Françoise Niel Aubin, artiste.

Qui suis je ?

 Je ne suis pas un perdreau de l'année, mais il parait que ce sont dans les vielles peaux, qu'on fait les meilleures soupes....

 J'ai la réputation d'avoir le nez assez fin, pas aussi long, que celui de mon grand père paternel, cependant, du genre à gagner son temps à passer par derriere à chaque fois, qu'on lui claquait la bise....son nez etait aussi long, que son regard etait malicieux, c'est dire.

 Ha, mais si, souvenez vous, c'était bien longtemps,avant de covid.  Mais comme on ne passait jamais par derrière en lui faisant la bise sur l'autre joue, on crochait son nez...

 Aux dernières nouvelles, c'est lui qui aurait inspitré, Cirano de Bergerac, c'est vous dire son âge !

 Ha zut de crotte de bique, je viens de réaliser qu'un artiste, parait il, doit se présenter à la troisième personne...

 Bien qu'artiste, pourtant, si, si, je vous assure, je ne suis pas encore suffisemment mégalo pour trouver ça logique, ou plutôt, cohérent... C'est que personne ne s'y colle à la place, voyez vous, et je ne suis pas suffisemment riche encore, pour payer quelqu'un pour le faire à ma place.

 Pensez donc, il ou elle serait bien capable de me tailler un costard, et vu la corpulance de la bête, et le métrage de tissus que ça engendrerait, il ou elle y réfléchirait à deux fois...

 Et bien oui, j'ai bien dû m'y résoudre, figurez vous, en faisant mon portrait par pure obligation professionnelle, à la troisième personne, donc, comme demandé, je me suis surprise à dire du bien de moi et de mon travail,  ce qui je dois l'avouer, m'a particulierement mise en joie....

 On dit que charité, bien ordonnée commence par soi même....

 Et bien, vous savez quoi, "et bien, c'est qu'est ce que j'dis" !

 

02 mars 2023.

 Ces temps ci, bénéficiant de l'avantage certains, d'avoir plusieurs cordes à mon arc, je tends, le lus possible, à militer, aussi, dans ma peinture.

 certains, trouveront, je le sais,  qu'il arrive que mes tableaux, des aquarelles, teintées d'encres, de couleur, et pas uniquement, encre de chine, ne soient pas assez consensuelles, ou si vous preférez, "decoratives"....

 mais je dois vous raconter un truc, que je n'ai jamas encore, raconté...

 jetais alors, au collège Catherine bernard, à Barentin.

 Comme je mettais un peu le bixon (comme c'est etrange, moi, qui suis si sage), le ion, à 'époque, plutot, que de me coller, a decidé, de me hisser, j'ai bien dit, hisser, là, où jamais encore, aucun professeur, n'avait osé le faire..;

 PHILOSOPHER.....

 Je devais n'avoir, que 13 ou 14 ans, peut être ?

Il me dit, "vous allez me rediger un truc, pour repondre, à une question, que je vais vous poser"..

 la question, etait la suivante:

 "Pensez vous que l'art, doit  tenir un rôle prépondérant, dans la civilisation contemporaine" ?

 Je dois dire, que j'étais sur le cul, qu'il me fasse bosser sur un pareil sujet.

 Moi, qui venait de decouvrir, les pouvoir extraordinaires, d'un simple coup de crayon à papier, que je vous raconterai, en d'autres circonstances, j'étais sur le cul....

 Inutile de préciser à quel point, j'ai eu à coeur d'être à la hauteur d'un tel défit....

 je m'y collais, donc, et lui rendais ma coie.

 Dommage, que je ne l'ai jamais conservée, il est probable que je n'ai pas eu conscience, alors, de l'importance, de ce que j'avais rendu, là, relativement, à mon cheminement, personnel.

 Et qu'est ce que j'avais dit" ?

 J'avais dit, à cette epoue, que l'art, pouvait jouer, un rôle d'apaisement, dans notre société... Et j'avais developpé, bien sûr.

  Petite precision, à cette eoque, je n'avais encore jamais mis les pieds, dans le moindre musée, ni eu l'occasion, nulle part, qu'il existait, autre chose, que ce qu'on nousmontrait, couramment.

  Ensuite, dans mon cheminement, personnel, je suis pleine d'indulgence, vis à vis de l'ado que jetais alors, candide, et si ure, d'une crtaine façon.

