Il y a bien des années, j’avais rédigé un article sur les ponts.
Passionnée, par ce que l’on nomme « les ouvrages d’Art » en général, je suis toujours fascinée d’observer en quoi et comment, l’homme est capable, de certaines prouesses techniques…
Que le projet soit justifié, ou pas, relève d’un autre débat qui n’a pas lieu d’être ici.
Je parlais donc, des ponts, qui par définition, relient une rive à une autre, quelque soit le pays, quelque soit le contexte, guerre ou paix, ou quelque soit la ville, ou le moment de l’histoire.
J’avais alors développé les méthodes, qui peuvent sembler archaïques, comme les ponts en lianes, qu’on dit aussi, « ponts suspendus », et qui n’en demeurent pas moins efficaces, pour traverser des vallées, dans certaines contrées des plus éloignées.
Nul doute, que cet article que j’avais pourtant posé sur internet, réapparaitra un de ces jours.
Si j’en parle ce soir, c’est parce que j’ai appris, alors que nous somme le jour de la saint Sylvestre, que ce soir, le pont Flaubert, le dernier construit, qui enjambe la Seine, le plus à l’ouest, sera levé pendant plusieurs heures, à l’occasion de la nouvelle année.
Ce fait vient percuter d’autre part, un calligramme que j’ai peint, au sujet de LUBRIZOL, où j’ai représenté ce pont Flaubert, d’une part, mais aussi, une photo qui m’avait beaucoup marquée, alors que la guerre en Ukraine en était à quelques semaines, et que beaucoup d’ukrainiens fuyaient les bombes.
Cette photo, représente un pont, justement, qui avait été bombardé par Poutine, et éventré en son milieu, une des deux parties du pont dont il était question, demeurait orientée, vers le ciel, (plus le fruit de mon imagination, tout compte fait...)comme un énorme mammifère marin, aurait offert son immense gueule, pour proposer un abri…
Un jour, un tableau, qui me fût dérobé, alors que j'avais peint, un "J" de jardin, fût il lu, comme représentant une baleine dans une rivière.
Ceci explique celà, je suppose.
Ainsi, la population menacée par les bombardements, avait elle trouvé refuge en ce lieu aussi saugrenu, où les énormes plaques de béton armé, je suppose, mine de rien, garantissaient un abri, pour se protéger des bombardements.
On observe donc ainsi, ce piétement de pont, et ces ukrainiens, cherchant la sécurité dans ce lieu improbable, serrés comme des sardines, qui semblent agglutinés, sous un angle aussi étrange, que providentiel.