Françoise Niel Aubin, artiste.

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Printemps des poètes 2022.

Par Le 07/03/2022

https://www.ladepeche.fr/culture-et-loisirs/fetes-et-festivals/printemps-des-poetes/

La Russie, vient de déclarer la guerre à l’Ukraine.

    Curieuse entrée en matière, pour présenter l’évènement.

    Car si une entrée en guerre, aux portes de l’Europe jette un sentiment d’effroi, précisément, et en dehors du contexte d’urgence qui saisit chacun d’entre nous, quelles qu’en soit les raisons alors, il faut impérativement se saisir plus que jamais, de la moindre opportunité, pour lâcher prise avec l’actualité, ou en tout cas, celle qui nous fait peur, et nous traumatise.

    Alors, plus que jamais, faire l’effort de réhumaniser, ce que la pandémie avait déjà si malmené chez beaucoup d’entre nous, et provoqué un « entre soi », qui induit une solitude, qui sans vous avertir, peut s’avérer être toxique.

    La solitude, peut être bénéfique, prétendent certains, ce qui est vérifiable effectivement, par le phénomène d’introspection qu’elle permet, la lecture, ou la création, sous tous les angles.

    Mais sur le long terme, elle demeure, j’en suis convaincue, plus dangereuse que bénéfique, par le phénomène de rumination qu’elle peut induire.

 Quel rapport à la poésie, pensent certains.

 J’y viens, précisément.

 La poésie induit, il me semble, une forme de disponibilité,  de décalage, je dirai même, un retour aux origines enfantines de la perception sensorielle,  dont les enfants ont l’honneur et l’avantage, d’être les maitres.

La poésie, n’est pas un privilège de lettrés ou d’écrivains, et bien moins encore d’intellectuels, ou de diplômés, es lettres, ou pas….

 C’est une petite fille, de quelques années, qui un jour, alors que passait devant elle, un magnifique trois mats, et sa coortes de marins, tous debout,  sur les mats,  était obnubilée, par un petit bateau, de 20cm, en plastic, à sa mesure à elle, qu’elle trouvait si rigolo, à se dandiner, ainsi, sur les petites vagues….

 Quand aux marins, en question, si fiers de leurs prouesse…

 « Mais qu’étaient ils donc allés faire dans cette galère »…..

 C’est exactement ça, la poésie véritable, saisir n’importe quoi d’inutile, de futile, de « rien du tout », surtout si les adultes, eux, n’y pigent décidément absolument rien.

 Pour y parvenir, certains poètes ou autres artistes, vous prêtent leur escabeau afin de vous y hisser, ne perdez surtout pas, cette magnifique opportunité. Le printemps de la poésie, voyez-vous, c’est fait très exactement pour ça. (la petite fille en question, c’était Clémentine, ma fille ainée, sur le quai de la Seine, à Duclair,  Armada 1889, la toute première).

 

 Un poème de Jean Ferrat qu'on vient de me poser, sur FB, qui colle particulièement bien à l'actualité.

Nous ne voulons plus de guerre, nous ne voulons plus de sang

Halte aux armes nucléaires, halte à la course au néant

Devant tous les peuples frères qui s'en porteront garants

Déclarons la paix sur terre, unilatéralement

La force de la France c'est l'esprit des Lumières

Cette petite flamme au cœur du monde entier

Qui éclaire toujours les peuples en colère

En quête de justice et de la liberté

Nous ne voulons plus de guerre, nous ne voulons plus de sang

Halte aux armes nucléaires, halte à la course au néant

Devant tous les peuples frères qui s'en porteront garants

Déclarons la paix sur terre, unilatéralement

Parce qu'ils ont un jour atteint l'Universel

Dans ce qu'ils ont écrit cherché sculpté ou peint

La force de la France, c'est Cézanne et Ravel

C'est Voltaire et Pasteur, c'est Verlaine et Rodin

Nous ne voulons plus de guerre, nous ne voulons plus de sang

Halte aux armes nucléaires, halte à la course au néant

Devant tous les peuples frères qui s'en porteront garants

Déclarons la paix sur terre, unilatéralement

La force de la France elle est dans ses poètes

Qui taillent l'avenir au mois de mai des mots

Couvrez leurs yeux de cendre tranchez leur gorge ouverte

Vous n'étoufferez pas le chant du renouveau

Nous ne voulons plus de guerre, nous ne voulons plus de sang

Halte aux armes nucléaires, halte à la course au néant

Devant tous les peuples frères qui s'en porteront garants

Déclarons la paix sur terre, unilatéralement

La force de la France elle sera immense

Défiant à jamais et l'espace et le temps

Le jour où j'entendrai reprendre ma romance

Dans la réalité de la foule chantant

Nous ne voulons plus de guerre, nous ne voulons plus de sang

Halte aux armes nucléaires, halte à la course au néant

Devant tous les peuples frères qui s'en porteront garants

Déclarons la paix sur terre, unilatéralement.

Jean Ferrat.

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800 signalements, au sujet de la minute de silence demandée, pour le crime de Samuel Paty.

Par Le 02/02/2021

 Comme on dit vulgairement, « on nous balance le bébé », comme ça, sans nuances, et sans  savoir si les profs concernés, ont commencé à bosser sur le sujet ou pas.

 Il est bon de noter, que le problème s’est posé uniquement au niveau du collège, ce qui démontre alors, que selon l’âge concerné, et la capacité à penser, et à réfléchir pour élaborer une pensée qui serait vraiment personnelle, à eux seuls, suffit à résoudre le problème.

 La question, que ça incite à me poser, serait la suivante….

 Je ne suis pas prof, « tant mieux », diraient certains, peut être , qui sait ?

