Françoise Niel Aubin, artiste.

développement personnel

Potager : Si on semait ?

Par Le 28/03/2023

Une superbe émission, que j'ai découverte hier soir, sur France 5.

https://www.france.tv/documentaires/voyages/4713736-potagers-si-on-semait.html

 Il est important d'observer qu'internet, ouvre de nouvelles perspectives pour cultiver son jardin, que ce soit pour apprendre, ou que ce soit pour transmettre, trouver la motivation, en somme, communiquer sur le sujet.

 Tous ces différents aspects sont abordés, et j'ai trouvé ça passionnant.

 Une remarque cependant, au sujet de la récolte des graines de courges, sauf erreur de ma part, je crois, qu'elles s'hybrident entre elles, rendant ainsi, l'exigence incontournable de cultiver chacune des variétés, sous un voile, ou dans un des filets suspendus,  et fermés, pour empêcher des hybridations que ne manqueraient pas de faire les pillinisateurs, les plants obtenus étant soit stériles, soit inmangeables, et donc, fisant perdre la varité d'origine du cucurbitacée en question.

 C'est en tout cas, ce que j'ai vécu,  et l'énorme potimarron obtenu, était infecte. Le phénomene se produit, notamment, avec les courges d'ornements, qui s'hybrident, avec d'autres courges, rendant les fruits supposés commestibles,  alors qu'il ne le sont pas.

 Il faut savoir, que ce problème d'hybridation, ne se pose que pour les cucurbitacées, mais absolument pas pour les tomates.....Où vous pouvez alors, cultiver, celles ci, les unes à côté des autres, sans le moindre robleme. par contre vous devez être hyper rigoureux, côté etiquettage, au moment, de la recolte des graines, et de leurs manipulation, tout au long du processus.

 Sinon, pour les cucurbitacées, c'est comme la chaine du livre, et les editeurs. MAIS QUEL BORDEL......

Dans Autrice.

Nietzsche, la souffrance et la maladie.

Par Le 18/03/2022

 Je pose ici, un travail, dont je ne suis pas l'autrice, mais qui me semble ort precieux, qui emane, d'un certain Jean-Marc Dupuis.

 Comme je l'ai expliqué, il y a quelques jours, je termine, un travail, important, sur la soufrance.

 Dans le cadre de cet ouvrage, j'avais glané ce travail là, alors je le pose ici, parce qu'il me semble profitable d'y réfléchir.

Chère lectrice, cher lecteur,

A l’âge de 4 ans, le jeune Friedrich Nietzsche perd son père, qu’il adorait.

Peu après survient la mort de son petit frère, Joseph.

Etudiant, il attrape la syphilis, une maladie infectieuse mortelle et très douloureuse.

Il passera le reste de sa vie accablé de nausées, de terribles maux de tête, de vomissements. Il restera parfois des journées entières dans une cécité complète. Il est obligé d’abandonner la carrière universitaire brillante qui l’attendait, et se réfugie dans une chambre modeste qu’il loue à un fermier au plus profond de la Suisse, seul endroit où sa santé fragile lui permet de survivre.

En hiver 1880, il tombe dans le “trou noir de son existence”. Il est au fond de l’abîme, au bord du suicide. Il rencontre une jeune Russe, Lou Salomé, et semble trouver enfin le bonheur. Mais l’aventure tourne au fiasco. 

Elle laisse Nietzsche profondément blessé, en 1883 : 

«Je ne comprends plus du tout à quoi bon vivre, ne fût-ce que six mois de plus. Tout est ennuyeux, douloureux, dégoûtant !», écrit-il.

Il n’eut que des déceptions avec les femmes, qui étaient il est vrai effrayées par son énorme moustache. “Grâce à ta femme, tu es cent fois plus heureux que moi”, écrit-il à un ami.

Mais la syphilis, qui attaque le cerveau, gagne du terrain. Il perd la raison. Il est interné en hôpital psychiatrique puis meurt dans une misère noire.

Ses livres ne connaissent, durant sa vie, aucun succès, tant il est en décalage avec ses contemporains. Nietzsche vit dans une grande pauvreté, presque totalement incompris.
 

Nietzsche avait l’expérience de la souffrance, et voici ce qu’il recommandait de faire

Nous avons tous des zones sombres dans notre vie. Nous avons tous des difficultés qui paraissent insurmontables. Nous connaissons tous des échecs. 

La plupart des philosophes ont essayé de nous aider à réduire nos souffrances. Ils nous ont donné des conseils pour nous consoler, et nous aider à nous débarrasser de nos douleurs.

