Françoise Niel Aubin, artiste.

Bolloré

Vincent Bolloré, le taliban du christianisme à la française.

Par Le 26/11/2021

Hier matin, tres tôt, comme à mon habitude, j'ai travaillé sur son cas.

 Le pourquoi de m'en prendre à un homme aussi puissant (sic!), réside dans un article, que j'ai trouvé dans le journal, "la CROIX", absolument passionnant, que je pourrai qualifier cependant, par certains aspect, comme lui étant visiblement, quelque peu favorable.....

 Quoi, qu'il en soit, si ce jugement est pour le moins subjectif, il n'en demeure pas moins, qu'il est si "riche", de détails, de données, et de renseignements, sur le bonhomme, qu'il m'a semblé parfaitement digne d'être lu, par une population, allant bien au delà, des cathos, si avertis soient ils, par le journal "la CROIX".

 Une fois enregistré mon travail, trois heures au bas mot, j'étais super fière de mon oeuvre, bien que relevant d'aventage du sentiment d'avoir fait mon devoir, que d'y avoir trouvé du plaisir.

 Soit, c'était fait....

 Quelle ne fût pas ma surprise hier soir, d'observer, que mon article, avait mysterieusement disparu de mon ordinateur....

 Je pourrai m'en plaidre, c'est vrai. mais les voies d'internet sont impénétrables, aussi, n'ai je aucun doute sur le fait, que celui qui l'a récupéré, en aura fait le meilleurs usage, et c'est bien là l'essentiel...

Cette "disparition", sur mon ordinateur, malgré la gravité du sujet, étant à mes yeux, tellement moins grave, que s'il avait été question du même processus purement artistique !

 J'en garde assez en mémoire, pour ce qui concerne les formules les plus essentielles, pour les recycler en calligramme, ce qui ne manquera aucunement de piquant, si picturales soient elles.

 Quoi qu'il en soit, lisez bien cet article, et jugez par vous même à présent, je crois qu'on peut commencer à en rire..... Parce que Vincent Bolloré qui collectionne dans son petit porte feuille (trop mignon, le milliardaire...), des images pieuses, comme un gamin mordu de foot, collectionne les images Pannini, franchement, j'ai beaucoup ri !

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L’industriel aux origines bretonnes est un catholique affirmé. Dans les médias qu’il rachète, quelques programmes, discrets, rappellent « les fondamentaux de la foi », tandis que, depuis 2016, sa chaîne d’info CNews promeut de manière intensive les vertus d’une France chrétienne. Pour quelle vision ?

La scène se passe en novembre 2012. Un prêtre, le père Vincent Grodziski, est en pleine réflexion quant au transport à Paris de quelques os de la main droite de saint Jean Bosco lorsqu’il reçoit l’appel d’un certain Vincent Bolloré, dont il n’a jamais entendu parler. Le grand patron français rêve que les reliques fassent étape au Foyer Jean-Bosco, un ancien couvent du 16e arrondissement parisien dont il vient de financer la rénovation à grands frais. « Ce serait formidable, un signe extraordinaire !, s’enthousiasme l’industriel au téléphone. Si cela coûte de l’argent, ce n’est pas un problème. Je finance tout. » « Monsieur, c’est impossible, le parcours des reliques est millimétré »,lui répond le prêtre. « Alors je vais être très franc. J’ai vraiment beaucoup d’argent »,reprend l’homme dont la fortune est estimée à plus de 8 milliards d’euros. Les reliques finiront par lui être livrées. Gratuitement.

Il est comme cela, le catholicisme de Vincent Bolloré, un peu rétro. L’industriel, qui aura 70 ans le 1er avril 2022, n’a pas répondu aux sollicitations de La Croix L’Hebdo.Mais iln’a jamais fait mystère de sa foi « un peu enfantine », comme il a pu lui-même la qualifier. Il aime les reliques. Les images de saints qui épaississent son portefeuille (son préféré serait Antoine de Padoue). Les médailles miraculeuses – celle qu’il porte au cou, celles qu’il peut offrir à des collaborateurs en marge d’un conseil d’administration. Et cette statuette de la Vierge de Lourdes qu’il montre aux visiteurs de passage dans son bureau. « La première fois que j’ai rencontré Vincent Bolloré, il m’a tout de suite parlé de la foi du “charbonnier”, je crois que c’est le mot qu’il a utilisé, confirme un bon connaisseur de son mécénat. Il m’a dit : “Je crois à tout ce qu’il y a dans les Écritures”. Y compris à ce passage de l’Évangile selon Matthieu : “Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche de rentrer dans le royaume de Dieu.” » Vincent Bolloré s’inquiéterait-il du salut de son âme ?

