J'ai regardé ce documentaire... Sans plaisir, voir, avec la nausée pour tout dire, parce que c'est toujours pénible, d'observer un pareil colosse (artitiquement), bourré de talent, qui sous ce pretexte, à complètement perdu la boule, au point de se croire intouchable.
Il y a un truc, que beaucoup ont du mal à comprendre visiblement, dans le milieu artistique, qui reside dns le fait que si les victimes mettent du temps, à deposer plainte, c'est précisément, parce que ce metier, helas, prédispose à ce qu'il existe certaines dérives, puisque celles qui sont en position d'infériorité, quand à la reconnaissance dans le métier, par définition, sont suspectées infiniment plus que dans n'importe quelle autre corporation, d'être équivoques, à plus forte raisons, quand elles sont motivées, pour "embrasser", cette profession...
Mais alors, la question se pose....
Dans quel objectif porteraient elles plainte ? Je veux dire, que le fait de déposer plainte, deja, est bien la preuve, qu'il y ait eu préjudice, et préjudice extrêmement grave, sinon, elles ne porteraient pas plainte, justement. Ce qui est interpellant d'autre part, réside dans le fait que celles, qui n'ont pas eu à s'en plaindre, peuvent être perçues, comme "tolérentes", face à ces abus... version "connais pas".
Je viens d'entendre à l'instant, que la famille (on peut les comprendre), revendique que cesse le lynchage médiatique.... Et que seule la Justice doit se prononcer, ce qui est vrai.
Alors, qu'elle soit à la hauteur, et vite, si possible.
Car seul, le fait qu'elle soit insuffisemment efficace, justement, justifie la tentation de voir certaines, faire justice elles même, par le biais des réseaux sociaux, ce que personnellement, si je l comprends, je condamne.
Mais puisque que l'on revendique de se reposer sur la Justice, ce que je cautionne entièrement, parlons en.
La définition juridique du viol, réside dans le fait d'introduire, dans le corps de la victime, quelque chose, contre la volonté de la "prétendue victime".
Un objet, un pennis, la langue, etc....
Un homme, qui coince une jeune fille, une jeune femme, ou une femme, (ou garçon, jeune homme, etc)contre un mur, pour introduire ses doigts dans la vulve de la victime, EST UN VIOLEUR, juridiquement.
Il est vrai que le féminisme, le masculinisme (je connais bien le sujet), sont des sujets qui interdisent, comme le savent tous ceux, qui font preuve d'un minimum de discernement, la simplification, qui voudraient balayer d'un revers de manche, la complexité réelle du sujet, et ça m n'est pas quand il s'agit d'agressions sexuelles, dans toutes ces variantes, que le sujet risque de sembler s'eclaircir.
Prendre conscience qu'on ait aimé, et qu'on aime encore (au sens large), quelqu'un qui vieillit si mal, qui range les femmes en deux categoires, celles qu'il ait aimées, les respectables, et aiment encore le plus sincèrement du monde, et les autres qui ne seraient à ses yeux, que des morceaux de viande, Carole Bouquet ne doit pas être la seule, à vire ça, aussi mal...
Et pourtant, son comportement plus qu'abusif, vis à vis "des autres", elle devait bien en être informée, non ?
Dur dur, d'être féministe, dans le milieu du cinéma, depuis metoo, j'entends bien.....
Pour le lynchage médiatique, je comprends, c'est là bien regrettable...
En quoi, devrait on avoir, plus de compassion, pour Depardieu, que vis à vis de n'importe quel autre suspecté (parce que non encore jugé), d'acte de viol, ou d'agression sexuelle ?
Telle est la question, aujourd'hui.
C'est oublier, que le deboulonnage dont il est victime aujourd'hui, c'est lui même qui l'ait induit, et deja, à l'époque, où il a avait circulé, il y a bien des années, ces rumeurs, relativement à des tournantes, dont il etait question, et qui ont été évoquées dans ce reportage, ces rumeurs et leurs conséquences, pourtant, il me semble, aurait dû largement suffire, à lui inculquer quelques avertissements, qu'un homme intelligent et responsable qu'il est sensé être, visiblement, a complètement ignoré.
J'ai de la peine vraiment, comme énormément de gens, qui l'ont tant admiré pourtant, si vous saviez, à quel point j'ai mal....
Elle se fait du souci, pour son état psychologique... La belle affaire... Si nous parlions, un peu de celui des potentielles vicitimes, celles, qui vont affronter les juges, à présent, et qui trainent, leur sac de charbon, comme disait Julos Beaucarne, depuis toutes ces années, au seul pretexte qu'il ait posé, sur elles, suivi des actes, par une réflexion mal placée, "un sacré bout de viande"....
Hier, je suis passée voir le film, sur l'Abbé Pierre. Rien à voir, avec la pédocriminalité, ou le viol, qu'on se rassure...