Friedrich Nietzsche ne voyait pas les choses ainsi.

Il pensait que toutes les sortes de souffrances et d’échecs sont en réalité la clé vers le bonheur, et devraient donc être accueillies avec joie.

Pour lui, il ne peut y avoir de joie que dans le fait de surmonter des défis.

Plus grands sont les défis, plus grande est la joie, comme l’alpiniste recherche des montagnes plus hautes et plus difficiles à vaincre. C’est du haut de ces montagnes que l’on peut contempler les vues les plus belles, respirer l’air le plus pur. Et les parois les plus vertigineuses sont aussi celles qui ont la plus fascinante beauté.
 

“A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire”

A l’inverse de tous les philosophes, Nietzsche pensait que c’était un avantage, que d’avoir de graves déconvenues dans sa vie !

Il écrivait :

“À tous ceux à qui je porte intérêt, je souhaite la souffrance, l’abandon, la maladie, les mauvais traitements, le déshonneur ; je souhaite que ne leur soient épargnés ni le profond mépris de soi, ni le martyr de la méfiance envers soi; je n’ai point pitié d’eux, car je leur souhaite la seule chose qui puisse montrer aujourd’hui si un homme a de la valeur ou non : de tenir bon…”

Pour atteindre quoi que ce soit de valable, estimait Nietzsche, il faut faire des efforts gigantesques.

Nietzsche avait une vie routinière. Il se levait à 5h du matin, écrivait jusqu’à midi, puis allait marcher sur les immenses montagnes qui entouraient son village. De sa fenêtre, il pouvait contempler de magnifiques paysages qui parlaient à son âme.

“ Ne venez surtout pas me parler de dons naturels, de talents innés ! On peut citer dans tous les domaines de grands hommes qui étaient peu doués. Mais la grandeur leur est venue, ils se sont faits « génie » (comme on dit)”, écrivait-il.

Et ils l’ont fait en surmontant les difficultés.

“Ce n’est pas par le génie, c’est par la souffrance, par elle seule, qu’on cesse d’être une marionnette”, écrira après lui le philosophe nietzschéen Emil Cioran.
 

La difficulté est la norme

La difficulté est la norme.

Nous éprouvons de la douleur à cause de la différence que nous constatons entre la personne que nous sommes, et celle que nous pourrions être.

Mais évidemment, souffrir ne suffit pas. Sinon, nous serions tous des génies ! Le défi, c’est de bien réagir à la souffrance.

Nietzsche pensait que nous devions considérer nos problèmes comme un jardinier regarde ses plantes. Le jardinier transforme des racines, des oignons, des tubercules, qui paraissent très laides, en de jolies plantes portant des fleurs et des fruits.

Dans nos vies, il s’agit de prendre des choses qui paraissent “moches”, et essayer d’en sortir quelque chose de beau.

L’envie peut nous conduire à nuire à notre voisin, mais aussi à une émulation nous conduisant à donner le meilleur de nous-même. L’anxiété peut nous paralyser, mais aussi nous conduire à une analyse précise de ce qui ne va pas dans notre vie, et ainsi à la sérénité. Les critiques sont douloureuses mais elles nous poussent, en général, à adapter notre conduite.

Concernant la maladie elle-même, Nietzsche a écrit ceci :

« Quant à la longue maladie qui me mine, ne lui dois-je pas infiniment plus qu'à ma bonne santé ? Je lui dois une santé supérieure, que fortifie tout ce qui ne tue pas ! Je lui dois ma philosophie. Seule la grande douleur affranchit tout à fait l'esprit. ”

Mais bien entendu, les choses se passent en plusieurs temps : la “joie”, le “sens” de la maladie ne surviennent pas au moment où vous êtes en train de souffrir. Cela n’apparaît que lentement, et après coup, lorsque la vie offre une forme de répit. C’est alors, seulement, qu’on peut se retourner et voir le côté positif de l’épreuve. 

“D’abord il y a la crucifixion ; ensuite seulement vient la résurrection”, me disait un ami. Mais au moment où l’on est cloué sur la croix, ce n’est jamais drôle, évidemment… Ce qui me fait penser que, au fond, ces réflexions de Nietzsche ne peuvent être comprises que par les personnes d’un certain âge, qui ont déjà vécu, eu le temps de cicatriser leurs épreuves, et de prendre du recul.

Tout le monde n’a pas cette chance, et Nietzsche qui est mort à 56 ans, un âge respectable pour l’époque, aurait sans doute pu insister un peu plus sur ce point...