Le grand patron est surtout « sincèrement inquiet » pour la France, selon plusieurs sources qui le disent soucieux d’en freiner la déchristianisation. « Pour lui, une certaine vision de l’homme est aujourd’hui menacée », croit savoir Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, qui le voit régulièrement (Vincent Bolloré possède un pied-à-terre à Saint-Tropez). Est-ce pour cela qu’il étend, depuis la fin des années 2000 son contrôle sur les médias (lire p. 27) ? C’est en tout cas ce qu’espère une partie de la droite catholique. « Vincent Bolloré a créé un contexte où il est redevenu possible d’exprimer et même de promouvoir des convictions et des références chrétiennes à la télévision, poursuit avec bienveillance l’évêque de Toulon. Il permet de remettre de la transcendance là où elle avait disparu. »

De la transcendance, il en est certes question chaque fin de semaine sur CNews, la chaîne d’information en continu modelée par Vincent Bolloré, mais cela n’irrigue guère la programmation. « Vous regardez la grille de la chaîne et vous voyez bien où c’est positionné. Le dimanche, voilà, à sa place », commente le journaliste Philippe Labro, conseil de Vincent Bolloré lors de son lancement dans les médias en 2005. Le reste de la semaine, place aux « convictions ». Les journalistes et chroniqueurs de CNews ne sont pas tous croyants mais partagent l’idée que la France doit « réaffirmer ses racines chrétiennes ». Vincent Bolloré n’a toutefois pas voulu créer une chaîne explicitement catholique. « Non, pour moi, l’impulsion est plus civilisationnelle, confirme la journaliste Charlotte d’Ornellas (CNews, Valeurs actuelles). Le trait commun sur CNews c’est : Quelle est notre identité ? Qui sommes-nous ? » Le christianisme est essentiellement utilisé comme un repère identitaire. Illustration : le 15 août dernier, CNews organisait un direct de Lourdes pour l’Assomption, un « moment d’unité nationale », selon le présentateur de cette édition spéciale, Aymeric Pourbaix, qui parlait également d’une fête « fédératrice », pour « les croyants et les non-croyants ».

Le milliardaire a fortement encouragé cette ligne, qui pourrait aujourd’hui s’étendre à d’autres médias, en recrutant personnellement, en juin 2019, la future star de CNews, Éric Zemmour (les deux hommes se sont encore vus en octobre). Le christianisme est plus qu’un repère pour ce dernier. Il est une arme : « Pour contenir l’offensive islamique, il faut un vrai renouveau de la religion chrétienne, qui incarne l’identité de la France », affirmait le polémiste de 63 ans le 14 mai dernier sur CNews. Le probable candidat à la présidentielle et son ancien patron (1) sont-ils pour autant alignés idéologiquement ? Certains proches de Vincent Bolloré doutent de son adhésion à toutes les thèses de l’essayiste, et mettent plutôt en avant son goût pour la provocation et son horreur du « politiquement correct ».

« Notre ligne droitière, tendance revanche de la chrétienté, c’est d’abord un projet marketing »,jure une source à la rédaction de CNews, qui rappelle que la chaîne avait d’abord voulu faire de l’information positive (sur C8, une autre chaîne de Vincent Bolloré, une grande place est d’ailleurs laissée au divertissement, avec l’animateur Cyril Hanouna). « Au départ, sur CNews, le projet était de faire du feel good, d’éviter les informations anxiogènes, ajoute cette source. Mais Vincent Bolloré s’est aperçu que ça ne marchait pas, alors il a laissé les rênes à Pascal Praud. » L’ancien journaliste sportif de 57 ans, devenu animateur de débats d’actualité, aurait lui-même recruté la plupart des chroniqueurs de la chaîne.