J'ignorais, qu'il avait deraillé côté drogue, dans une telle proportion. 18 mois d'HP.... Mazette.....
S'il menace de mettre fin à ses jeurs, qu'il soit hospitalisé sous contrainte, c'est la seule issue... Il s'en remettra.. Ou pas, comme ça arrive aux victimes aussi.
Quand des jeunes filles, arrivent à l'HP, pour anorexie ou boulimie, dans 95% des cas, c'est suite à des abus sexuels, qu'elles ont subi.
Le plus souvent, elles portent un vêtement de plus que les autres, sur le dos, et portent, une capuche, quelque soit l'endroit.
Que dire d'autre ? Je compatis... Pour les victimes, je compatis... Pour lui aussi, je compatis, vraiment.
Qui sont ces artistes, qui soutiennent Depardieu ?
"Peut on séparer l'homme de l'artiste", en somme, telle est la question...
Visiblement, présentement, la question serait plutot, "peut on séparer Depardieu de sa bite"... Ce dont il aurait été le premier bénéficiaire, et qui lui aurait épargné bien des soucis. Y aurait il survécu ? On peut se demander.
Un homme existe il, sans son pouvoir d'erection. Cette reflexion mérite d'être étudiée de près, quand on sait que les drogues et notamment le cannabis, ont un effet absolument dévastateur sur l'érection, ce qui visiblement, semble inconnu, par bien des consommateurs.
"Addictions, prendre le mal à la racine", actualisé, de nouveau, (bientôt, disponible).
Une femme, elle, existe encore, bel et bien au delà de sa libido, dans son expression sexuelle, en tout cas, et les vicitimes d'abus sexuels, sont les premières, à pouvoir vous le confirmer.
Un homme impuissant, serait il un homme dévalué sous ce prétexte ? Pour un acteur, un mauvais comédien, pour cette raison ? Je ne crois pas, non, parce que ce qui fait, la valeur d'un homme "un vrai", (clin d'oeil à Causette)ne réside pas précisément dans son pantalon.
Mais pendant que j'y suis, je dois expliquer un truc, au sujet de l'equitation.
Quand j'étais ado, j'avais appris que les femmes obtenaient de meilleurs résultats en dressage, que les hommes.
Je racontais ça à mon grand père, qui se mit en colère, parce qu'il refusait cette idée.
C'est amusant, comme anecdote, non ?
Ce qui est amusant, surtout, c'est que ça me soit resté en mémoire, moi, qui précisément ai été victime d'un pédophile, quand j'etais enfant.
Qu'il existe une relation d'ordre psychanalytique, dans le choix de l'équitation, chez certains jeunes, et plus particulierement, chez certaines jeunes filles, est une réalité.
Quand une jeune fille a des relations compliquées avec les hommes en général, et (ou), avec son propre père, il est admis que souvent, l'equitation aide à canaliser, et résoudre cette faille de communication, parce qu'elle est contrainte, de "faire avec" le fait d'assumer l'autorité, vis à vis d'un animal beaucoup plus puissant physiquement qu'elle.
Je précise, que j'ai moi même à une époque, pris des cours d'équitation, ainsi que certaines de mes filles, quand elles étaient enfants, et que je l'observais chez les plus grandes, et ai continué à l'observer.
Pour autant, l'accusation de masturbation, sur le pommeau de la selle, est franchement risible....
Pour information, quiconque monte à cheval, sait que si le mouvement d'avant en arrière, peut être suggestif, ca n'est certes pas de masturbation, dont il est question.
Je veux dire, que la relation que le cavalier ou la cavalière entretient avec le cheval, est d'ordre psychanalytique, et pas d'ordre sexuel, ou bien alors, tous les cyclistes sont de gros pervers, qui se pasturbent, sur leurs selles de vélo....Enfin, ça n'est pas sérieux, comment peut on être un tel génie en tant qu'acteur, et parallèlement, être aussi con, pour sortir un truc pareil, telle est ma question.
Le vrai problème aujourd'hui réside dans le fait qu'il faut discerner les réflexions grivoises qu'il ait dites dans ce reportage et qui lui sont coutulières et qui n'ont pas été inventées, de ce qui lui est véritablement reproché...
Car n'en deplaise à certains, y compris certaines visiblement, ce qui lui est reproché juridiquement, n'est pas relatif à des propos, mais bien des faits, et ce sont des faits, qui n'ont pas à être confondus, avec les propos déplacés, quel que soient leur nature.
Quand on lit au sujet de Carole Bouquet, comme je viens de le lire, "elle sait de quoi elle parle, puisque c'était sa compagne", est d'une connerie abyssale, quand on sait, que précisément, les plus gros pervers violeurs, ou pédophiles cachent assez souvent leur nature veritable à leurs épouses, ou leurs compagnes, qui le plus souvent, ne connaissent rien de la nature véritable de l'homme qui partage leur vie.