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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"Antidote", le vaccin numérique, prodigué par France Inter.

Par Le 04/03/2022

  Le complotisme est ici scutté à la loupe, et contrevenant aux "algorythmes and blues", que les réseaux sociaux mettent sur pied, pour éviter de financer la modération, qui serait indispensable, pour lutter contre la toxicité d'internet, on peut ainsi y voir plus clair...

 Ca, c'est du vaccin !

https://www.franceinter.fr/emissions/antidote

https://editions-sydney-laurent.fr/brand/francoise-niel-aubin/

Dans CULTURE .

"Diriez vous que vous êtes un ou une artiste militant(e) ?".

Par Le 16/01/2022

Il fût un temps lointain, enfin, il me semble, où l'on osait cette question aux artistes....

 J'ai toujours, trouvé ça étrange...

 Certes, certains, ne font que du ludique, comme on dit, "métiers deservices", avancent même d'autres.

 Je peux comprendre, ça.... Et si "le métier de service", justement, dont on parle là, revendiquait, sans se l'avouer à soi même, une parfaite conscience,  de sa démarche, conscient que l'on est alors, d'ambitionner de vouloir bouger, mine de rien, certains curseurs ?

La raison pour laquelle précisément, cette question n'est plus posée à un artiste, tendrait à le démontrer, en tout cas.

 Est ce qu'au fond, revendiquer un côté ludique, ou simplement "beau", ne serait pas, sans quon se l'avoue, aussi une forme de militantisme, un militantisme plus subtil et detourné, peut être, mais militantisme, quand même. Enfin, c'est mon sentiment.

 Quand j'étais ado, je m'etais posé cette question, au sujet d'une chanson , ça n'était pas "bella Ciao", mais une autre, ça aurait pu être elle, version "no pasaran".

 J'etais outrée, de voir qu'on puisse ganer de l'argent, sur le dos de personnes qui souffrent, en s'accaparant des revendications, qui n'étaient pas celles de l'artiste, à la base.

 Ma conscience d'être une artiste alors, à cette époque, était si embryonnaire, que j'étais incapable, de juger de la psychologie de l'artiste, quand il crée, et que c'était d'être touché(e), par une cause, ou un problème, qui figurait l'étincelle, qui permettrait que la création advienne.

 Des lors, ça n'était pas d'appropriation dont il était question, ou dont il est question, aujourd'hui, et toujours, puisque  ce qui est créé ensuite, n'appartient qu'à son auteur, et à personne d'autre, et donc, par aux defensseurs de la cause en question.

 Ensuite, certains artistes peuvent revendiquer de façon délibérée, de s'investir ou pas, dans une cause, indépendamment de l'oeuvre en question, mais c'est alors autre chose.

  Il est des subtilités, qu'on ne peut intégrer, qu'en les vivant, au plus profond de son coeur, et pas extérieurement.

  Ainsi, semble t il déplacé, enfin, c'est mon sentiment, de poser la question à un artiste, "considérez vous, que vous êtes engagé" ?

  Desproges repodait, "non, je suis dégagé", lui, ce qui etait un moyen de dire, "question deplacée", et il bottait en touche.

En dehors d'une attitude absivement intrusive, dans le processus de creation, je crois, que c'est plus subtile, de faire remarquer, "vous parlez de tel sujet"... ?

 "Vous abordez tel thème".... En dehors de ça, je ne vois pas. C'est un peu comme si, vous disiez à un artiste, "la belle couronne de lauier, là, croyez vous, tout compte fait, qu'elle a bien sa place, sur le sommet de votre tête" ?

  Non, décidément, ça n'est pas sérieux.

https://www.france.tv/jeux-et-divertissements/divertissements/culturebox/2974371-gauvain-sers-mon-fils-est-parti-au-djihad.html

https://www.france.tv/france-5/c-a-vous-la-suite/c-a-vous-la-suite-saison-13/3027251-richard-kolinka-et-philippe-torreton-en-scene-c-a-vous-6-06-01-2022.html

Festival, moi, amateur.

Par Le 19/10/2021

 Il s'agit d'un festival, qui s'appelle, "moi, amateur", organisé par la ville de Barentin...

 Toutes les villes qui sont suffisamment importantes en population, devrait créer ce festival, en interne, je vous explique pour quelle raison.

 Aujourd'hui, c'est le sujet, dans "grand bien vous fasse", d'ailleurs, on parle de « transfuge de classe".