Parfois, des téléspectateurs trouvent que la ligne droitière va trop loin. Le catholicisme est alors à nouveau utilisé pour les reconquérir. C’est ce qui permet de comprendre le projet de CNews, plutôt inattendu, de retransmettre la messe de Noël 2021 depuis Trappes (Yvelines). Au départ de cette idée, un coup de fil récemment passé par le préfet des Yvelines Jean-Jacques Brot à Vincent Bolloré. Le haut fonctionnaire se serait agacé auprès du grand patron que Pascal Praud et ses chroniqueurs parlent sans cesse des problèmes d’insécurité et d’islamisme à Trappes. Vincent Bolloré aurait alors demandé à son présentateur vedette de calmer le jeu. Et quelques semaines plus tard, la chaîne recontactait la préfecture avec comme projet de mettre en valeur des « initiatives positives » du territoire, si possible chrétiennes, et de retransmettre la messe de Noël. Un projet validé par le diocèse de Versailles.

Mais Vincent Bolloré ne peut pas tout gérer en direct. Pour le seconder sur certains sujets, il s’est adjoint les services d’un chapelain : l’abbé Gabriel Grimaud. Ce prêtre atypique, ordonné en1977, est d’abord passé par plusieurs paroisses parisiennes avant de devenir aumônier dans l’enseignement scolaire, notamment à la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur à Saint-Denis(2000-2021). Réputé bon prêcheur, il cultive la discrétion. Il n’a pas répondu à La Croix L’Hebdo etrefuse toute interview, mais laisse courir sa plume sous divers pseudonymes (Défendente Génolini, Alexamenos…) dans plusieurs titres catholiques, dont ceux de Vincent Bolloré. « Oh la vache, faut pas qu’on parle de moi ! », se serait exclamé l’abbé Grimaud à la mi-septembre en découvrant le petit chapitre qu’Éric Zemmour lui a consacré dans son dernier livre (2). L’essayiste y évoque « les relations ambivalentes » qui lient ce prêtre, fils de pied noir algérien, au grand patron. « C’est Don Camillo, écrit Éric Zemmour. Il en a l’accent, la faconde, le goût de la castagne. Ce n’est pas le communisme qu’il craint, mais l’islam. (…) Une complicité entre nous naît spontanément d’un combat commun. Nous sommes engagés dans une lutte pour la survie de la France telle que nous la connaissons. »

Le milliardaire et son abbé

On dit l’abbé Grimaud confesseur et directeur de conscience de Vincent Bolloré. Le prêtre, grand collectionneur de barrettes ecclésiastiques, le laisserait volontiers entendre. « Grimaud est un abbé de cour, un peu caractériel, qui se rêve en père Coton (le confesseur d’Henri IV et de Louis XIII, NDLR), en conseiller du prince », grince une source qui l’a fréquenté plusieurs années. « En vingt-cinq ans d’amitié, il ne m’a jamais confessé », a récemment corrigé Vincent Bolloré, selon plusieurs sources. Le prêtre est en revanche un intime de la famille. En 2009, c’est lui qui célébra les funérailles de Monique Follot, la mère de l’homme d’affaires.

L’abbé Grimaud gravite depuis longtemps dans l’ombre du grand patron, qui l’a installé comme directeur du Foyer Jean-Bosco (qui accueille aussi 160 lits destinés à des étudiants). Le prêtre est aujourd’hui le grand ordonnateur de ses œuvres catholiques. C’est notamment lui qui flèche une partie de ses dons, l’aidant à s’y retrouver dans la masse des demandes. « Si vous saviez comme je suis sollicité, j’en perds la tête », écrivait-il y a quelques années Vincent Bolloré à une religieuse en mission à Yaoundé (Cameroun).

