J’ai entendu ça, hier, à l’occasion de la sortie, d’une nouvelle série, sur ARTE, qui s’appelle, « Nona et ses filles ».
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-021464/nona-et-ses-filles/
Il s’agit d’une fiction, où une femme, féministe, se retrouve enceinte à l’âge de 70 ans. Je ne suis pas tellement branchée séries, il faut le reconnaitre, mais je vais regarder. A cette occasion, France Inter, dans « la bande originale », avait faite venir un médecin spécialiste sur ce sujet, qui l’a révélé.
https://www.franceinter.fr/emissions/la-bande-originale/la-bande-originale-du-jeudi-02-decembre-2021
Personnellement, jusqu’à il y a vingt ans, je trouvais la parentalité tardive problématique pour l’enfant.
Elle l’est toujours, je précise, mais l’est pour des raisons plus complexes qu’on ne le soupçonne.
Reprocher aux jeunes femmes ou aux hommes, de choisir de devenir parents plus tôt n’a aucun sens, si l’on observe que la seule vraie raison, n’est que la conséquence, du fait, qu’on souhaite devenir parents dans des conditions qui soient psychologiquement les plus favorables possibles, de telle sorte que l’enfant soit ainsi, le plus confortable possible, lui aussi…
Qui s’en plaindrait ?
Se méfier des généralités, me semble souhaitable et chacun mène sa vie du mieux qu’il le peut.
Je veux dire, que de choisir d’avoir un enfant sur le tard, n’est pas nécessairement un acte plus égoïste, qu’il ne l’est dix ou vingt ans plus tôt.
Mais ce qui a été révélé là, au sujet de cette concomitance, entre parentalité tardive et maladie mentale, m’interpelle malgré tout, au plus haut point….
Mon analyse est franchement empirique, je le reconnais, mais elle mérite toute votre attention il me semble, d’autant plus qu’elle débouche, sur un grand espoir.
En effet, dans l’hypothèse ou certaines de ces maladies mentales, n’auraient pas d’origines purement génétiques, il semblerait donc que l’origine de ces pathologies mentales, ou en tout cas de certaines d’entre elles, auraient pour origine la qualité de la relation, et donc, la communication entre parents plus mûrs donc, et les enfants….
Dans cette hypothèse alors, les enfants concernés ainsi que leurs parents, pourraient interagir de façon plus prégnante que c’est le cas aujourd’hui, parce que l’on nomme, aujourd’hui, l’épigénétique….
L’épigénétique est à la génétique, ce que le biotope, c’est-à-dire, le milieu ou le terrain, sont à un organisme vivant.
Ainsi, ça ne ferait que confirmer ce que je prétends depuis vingt ans, qui réside dans le fait que nous détenons en nous, bien plus qu’on ne le soupçonne, notre propre boite à outils pour nous guérir, y compris dans la maladie mentale….
Le danger pourrait être que certains sous ce prétexte, se croient capables d’y parvenir seuls, sans aide extérieure, je parle de celle de la psychiatrie….
Sachant d’autre part, qu’il s’agit dans un premier temps, le plus souvent, de gérer des situations de crise, et d’immédiateté, ça induit donc, d’accepter au début, ce que l’on nomme la médication, de la part de la psychiatrie.