE.

 Un mastodonte, qui s’appelle HACHETTE,  hache, tronçonneuse, scie égoïne, scie sauteuse, comme il vous paira, décidément, ça ne s’invente pas, quand on parle d’industrie du bois et de la filière livre.

 Ensuite, il m’a été rapporté aussi que certaines librairies, qui font faillite, ferment du jour au lendemain, sans que les éditeurs n’en soient avisés, sans que le stock de livres, ait pu avoir été réacheminé, chez les éditeurs, arrivant donc, je suppose, au pilon comme pâte à papier, ce processus n’arrivant pas de façon systématique cependant, mais se produisant encore, cependant.

 Sur ce point, le pense que le ministère de la culture, devrait intervenir, pour qu’au minimum, le prix de l’impression soit assuré, et que les créanciers soient payés, les livres non détruits, en tout cas, alors, que parallèlement, tout le monde s’accorde à reconnaitre, que le milieu associatif est demandeur, d’offrir une palette d’auteurs et d’ouvrages les plus larges possible, au bénéfice de ceux qui ne peuvent pas s’en acheter, quelquefois…

 Je veux dire, que dans l’ensemble de la filière livre là, il y a un vrai problème de perméabilité, entre l’industrie du livre et le milieu associatif, au point que je considère qu’une structure devrait être crée, qui fasse la jonction, entre les deux sans que le commercial, n’ait la main mise sur le processus, et voir ces livres arriver au pilon….

 Il y a là, quelque chose d’absolument révoltant, dans un pays comme la France qui se gargarise d’être la patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression, alors qu’on stigmatise, à juste titre, des dictatures où l’on brûle les livres, mais où, pour des raisons purement commerciales, ici, en France, on envoie des cartons de livres neufs au pilon, sous le seul prétexte purement commercial. Désolée, mais cette logique m’échappe complètement.

 Ensuite, il y a désormais, le problème de la pâte à papier, qui manque désormais, et où l’on observe que là encore, ce sont les gros groupes, qui ont la priorité, puisque pour des raisons, de trésorerie, ils ont été les seuls, à avoir pu anticiper les achats de bobines de papier, en prévision de la pénurie…. !

 Ma parole, ou se croirait en Manche, dans le conflit au sujet de pêche artisanale, entre Royaume Uni et France, actuellement…

 Pourquoi, au moindre problème, c’est toujours ceux qui ont les reins les moins solides qui trinquent ?

Pour ce qui concerne la difficulté qui va s’accentuer, de plus en plus, au sujet de la filière bois, entre la demande de pâte à papier, et l’industrie du bois, je pense qu’il faut envisager désormais, de fabriquer du papier, avec  d’autres sources.

 Certains diront, « c’est passager »… Que nenni, ce problème va aller en croissant proportionnellement, alors que le bois est sollicité, à juste titre dans le bâtiment, ainsi que dans l’industrie de l’emballage.

 Comment faire ?

 Une filière à étudier, peaufiner, et installer, réside dans le recyclage du textile, et plus précisément du coton…. Je suis incapable de vous préciser, si le fait que des matériaux synthétiques, entrant dans la composition, de certains tissus, sont un obstacle ou pas, au fait d’en faire du papier.

 Mais du coton, seul, pour moi, ça ne fait aucun doute.

 Je sais que certains textiles sont recyclés pour l’isolation, dans le bâtiment.

 Il faut n’utiliser si possible, que du coton blanc et recyclé, pour ne pas avoir à la blanchir.

 Je sais, que sur le plan artisanal, ça existe depuis longtemps, mais de là, à prétendre que ça puisse être envisagé, à plus grand échelle, je n’en sais rien.

 Alors, je sais, certains me diront, « et le numérique », lire, sur une tablette », etc…

 Je viens de sortir un livre, qui s’appelle, « addictions, prendre le mal, à la racine », et si l’addiction aux écrans, est un problème croissant, il faut bien reconnaitre que l’objet livre, représente une des parades les plus sûres, pour y faire face…

 Pour information, quand je discute avec des lecteurs, bien peu sont adeptes du livre numérique, excepté peut être, quand ils voyagent.

 Prendre un livre, fermer son portable, et rester dans le silence, pour faire une pause, reste un des moyens les plus sûrs, pour ne pas perdre la boule…

 Pour ce qui concerne la mainmise de l’industrie du papier, par l’industrie de l’emballage, pour fabriquer les cartons, c’est uniquement une question de volonté politique, et pas d’innovation, dont il est question.

 En effet, de véritables petits génies aujourd’hui, ont mis au point certains emballages postaux, parfaitement réutilisables, il suffit alors de légiférer pour les rendre obligatoires.

 Un arbre, ça ne pousse pas du jour au lendemain, je le rappelle, le risque sur le plan écologique, qui plus est, réside dans le fait que certains propriétaires de bois, soient tentés d’intensifier plus encore, l’industrialisation de la forêt en monoculture, ce qui sur le plan écologique, est un non-sens évident, parce que seule la polyculture, ou l’agroforesterie sont dignes de soutenir une faune diversifiée, par une biodiversité, respectée.