Surtout, le prêtre pilote en sous-main l’intégralité de ses émissions de spiritualité. Quand Vincent Bolloré lance le programme « Dieu merci ! » sur Direct 8 en 2005, le nom de l’abbé Grimaud n’apparaît nulle part au générique. En coulisse, c’est pourtant lui qui est aux commandes. La ligne Grimaud est pieuse, conservatrice : les grands saints, les grandes fêtes… Surtout, il faut mettre à l’antenne ce dont l’Église d’aujourd’hui « n’ose plus parler » : les anges, le péché, l’Enfer, le Paradis… Du choix des invités à celui des journalistes, cet ancien aspirant à la vie monastique maîtrise tout. À l’époque, les conférences de rédaction se déroulent le lundi matin dans son petit appartement de la rue Dante (Paris 5e). Un ancien collaborateur raconte les coulisses des choix éditoriaux : « Un lundi, l’abbé Grimaud m’a dit : “On ne parle plus du diable”. Alors on a fait une émission sur le diable. » Un autre journaliste ajoute : « Il fallait aller chercher des intervenants toujours plus tradis. C’est sur notre plateau que le père-abbé du Barroux (communauté traditionaliste du Vaucluse, NDLR) a fait sa première télé ! »

L’abbé Grimaud a choisi ses hommes de confianceau foyer pour étudiants des Francs-Bourgeois, qu’il a dirigé entre 1989 et 2001. C’est là qu’il rencontre la petite garde rapprochée qu’il enverra plus tard dans les médias de Vincent Bolloré pour « évangéliser » et « rappeler les fondamentaux de la foi ». Parmi eux, Guillaume Zeller (ancien directeur de Direct 8 et d’iTélé, aujourd’hui à Vivendi), Hadrien Lecœur (« Dieu merci ! ») et Aymeric Pourbaix. Ce dernier a été placé à la tête du dernier programme du genre, « En quête d’Esprit », lancé à la toute fin du premier confinement, en mai 2020, à la demande de Vincent Bolloré. « À cause du Covid, on ne parle que de souffrance, de mort. Il faut parler de Dieu », aurait dit le grand patron. « Le cahier des charges que j’ai reçu de Vincent Bolloré, c’est de redonner une place à la spiritualité dans le PAF, raconte Aymeric Pourbaix. Mais la ligne se construit émission après émission. J’ai une grande liberté. » Sans doute. Mais Aymeric Pourbaix partage avec l’abbé Grimaud, qui le conseille et dont il est très proche, le souci de porter à l’écran un catholicisme bien particulier.

Le 4 juillet dernier, son émission consacre ainsi quarante-cinq minutes à Yvonne-Aimée de Malestroit, « un personnage fascinant, un monument de charité dont on célèbre cette année le 70e anniversaire de la mort ». Pourquoi donner une telle visibilité à cette mystique, dont le procès en béatification est en panne au Vatican ? Les témoignages de sa « bilocation », son don de se dédoubler, ont toujours suscité la méfiance du Saint-Siège, qui avait un temps interdit la publication de tout livre la concernant. Aymeric Pourbaix ne le dit pas à l’antenne, mais cette religieuse assista dans son agonie le grand-père de Vincent Bolloré, mort le 16 janvier 1935, dans son appartement parisien de l’avenue Foch (3).

De temps à autre, les émissions de Vincent Bolloré et son hebdomadaire France catholique (il le rachète en 2018, et place à sa tête Aymeric Pourbaix) mettent en avant le catholicisme qu’il aime. Et qui scande depuis toujours sa vie personnelle et industrielle, de célébration en célébration. La messe qu’il fait donner en l’honneur des défunts de sa famille chaque 16 janvier, jour de la mort de son grand-père René. Celle à laquelle il se rend en 2013 pour les 100 ans de l’équipe de football d’Ergué- Gabéric (Finistère), le village natal des usines et du patronage Bolloré. Cette messe d’action de grâce célébrée en 2017 pour les 195 ans du groupe, où le grand patron fit dire cette prière à Notre-Dame de Kerdévot : « Nous te prenons pour protectrice spéciale et te consacrons particulièrement nos personnes, notre groupe et tous nos biens matériels. » Celle, encore, pour laquelle il eut du mal à trouver un prêtre disponible l’été dernier, célébrée dans la chapelle en ruines de son île privée des Glénan. « Son attachement aux saints, aux chapelles qui leur sont dédiées a souvent été confondu avec du traditionalisme. Mais sa dévotion est simplement bretonne », estime l’évêque de Quimper, Mgr Laurent Dognin, qui a plusieurs fois rencontré l’homme d’affaire.

