Un article qui remonte à quelques années, mais qui démontre bien, la nécessité, Vde ne rien omettre de notre histoire, , d'avoir le courage, je dis bien, le courage, au mieux de l'observer .
Alors que les banlieues, cs jours derniers, sont en feu, suite à la mort de Nahel, j'ai en memoire que les RN, avait trouvé l'idée, de ce musée, "superflu", et non avenu.
Pour ma part, je termine, la derniere relecture de mon ouvrage, avant l'envoi à mon éditeur, sur le racisme qui va s'appeler, "Racismes, les nymphéas de Monnet en plein desert".
https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/pour-la-creation-dun-musee-de-la-colonisation-20210415_7QLD7NEZVJHLNJSTYCAHUOZYKU/
A noter, "on écrit pas l'histoire avec une gomme", oui, j'en ferai un calligramme.
Pour ce qui concerne la situation de crise, ces jours ci, il existe une véritable dysmorphie, entre le traitement du sujet qu'on peut observer chez nos voisins, et celle appliquée dans notre pays.
Alors, que certains de nos voisins européens, ont eux aussi une histoire coloniale, ils ont, eux, éprouvé le besoin, d'avoir leur musée sur ce sujet.
Le notre est à Blangy sur Bresle.
https://www.courrier-picard.fr/id31859/article/2019-08-23/le-musee-de-la-colonisation-retrace-une-histoire-meconnue-blangy-sur-bresle
Je note d'autre part, le fait qu'il y ait une différence notable des temps de formation de la police, entre l'Allemagne et la France, Allemagne où ce type de dérive, arrive beaucoup moins fréquemment.
Avoir remis les parents, devant leur responsabilité, de la part du gouvernement, est entendable....
Mais c'est omettre, que devoir élever seule son enfant, n'est pas si simple.
Il y a plusieurs années, j'avais préconisé de promouvoir le notion de parrainage, via les associations pour combler le déficit d'une image paternelle chez les enfants, dont les pères sont demissionnaires, ou sont absents.
J'en parle largement, dans mon ouvrage, paru qui s'appelle, "l'autorité", ainsi que dans mon ouvrage sur "la parentalité".
https://www.amazon.fr/Fran%25C3%25A7oise-Niel-Aubin/e/B0915P35XS%3Fref=dbs_a_mng_rwt_scns_share
Mais il y a un point, sur lequel j'attire l'attention ce matin, au sujet du délit de facies.
Quand il fût question de proposer quelque chose, pour lutter contre ce fait, les syndicats politiciers, s'y sont opposés...
C'est là, un fait gravissime, qui est en partie, en partie, seulement, responsable d'une telle situation en banlieue, aujourd'hui...
En effet, il est toxique, dans n'importe quel pays, soit dit en passant, de se voir demandé ses papiers, dix fois plus, qu'on ne le demande à un blanc, ou à quiconque, ethniquement, du pays d'origine...
C'est une attitude, qui abime de façon extrêmement perverse et toxique, l'image qu'un jeune puisse avoir de son lui, ou elle, quelque part, ça veut dire "tu n'es rien, tu n'as rien à faire ici, et tu dois justifier, que tu y as ta place, là, ici, devant moi, qui suis policier, et qui souvent, suis blanc"...
N'en deplaise aux syndicats des policiers, sur ce sujet, ce sont eux, qui ont tort sur ce point, et c'est grave.
Parce que ces jeunes, s'ils sont paumés, et si vous rajoutez ça, en plus, ça ne fait que les abimer relativement, à leur estime de soi.
Françoise Niel Aubin, artiste.