Mais ce que je prétends là, n'est pas en lien avec Gerard Depardieu, je le précise.
L'époque où les avocats arguaient du fait, que "c'est un bon mari, et un bon père de famille", est un argument tellement stupide que j'ai peine à croire qu'un avocat soit assez inconscient pour s'en saisir.
La vérité c'est que la richesse, lui a fait perdre complètement les pédales, ça, malheureusement c'est une certitude, et en dehors d'un vieil oncle libidineux, le soir d'un reveillon de Noël, qu'on va surveiller du coin de l'oeil, pour qu'il n'approche surtout pas les enfants, voilà le seul rôle, qu'aujourd'hui on est tenté de lui coller.... Et c'est bien là, le drame....
Car enfin, en quoi Gérard Depardieu, devrait il avoir droit à un traitement judiciaire qui serait autre qu'un autre homme riche, qui sous ce prétexte se considère comme autorisé, à aller mettre ses doigts, dans la petite culotte d'une jeune fille, je voudrai que l'on nous explique... On assiste là, à un abus de pouvoir caractérisé, comme quand il s'agit d'un inceste, quand il s'agit d'un enseignant, d'un éducateur, d'un coach sportif, ou d'un prêtre... C'est exactement, le même contexte, c'est à dire, de quelqu'un, qui par son statut social, jouit d'une réputation, et d'une position sociale, qui le pose comme dominant et qui abuse de ce pouvoir.
Quand à Macron, qui prend la défense de Depardieu, laissez moi rire... Lui qui avait connu celle qui serait la première dame de France, quand il prenait avec elle, des cours de théâtre, quel dommage qu'à l'époque, ils n'aient pas occupé les mêmes cours... Un beau père, aujourd'hui si attentionné, qui sait s'il prendrait, aujourd'hui, sa défense, si la main coupable, ait foulé la petite culotte de sa belle fille, s'il en a une....
Ôtez moi d'un doute..... On est en plein délire, là, on va se reveiller, c'est un cauchemar....
La réputation de Gérard Depardieu à l'étranger, et le rayonnement de la France ? Vous voulez qu'on en parle ?
Qu'est ce qu'il allait foutre dans cette dictature, là, ou jadis chez Poutine ? C'était pour défendre les valeurs de la République, et les droits de l'homme aussi, peut être ?
Je regardais à l'instant, la liste des signataires.
Tant de gens, "pas encore connus", ou si peu, qui galèrent chaque jour, pour vivre de leur travail, et qui ont une vision aussi altruiste de leur fonction, au sein de nos démocraties...
"En manque de reconnaissance", diront, ceux "qui sont à la surface", et qui en vivent... Grassement, dirai je. Surtout apres les reveillons d'hier soir.
Je rappelle, que les 56 de l'autre tribune, ne seraient rien sans les seconds, infiniment plus nombreux, qui ne sont que les petites mains des premiers, petites mains qui ambitionnent bien des choses, que d'aller masturber les premiers, pour pouvoir espérer signer enfin ce fameux contrat, qui au pire leur permettra de survivre, et au mieux, leur ouvrira les portes de la reconnaissance, à laquelle ils aspirent.
Je suis moi même, bien qu'âgée de 62, en manque de reconnaissance, et j'aurai bien aimé, signer cette tribune.
Helas, c'est impossible, et pour cause, il est tout à fait probable, qu'au moment, où je vous ecris ces lignes, nous serions artites professionnels, des milliers à l'avoir nous aussi signée.
Ce fait, à lui seul, devrait donner à réfléchir aux premiers.
Je viens d'ecrire un ouvrage, qui va s'apppeller, "peintre du dimanche", qui aborde ce rôle, justement, et je dois a vouer, que le paragraphe, vers la fin, raisonne particulierement juste.
Je cite:
"Si la remise en cause de l’impunité de Depardieu était une « chasse à l’homme », alors comment qualifier les agressions bien réelles que subissent les femmes victimes de violences masculines chaque jour ?
Nous sommes là pour rappeler que l’art n’a pas à être fait par des idoles hors de la réalité, l’art n’est pas du côté des caprices de star. L’art refuse de se soumettre à leur système. La production de l’art n’est pas une abstraction située en dehors des dynamiques sociales.
Alors oui, nous allons nous retrouver, nous regrouper, et nous soutenir.
Et si cela dérange Depardieu, Macron et 56 « célébrités » de la culture, tant mieux".
6 janvier 2024.
Parmi ceux, qui ont soutenu Deprdieu, se trouvent, certains, qui font machine arriere, ce qui est rassurant.