À l’heure de la retraite

Ce goût pour la piété apparaît parfois loin de l’actualité. La liste des dernières émissions d’« En quête d’Esprit » en dit quelque chose. 19 septembre : « Comment sauver les églises de France. » 29 septembre : « Les anges sont-ils de retour ? » 10 octobre, cinq jours après la publication du rapport sur la pédocriminalité dans l’Église, l’émission est intégralement consacrée au film Fatima. Aucune mention de ce qui secoue alors les catholiques français. « Notre silence est-il un déni ?,s’interroge dix jours plus tard le présentateur Aymeric Pourbaix, dans un édito de France catholique intitulé « Se taire ou parler ? ». Non, bien sûr. (…) Parfois même, le silence est une indication à demeurer prudents. Et il est aussi permis de se poser la question, sans pour autant tomber dans le complotisme : quand toutes les ondes tiennent le même discours, qui leur a appris cet hymne à l’unisson ? Ne peut-il y avoir un chef d’orchestre caché, et à quelles fins ? » Et l’émission de spiritualité, tout à la piété, apporte ainsi, et par omission, sa contribution au combat contre-culturel, anti-« politiquement correct », mené plus largement sur CNews.

Ainsi va Bolloré, pétri de convictions, de contradictions et d’intérêts multiples. À six mois de l’élection présidentielle, ce qu’il produit a un véritable impact sur la campagne, tant ses chaînes ont la capacité d’imposer leurs thèmes au débat public. L’industriel poursuit l’extension de son empire médiatique, tout en répétant qu’il quittera les affaires le 17 février 2022. Son ami socialiste Bernard Poignant en doute, sans savoir exactement de quoi sera faite sa retraite, qu’il imagine plutôt active : « Je le vois bien monter une grosse fondation un peu à la Bill Gates. » Du caritatif, de l’aide au développement… L’hypothèse s’appuie sur cette confidence que l’industriel fit un jour à l’ancien maire à l’occasion d’un vol Paris-Quimper : « Tu as de la chance toi, quand tu seras devant Dieu, tu auras moins de problèmes que moi. »

Le mécénat catholique de Vincent Bolloré (lire p. 25), peu institutionnel et très émietté, est pour l’instant dur à interpréter. Le milliardaire donne, ou a donné, à de très nombreux monastères, souvent féminins (Petites Sœurs des pauvres, augustines, branche contemplative des dominicaines…). Rien, en revanche, pour la reconstruction de Notre-Dame. Difficile de passer après les centaines de millions d’euros vite dégainés par Bernard Arnault et François Pinault. Que faire, renchérir ? « Vincent Bolloré a trouvé qu’il ne fallait pas en rajouter. Cela risquait d’écraser tous les autres dons, ceux des gens plus humbles », plaide Bernard Poignant.

Non, décidément, le patrimoine n’est pas sa priorité. L’œuvre à laquelle réfléchit Vincent Bolloré serait avant tout spirituelle, et « dans le domaine de la fin de vie », selon deux sources qui en ont parlé avec lui. Les contours du projet seraient encore, et de son propre aveu, à préciser. Le milliardaire voudrait que chacun puisse « rencontrer le Christ » avant de mourir.

(1) Éric Zemmour a quitté la chaîne en septembre après la décision du CSA de comptabiliser son temps de parole.

(2) La France n’a pas dit son dernier mot, Rubempre, 352 p., 21,90 €

(3) Cette histoire est relatée par le journaliste Jean Bothorel dans Vincent Bolloré. Une histoire de famille (2007).

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 Comme il faut toujours une bonne chute à un sketch, je vous offre gratis (pléonasme), la chronique d'Aymeric Lompret, que j'ai vu à l'espace Beaumarchais, il y a quelques semaines,  oui, je sais, j'en a vais pas parlé, parce que j'en avais pas trouvé le temps.

 Excellente soirée, qui m'a incité à reprendre mon trail, sur l'humour, dont le titre, va vous en dire bien long et qui est le suivant: "Ils ne respectent rien".

 A consommer sans modération, ça va sans dire.

https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-d-aymeric-lompret/la-chronique-d-aymeric-lompret-du-jeudi-25-novembre-2021

https://www.la-croix.com