Au moins, ma position présente elle l’énorme avantage justement, de pouvoir tenir des propos, qui ne risquent pas de me nuire professionnellement, et par ce fait, de dire tout haut, ce que d’autres pensent tout bas,  surtout s’ils sont profs.

 La question, donc, qui me vient, serait de savoir si parmi les plus frondeurs, à avoir revendiqué de ne pas respecter cette minute de silence, se trouvent d’avantage d’élèves très éveillés intellectuellement, ou bien plutôt passifs, version « rebellions à deux balles », avec une  évidente mauvaise volonté, à vouloir en débattre ?

  Pour être plus précise, « je refuse, de respecter la minute de silence, beaucoup plus pour suivre mes potes, que par conviction personnelle ».

Ils revendiquent le fait que Samuel Paty, « n’aurait pas du »…..

Il faut veiller alors à prêter plus d’attention alors, à ceux qi se taisent et sont en vérité, les têtes de classe, car il est probable que déjà,  ce phénomène soit observable, quelquefois.

Est-ce qu’il connaissent vraiment la religion qu’ils revendiquent, comme la leur , l’islam ?

 Ne pas hésiter à leur rappeler, qu’ils  en ont (ce qui n’est que la vérité),  qu’une image parfaitement survolée….

  Utiliser mon travail, sur la toxicité des livres sacrés.

  Je sais,  sous couvert de laïcité, les profs sont sensés à ce titre,  ne pas parler de religion.

    Mais on ne peut pas traiter d’un sujet, qui pose problème, sans aller jusqu’à appeler les choses par leur nom. Et quand les profs se retrouvent en face du problème, et que ce sont certains élèves, qui à ce titre, revendiquent l’islam, pour mépriser la liberté d’expression, il faut bien poser les choses sur la table., et je n’ai aucun doute, sur le fait que bien des profs le font, et ce que faisait Samuel Paty, justement.

 Il faut ensuite, elargir le débat sur les religions en général, pour contourner la stigmatisation.

 Car dans mon livre, aucune religion n’est épargnée.

 Pourquoi, ne pas évoquer le fait, qu’ils n’ont pas choisi leur religion, eux, en temps que personne, et que quand ils croisent un gamin de leur âge, qui porte une kipa, ou un autre,  d’un milieu, ou d’une religion autre que la leur, EUX NON PLUS N’ONT PAS CHOISI LEUR RELIGION…..

 Leur demander, individuellement, s’ils trouvent normal qu’un juif, qui aurait envie de ne pas adhérer à son culte, et ne plus aller à synagogue, ou un chrétien, qui ne veut plus aller à la messe, est ce qu’ils trouvent normal, qu’on les autorise, ou pas ? qu’est-ce qu’ils en pensent ?

 Si, d’ici quelques années, ils ont envie de faire telles études ou telles autres, est ce qu’ils vont trouver normal, qu’on leur déconseille et qu’on les entrave, au prétexte qu’ils sont musulmans , ou qu’ils viennent d’une cité ?  Est-ce qu’ils ne sont pas en droit de revendiquer, d’avoir envie de faire tel métier ou tel autre ?

 Ce qu’il faut parvenir à générer, c’est la prise de conscience, qu’ils doivent atteindre, relativement au fait que certains, voudraient penser à leur place, et qu’ils sont en droit aussi, eux d’élaborer leurs propres pensées, quelque soit le sujet.

 Je suis une fervente défenseuse de la laïcité.

 Mais une laïcité, qui ignore le fait religieux, est une laïcité qui va droit dans le mur. Parce qu’aborder le fait religieux des la primaire sous l’angle philosophique, est à mes yeux le seul moyen d’apprendre la tolérance.

 En vérité, la vraie question que doivent se poser les parents, aujourd’hui, est la suivante :

 « Est que la tolérance, vis-à-vis de ceux qui pensent autrement, ou qui pratiquent une autre religion que la leur, est une véritable valeur à leurs yeux, ou pas, et j’ose l’affirmer une valeur qui à mes yeux est républicaine » ?

 Pourquoi, je pose cette question, parce qu’hier encore, j’entendais aux infos, l’augmentation des inscriptions, dans les écoles confessionnelles.

 La question, que doivent se poser les parents, qui en sont là, aujourd’hui, doit être la suivante :

 « Pour quelle raison, est ce que j’éprouve le besoin d’inscrire mon enfant dans une école confessionnelle, qu’est ce que j’ai à reprocher aux écoles publiques, du pays, que j’ai choisi pour venir y vivre ? »

 Est-ce que c’est parce que je trouve salutaire de savoir qu’éventuellement, dans cette école confessionnelle, on va apprendre à mon enfant, le livre sacré qui y correspond, sachant d’autre part, qu’il s’y trouve, bien des choses qui sont parfaitement toxiques, pour mon enfant, mais que je suis trop lâche pour le reconnaitre  ? (j’ai des preuves, si vous le voulez, ça va bientôt sortir en livres, sous le titres, ‘  « toxicité, des livres sacrés »)….

 Est-ce que c’est pour une autre raison ?  quelque chose,  peut être, que ma religion, pourrait apporter à mon enfant, et que moi, en temps que parent, je suis incapable de lui inculquer, en temps que valeur morale, parce que je préfère m’en remettre à des chefs religieux pour combler mon incompétence, en temps que parent » ?

Conclusion…..

 En me levant, ce matin, tôt, parce que je suis une lève tôt,  ayant décidé, d’y bosser aujourd’hui, je me disais, que je devais penser aux profs… parce que ma fille ainée, est enseignante, elle aussi. Mais que les vrais personnes, à qui il faudrait poser la question, ça serait, aux parent, des enfants concernés, bien plus, encore, qu’aux élèves eux même.

 Je vais vous raconter un truc….