Le vrai problème aujourd'hui, en ce qui concerne la Justice, réside principalement dans son manque de moyens. Pas uniquement sur le sujet des violences faites aux femmes, dont hélas, les féminicides ne sont que la terrifiante conséquence, mais aussi, concernant les violences sexuelles, dans le manque de formation des magistrats.
Certaines associations de travailleurs sociaux, travaillent, sur ce sujet, plus specialement. mais encore faut il, que les moyens, qui leur sont donnés, soient suffisants.
L'autre point concerne non pas la Justice necessairement, mais plutot le tissus social en amont, avant que les violences faites aux femmes, n'arrivent devant les tribunaux, potentiellement, quand on parle par exemple, d'hebergement d'urgence.
Pour aider en ce sens, il faut prendre contact avec la Fondation pour les femmes, qui redistribue, aux associations, sur le terrain, des fonds, pour eux, créer ces hebergements.
Car la prise de conscience est une chose, mais une fois la décision prise, la vraie question basique qui s'impose, c'est "où puis je aller"... ?
Pour mettre toutes les chances de son côté, il est préférable, d'aller ailleurs que dans la famille ou la belle famille, pour une question de confort psychologique, quand c'est possible, excepté si votre vie en dépend, ça va sans dire.
19 janvier 2024.
Je reviens sur cette affaire, ce matin, parce que je n'avais pas vu les 10 dernieres minutes, du reportage "complèment d'enquête".
Pour ce qui concerne le fait que la télévision suisse, ait décidé de le boïcotter de leur programmation, personnellement je suis contre.
Les seuls qui sont autorisés à bannir un artiste, en démocratie, ne devrait être que le public lui même, en decidant de regarder, ou de ne pas regarder tel film ou tel spectacle, sinon, c'est de sensure dont il est question.
Et s'ils décident de ne plus le programmer, pour anticiper le fait que le public le demande, qu'il n'en fassent pas état.
Car il est là aujourd'hui, le problème, avec Depardieu, c'est qu'au delà, du "tribunal médiatique", que, soit dit en passant, il est bien content depuis toutes ces années, de voir agir en sa faveur, quand c'est à son aventage, c'est en chacun de nous, femmes y compris, qu'il a tout bousillé....
Je revois personnellement, plein de ses films, notamment, les compères, ou je ne sais plus lequel, où, il est en rivalité, avec Pierre Richard, comme père potentiel, d'un ado, où il se baisse, pou refaire ses lacets...Ceux de l'ado.
Je n'ose alors imaginer, cette scène avec une petite fille...Mon père, ne m'aurai je crois, jamais renoué mes lacets, parce que pour lui même, par paresse, il ne portait que des chaussures à fermeture éclair sur le côté, et riait quand il s'en ventait.
Et oui, nous en sommes là, c'est bien là le drame. C'est une affaire de sabordage artistique, auquel nous assistons là.
Quand aux "monument", Depardieu, il ne suffit pas d'être un monument. On peut aussi l'avoir été, et ne plus être qu'un meuble gigantesque, appartenant au passé.
A Rouen, il y a une statue de Napoléon, magistral.... Certains voulaient la déboulonner.
Je suis contre le deboulonnage des statues, à de rares exceptions près... Au moins, ça fait un endroit pour chier pour les pigeons. La vie en vrai, n'est pas une affaire de statues, aussi figées que physiquement indestructibles.
Mais quand le monument, joue un rôle, si fondamental, par oeuvres d'Art interposées, je veux parler de sa filmographie, c'est autrement plus grave, qu'une simple histoire de statue, ou de monument.
Quand au reproche, qui est fait, au sujet d'Anouk Grimberg, par Jean Louis Livi, sur le fait qu'elle ait attendu 30 ans, pour parler qu'elle ait consenti à persevérer à tourner, etc, il devrait s'informer un minimum sur la psychologie des traumas sexuels, et apprendre ce que c'est que la sidération qui explique pourquoi les victimes attendent autant de temps pour parler, et l'observer combinée à l'omerta, qui reigne dans ce milieu.
J'ai revu, il y a quelques jours, l'interview de Sophie Marceau, agée de 17 ans, à l'époque, quand le film dont elle parle, etait sorti et clairement, on réalise à quel point, elle prend sur elle, pour ne rien dire à cause de cette omerta..... Pourquoi depuis tout ce temps, le cinéma français n'a pas sa "Bombardier", dont à joui la lutte contre pédicriminalité, et qui a tant aidé à sortir l'affaire Gabriel Matzneff ?
Bon, c'est une vidéo un peu ancienne, mais je viens de retomber dessus, et elle me semble coller parfaitement à ce qui nous attend politiquement, en 2024.
Petite précision, en ce qui concerne ma mesure de protection, depuis cette date, les choses se sont benettement améliorées. Ce qui signifie donc, que je ne l'ai pas fait pour rien.
