Ma définition de la calligraphie, réside dans le fait d'accorder du crédit, à l'aspect esthétique de l'écriture.

 En primaire, un peu rêveuse, comme le sont souvent bien des enfants, inaugurant un nouveau cahier des plus ordinaires, je posais la matière, puis en dessous, je le réécrivais de différentes façons. Alors, ça ne m'a jamais quittée.

 On vient de commenter l'un de mes tableaux, au sujet de l'écoféminisme, en me disant que c'était illisible.

 Voici ma réponse:

   Je ne trouve pas cohérent d'attendre d'un calligramme, qu'il soit lisible comme le serait une bulle de BD, ou une pancarte.

  C'est très exactement l'inverse, d'ailleurs, peut être que la définition objective d'un calligramme, ça serait qu'il faille faire quelques efforts, pour le lire, non ?

9 novembre 2022.

  Pour pouvoir acheter des reproductions de mes tableaux ou des originaux, il faut, soit prendre contact avec moi directement, soit venir me rencontrer, dans les salons du livre, marchés de Noël, ou expositions de peinture, où dans la mesure du possible, je viens  à la rencontre du public, sur place, sur RV, à moins que je ne m'installe, sur une durée plus longue, avec de quoi travailler....

 dans l'hypothèse d'une permanence, alors, je previens les personnes, qui me suivent, sur les reseaux sociaux.

http://www.fnielaubin-artiste.fr/pages/pour-le-rencontrer-au-fil-des-dates.html?fbclid=IwAR2fjwSOJ9xh-eeDSdu0P_1V1uuZw6Q7Kd3a_fpGFxkWtwpHKC7HrI2Ar58#.Y2s_Gf7rPKo.facebook

 Je tente toujours, dans la mesure du possible, d'emporter mes estampes dans les salons du livre, ou ou d'apporter mes livres dans les expositions de peinture.

Françoise Niel Aubin en train de peindre.

https://www.artmajeur.com/nielaubinfrancoise

  Prochain calligramme:

"Il est temps, à présent, que l'universalisme et la laïcité

sortent des ténèbres où les dictateurs tentent de les enfoncer,

pour qu'ils rejoignent enfin les Lumières".

Il est possible, qu'aux yeux de certains, cette citation dont je ne suis pas peu fière, puisse sembler quelque peu déplacée...

 Mais il n'en est rien...

 En effet, qui, un jour, s'est seulement demandé, si les fabricants de pinceaux, en poil de marte, avaient reçu, le consentement écrit, de la martre en question  ?

 Ok, on ne les trouve plus guère à l'achat, désormais, et qui s'en plaindrait ?

 Mais pour les "petits gris", indispensables pour l'aquarelle et les encres, vous êtes vous vraiment, comme moi un jour, posé la question ?

 Que serait la calligraphie japonaise, si, un jour, le syndicat des "petits gris"  en venait à leur demander des comptes, et pire, des droits, d'auteurs, pour prélèvement, de poils, imposés ?

 Ainsi, comme vous pouvez le voir, dans la réalité, observant, d'autre part, qu'il n'existe aucun sujet, dont les artistes, se priveraient, TOUT EST BEL ET BIEN POIL ET ÉTHIQUE.

 L’invention du mot, n’est pas de moi, et je n’ai pas l’auteur. Il devrait entrer dans le dictionnaire.

 J’écris un livre, sur le sujet, qui va s’appeler, « peintre du dimanche ».

 Un chouillat provocateur, ça va sans dire, j’interroge là la raison ou les raisons qui justifient, qu’un jour, on décide de dessiner, de peindre, de monter sur scène, que sais je… Et comment, on arrive un jour, à avoir envie de montrer, ce que l’on fait.

 J’en profite aussi, pour commenter, la place que ce qui est artistique, devrait occuper, et occupe, ou pas, dans notre société, et plus encore, aujourd’hui, par ces temps troublés.

 Oui, j’ai un peu tendance, comme on dit, à a voir ce qu’on appelle, « une grande gueule »….

 Non seulement c’est vrai, mais surtout, je vois ça, plus comme une qualité que comme un défaut, si j’observe le fait que souvent (toujours ?), c’est pour la bonne cause.

 Je suis une artiste, qui s’intéresse à la politique…

 « C’est grave, docteur » ?

 Je considère, que l’Art a pour mission, au-delà du simple fait de nous divertir, d’être aussi un moyen d’expression, pour faire passer des idées, voir transmettre des messages.

 Oui, j’ai cette prétention.

 Je comprends, qu’on puisse être artiste, et ne pas utiliser son Art, pour faire passer ses idées, c’est-à-dire, sous un angle militant.

 On peut l’être, aussi, de façon autre.

 Mais moi, j’aime peindre, que voulez vous…

 On a dit de moi, dernièrement, que mon travail, de plus en plus, s’apparentait à du graf….  J’étais flattée.

 Non, seulement, je suis flattée, mais ça signifie donc, que ce que je fais, est compris sous l’angle, où je le souhaite…

 Que demander de mieux ?   Etre exposée, demandée, et potentiellement, me permette d’en vivre un minimum.

 Dernièrement, j’ai vu un jeune, se pointer direct, devant un de mes tableaux, celui sur la ceinture de fermes maraichères autour des agglomérations, et vite fait, le prendre en photo, et il a filé, sans aller voir le reste, avec la photo dans son portable… J’étais flattée !

 Certains artistes, auraient été scandalisés, je suppose, relativement aux droits d’auteurs…  C’est  que ce qui m’importe le plus, réside il est vrai, dans le fait que l’idée circule, plus encore, que ça me rapporte de l’argent, il faut bien le reconnaitre.

 Alors, oui, je revendique, d’être « artiviste », je le reconnais.

 Dans le choix, de ce que j pose en calligramme, souvent, ce sont des maximes, dont je suis l’autrice, qui sont le fruit, de mon travail, d’autrice, dans mes livres. Ce sont souvent des synthèses de mes proches cheminements intérieurs.

 Mais si je flashe sur celle d’un autre, ou d’une autre qui me parle, alors, je n’ai aucun problème, à la mettre en image.