Françoise Niel Aubin, artiste.

Syvain Tesson, au printemps des poètes, OU PAS ?

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Il en va de la poésie, comme pour n'importe quelle forme artistique, et dans ce cas précis, littéraire, qu'elle se voit perçue, par ceux qui se revendiquent comme en étant les maitres à penser, qu'ils seraient en droit de juger qui en est digne, ou qui n'en est pas.

Pour moi, la poésie n'est à la hauteur, de ce que j'en attends, que si elle est libre.

 Si certains, ont envie de poéter, plus haut que leur cul (je ne suis pas l'autrice de cette image), grand bien leur fasse, est ce vraiment, si grave ? J'ai personnellement été un peu irritée, de l'entendre sur France Inter, il y a quelques jours, non pas, relativement à l’ouvrage dont il est question, et auquel je réponds sur la ruralité, mais au sujet de son dernier livre, parce que j’ai eu le sentiment, que son regard, qui souffre peut être d’être à l’image, de son facies à présent,  sonnait  de façon maladroite, avec les infos.

 Alors, je sais, les artistes sont toujours sollicités, pour donner leur point de vue, sur l’actualité, alors, que ça n’est pas leur rôle.

 Mais quand on revendique, d’avoir justement écrit sur le sujet,  c’est une autre histoire, peut être..

 Personnellement, ça n’était même pour ce cas précis, je parle de l’agriculture et de la ruralité, mais plutôt, vis-à-vis de la souffrance en général, sur laquelle je passe beaucoup de temps, comme beaucoup.

 On demande aux artistes, ce qu’il pensent en politique, on aurait tort parait il, alors, que leur source d’inspiration, est directement liée à l’actualité, justement.

 Reste, qu’un artiste, dans l’idéal, devrait voir son mode d’expression, « concentré, dans ce qu’il produit, ou ce qu’il fabrique », selon Jean Luc Godart…

 Ce en quoi, il avait parfaitement raison.

 Reste qu’aujourd’hui, un artiste est bien sensé se vendre, pour promouvoir son travail, et ceci d’autant plus qu’il est fauché, et qu’il ne peut se permettre d’avoir un agent qui s’en charge, je sais de quoi je parle.

 Certes, Sylvain Tesson n’en est plus là.

D’autre part, séduire un futur lecteur ou spectateur, induit d’office, qu’il ne l’est pas encore, ce qui justifie à lui seul, qu’on communique sur ce que l’on produit.

 Quand à l’ouvrage dont il est question, je me souviens fort bien de ses passages dans les medias sur le sujet, et je n’avais pas été particulièrement interpelée, par le côté militant, de son ouvrage, que je n’ai, d’autre part, pas lu.

 Je n’ai lu, d’autre part, aucun de ses ouvrages.

 Si l’on pouvait sauver qui que ce soit du suicide, uniquement par un livre de développement personnel, un ouvrage de poésie, ou par un film, enfin, par quoi que ce soit d’artistique, ça se saurait.

Je ne prétends pas, que ce soit inutile ou stupide, je prétends juste, qu’il faut être réaliste.

C’est souvent de politique, dont il est question, et pas d’autre chose.

 Si qui que ce soit, s’en va se mettre la corde au cou, agriculteur ou pas, c’est physiquement, qu’il faut agir, et sur les minutes qui suivent….

 Ce décalage que j’ai observé ce matin là, qui tintait si mal, n’était peut être qu’un accident, personne n’est à l’abris d’un jour sans…B Voir, une provocation, et pourquoi pas ?

 Mais surtout, combiné à d’autres ressentis, ne justifie en rien qu’il ait été rejeté de ce parrainage….

Pour ce qui le concerne, j’ai beaucoup de mal à imaginer, qu’il puisse faire autre chose, que d’en rire….

 Qui que ce soit d’autre, aurait pu tout aussi bien, faire les choux gras d’autres, qui auraient tout aussi bien pu ne pas l’adouber davantage.

Le plus important, en matière de parrainage, pour un tel événement, ne consiste t il pas, à observer, qu’il est aussi précieux,  d’en être rejeté que d’y être attendu ?

Car enfin, franchement, qu’est ce qu’en pense la poésie en elle-même, que ce soit lui ou un autre ?

 Peut être que le meilleurs moyen de promouvoir l’événement, ne consiste pas nécessairement, dans le fait d’appeler, une star à la barre, mais plutôt, de faire parler  du sujet, des personnes lambdas, pour qu’ils expliquent, ce qu’elle leur apporte….

 Enfin, moi, « je dis ça, je dis rien »…..La  raison, qui justifie qu’on écrive, consiste bien dans un premier temps, dans le fait de se faire plaisir à soi même, et en ce sens, ça présenterait l’énorme avantage en tout cas,  de donner l’exemple, à qui s’intéresse au sujet, de s’imaginer et pourquoi, pas, d’en écrire soi même.

Enfin,  quand, je dis, « j’dis ça, j’dis rien », si, je dis, justement.

Date de dernière mise à jour : 04/02/2024