 Mais cette expression, sous entent, une forme de réussite sociale, "au sens conventionnel"...

 On pourrait parfaitement l'entendre, dans le clivage, "artistique ou pas"...

 En effet, venant, d'un milieu où ce qui est artistique, en aucune façon ne serait considéré comme respectable, recevable ou sérieux", il importe de noter, que précisément, briser ce tabou relève, d'une importance considérable.

Quelque soit l’âge, auquel on s’adonne à une passion, il existe toujours, une forme de malentendu, dans la perception, qu’en a l’entourage, qu’il soit amical, familial, pour citer que ceux là…

 Par ce festival, la singularité, d’une enfant, d’un ado, ou pourquoi pas, d’un adulte, làoù il n’existe aucun endroit, pour pouvoir y retendre, ou l’exprimer, ce festival, doit offrir l’opportunité, de faire, d’expliquer, sa démarche, et donc, en somme, de commencer, à échafauder, ce qui est nécessaire, pour parvenir, ne serait ce qu’en infime partie, à un debut de reconnaissance….

Dans Autrice.

Mon premier salon du livre, dimanche 19 sept 2021, à Rouen.

Par Le 22/09/2021

La manifestation etait organisée par l'association "Rouen Conquérant".https://www.rouentourisme.com/associations-entreprises/rouen-conquerant-30/

Les fait se sont déroulés, dimanche passé...

 Oui, ça me fait rigoler d'en parler, comme si c'était un délit ou un crime..." faite entrer l'accusée"...

 On est pas encore, au "tribunal des flagrants des livres", du verbe délivrer, comme la connasse qui fait hurler, "libérez délivrez", mais  c'est un peu ça. Mais c'est pas loin, tiens, "faudra que j'en fasse un calligramme", de celle ci.

 Mon éditeur, n'était pas là, à ma grande déception, alors que je réjouissais de voir, "en vrai", les personnes chargées de méditer.

 Ha, c'est sûr, pour méditer sur le livre, ils doivent méditer...

 Pour se rattraper, le directeur m'a appelé lundi apres midi.... Ca suit son cours. le prochain, à sortir de la pochette surprise, devrait être celui, sur laviculture, qui va s'appeler, "la poule aux oeufs ne dort que d'un oeil".

 Bon, comment j'ai vécu ça  ?

 Super, vraiment super. Oui, je n'étais pas sous la tante, avec les autres auteurs normands, on m'a fait la réflexion d'ailleurs, je ne suis pas adhérente.

 Je n'ai pas fait fortune, certes. Je n'ai vendu qu'un livre. Mais j'ai eu de très bons contacts, avec tout le monde. Non, je n'ai même pas fait mon tour, vu que je n'avais pas de sous.

 Mais pour un seul livre vendu, celui sur le masculinisme, je l'ai vendu à un homme, ai discuté avec d'autres jeunes, qui ne savaient pas ce qu'était le masculinisme. J'ai pu discuter aussi avec des responsables d'associations, et de l'echec scolaire avec des enseignants.

 Quelques passants, aussi, responsables d'assos je suppose, ont pris quelques notes, en m'entendant expliquer certaines choses.

 D'autres connaissant mon activité sur internet, me souriaient simplement aimablement, l'air de dire, "on sait ce que vous trafiquez", ce qui me fait toujours sourire. J'espère que pour l'année prochaine, j'aurai la possibilité de faire quelques emplettes, parce que j'ai vu plein de trucs chouettes, et je n'ai pas pu acheter quoi que ce soit.

 Suite des réjouissances,  le salon de Luneray, le 10 octobre, et celui de saint jean de Folleville, le 28 novembre.

 Ce que j'ai trouvé génial, en ce qui me concerne, et qui m'a été confirmé par des personnes avec qui j'ai pu discuter (et prendre enfin, sont temps, quel plaisir), réside dans le fait que j'avais apporté aussi des estampes de mon travail.

 J'ai pu ainsi parler tout autant de mon travail d'artiste peintre, que de celui d'autrice, et proposer ainsi la cohérence entre mes couvertures, et mon travail strictement pictural. Et ça, il y a peut d'auteurs, qui peuvent se le permettre.

 Sinon, je trouve  l'idée d'y ajouter, images, lithos, estampes, ou gravures, je trouve ça chouette, parce que les personne qui lisent peu, ou pas du tout, peuvent être tentés d'y venir aussi pour cette raison. Et donc, par interaction, entre le livre et les images, ils peuvent être tentés de lire, peut être d'aventage.