Françoise Niel Aubin, artiste.

« Ensouper », ou « encompoter » des oeuvres d’Art.

« Ensouper », ou « encompoter » des oeuvres d’Art, au sein des musées, pour  alerter sur le réchauffement climatique.

 Je suis stupéfaite, pour tout dire, d’observer que certains, qui se disent « amis des Arts », le petit doigt en l’air, je suppose, manquent de jugeote, au point de ne pas en comprendre les raisons…

Peut on véritablement se prétendre « amis des Arts », si l’on est incapables, de comprendre, en quoi et pourquoi, des activistes en arrivent à une telle extrêmité…

 Ces jours derniers, un ami qui se reconnaitra,  alors que dans le cadre associatif, il milite pour promouvoir l’Art en Normandie, me faisait la confidence suivante…

 « Est-ce que tu sais, Françoise, que certains artistes, qui sont adhérents de notre association,  se voient bannis, enfin, « non désirés », ça fait plus correct, de telle organisateur d’expo, ou de telle autre, au prétexte que ce qu’ils peignent, n’est pas assez décoratif, ou disons, « flatteur », pour le regard…

 Tu imagines ?

 Il y a une quinzaine d’années, je m’étais vue refusée, à un salon de la région, fort bien coté, pourtant, au prétexte, qu’ayant, mis en scène, le « S » de  SOUFFRANCE fort esthétique, au demeurant, et rempli d’un texte y faisant référence, sensé de ma part, précisément m’en défaire…

 Alors, ce « S », pour ces mêmes raisons, me fût refusé d’exposition.

 Si les artistes sont découragés d’exposer, à des fins aussi stupides, mais surtout, trahissant une méconnaissance totale et absolue du processus de création, et de sa raison d’être, alors, où allons nous ?

 Certes, on me dira, que ceux qui badigeonnent ces œuvres célèbres, n’entrent pas dans cette catégorie…

 « En êtes vous donc, si certains » ?

 Cyril Dion, hier matin, sur France inter, pour présenter l’émission du soir, consacrée aux arbres, sur le service public, commentât, en ces termes…

 « Ce que  ça interroge, c’est de se demander, ce qu’on considère, aujourd’hui, comme sacré »…

 Merci pour le clin d’œil à mon ouvrage, qui doit paraitre, des que mon imprimeur aura fait ses comptes, c’est-à-dire, aura trouvé, de la pâte à papier, pour que son entreprise, ne prenne pas  l’eau, pour cause d’inondation, (imprimés en France, je précise, contrairement à d’autres éditeurs, qui vont imprimer à l’étranger)liée directement, aux feux de forêt, que mon éditeur m’en informe, que mon livre qui s’appelle, « toxicité des livres sacrés »,  paraisse enfin, ouvrage, où précisément, j’aborde de front  la notion, de sacré, puisque c’est suite aux attentats de Charlie hebdo, et l’argument massue, que les fondamentalistes religieux ont référence, l’aspect sacré de leur prophète…

 Je décidais, alors, de m’y coller….

 M’y coller,  colle à bois, peut-être, bois de chauffage, en cet automne anormalement chaud, alors que nous sommes, quasiment, à la mi novembre….

 Oui, Cyril Dion, prétendait à juste titre, que c’est là par ces acte, ce qui est pointé du doigt, propos, que je cautionne….

 La vérité, réside dans le fait qu’aujourd’hui, on observe une tendance à la radicalité, du côté des écolos, ceux de la génération la plus jeune, et que si cette tendance à la radicalité, n’est pas prise en compte, de façon plus efficace, alors, ces comportement qui restent pour le moment, non seulement, acceptables, mais j’ose l’affirmer fort utiles, alors, la moindre des politesse, réside dans le fait, de les écouter, au lieu de dire, simplement, « ok »….

 Personnellement, ce qui m’habite, quand j’entre dans un musée, c’est d’imaginer l’artiste à l’action, ou mieux encore, les instants d’avant, qu’il s’y colle…

 Parce que c’est à ce moment que parvient l’étincelle qui fait mouche, qui génère l’envie de faire, et de choper ses pinceaux, dans le cas présent.

 Et là, je me dis, van Gogh, quand il a peint ces tournesols…

  Aurait il eu envie de les restituer sur sa toile, si passant sur ce chemin, en plein cagnard, ils eurent été, à ce moment précis, calcinés sur place, en pleine sécheresse, comme un bâton flétri, et sa pauvre coupelle de graines ratatinée, regardant non vers le soleil, mais vers le sol par manque d’eau, sous une canicule aussi écrasante que mortifère…..

Comme vous pouvez le constater, il ne fait aucun doute, que Van Gogh, est, par l’intermédiaire de son tableau, entièrement du côté des écolos, et pas de ceux, qui ne sont capables, de voir de sacré, dans une œuvre d’art que… Son côté marchand !

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