 Et lui, le pion, etait ravi, que je me sois penchée sur ce problème.

 Mais de savoir qu'aujourd'hui, certains en soient encore à ne considérer de l'art, que ce qui est beau, m'incite à penser que bien des oeillères, quelquefois, sont tellement rivées, de chaque côté de notre regard, qu'il est quelquefois vain, de prétendre y changer quelque chose...

 Et ce que ça m'amène à penser, reside dans le fait que si cette singularité, n'était que dans l'approche de qui est artistique, ça serait là un moindre mal, finalement...

 L'obscurantisme, hélas, politiquement, notamment, est une plaie, contre laquelle il est difficile de lutter,  ce que pourtant, ne nous décourage pas plus que celà.

Françoise Niel Aubin, au carrefour du lin, à Doudeville, avec Celine Dudoret, par LE CONTAINER.

LE CONTENAIR à TALENTS Françoise Niel Aubin et Céline Dudoret au Carrefour du Lin

Media, presse.

Paru dans le Reveil de l'Eure, par Marine SORIEUL.

https://actu.fr/auteur/marine-sorieul-actu-fr

Journaliste.

installée à Bois-Normand-près-Lyre (Eure), Françoise Niel Aubin a trouvé dans ce havre de verdure le cadre idéal pour laisser s’épanouir sa créativité. Originaire de la région de Rouen, l’artiste peintre, auteure et chroniqueuse revendique haut et fort son statut « d’artiviste ».

« Je fais feu de tout bois »

À travers ses peintures, ses livres et ses vidéos, elle observe, questionne et interpelle le monde qui l’entoure. Elle y exprime ses émotions et ses révoltes. « Je fais feu de tout bois », sourit-elle. Une phrase entendue à la radio, une conversation dans la rue, une émotion… tout peut devenir matière à création.

Ses trois activités – écriture, peinture et chronique – se nourrissent mutuellement. L’écriture alimente ses réflexions, tandis que ses tableaux, mêlant calligraphie et dessin, prolongent souvent ses mots. Pour Françoise, créer n’est jamais un geste anodin, c’est une manière de dire ce qu’elle ne saurait taire.

L’art, une espace de liberté.

Toujours en quête d’expérimentations, elle explore des techniques et des gestes nouveaux.

Quand je peins, il me faut l’impression de faire quelque chose de différent, que je n’ai jamais fait.

L’art, pour elle, est un espace de liberté totale, un lieu où tout peut se transformer.

Ses œuvres portent un regard lucide, parfois provocateur, sur notre époque. Elle n’a pas peur d’aborder les sujets sensibles. « Toxicité des livres sacrés » ou « Addictions, prendre le mal à la racine » en sont des exemples marquants.

« Je m’en suis sortie au travers du dessin »

Mais derrière cet engagement se cache aussi un besoin plus intime.

Celui de s’échapper, de se libérer, de se reconstruire. « Je revendique très clairement mon statut d’artiviste », affirme-t-elle, mais avant tout « l’art m’a sauvée ».

Depuis l’adolescence, en effet, l’art est pour elle une bouée, un refuge. « Plus jeune, j’ai porté seule des traumatismes. Je m’en suis sortie au travers du dessin », confie-t-elle. « Et en écrivant beaucoup à Thomas Fersen », plaisante-t-elle. Créer, pour Françoise, n’est pas seulement une démarche artistique mais aussi une bouffée d’oxygène.

La nature, sa muse

Aujourd’hui, dans ce nouveau décor de verdure, elle cultive aussi une autre passion, le jardinage, qu’elle considère comme une forme d’art à part entière. La nature, apaisante et vivante, nourrit son inspiration.

Cette sensibilité se retrouve jusque dans son prochain livre, actuellement en phase finale de relecture, intitulé « Sacrée Géranium ». Un ouvrage consacré à l’agriculture, mais aussi un hommage tendre à son grand-père, passionné de bouturage.

Il aimait bouturer les géraniums. L’odeur qu’ils dégageaient, c’est ma madeleine de Proust

Curieuse, créative et audacieuse, Françoise Niel Aubin avance, guidée par ce besoin vital de créer. Entre les mots, les pigments et la terre, elle cherche avant tout à réparer le monde, et à se réparer un peu elle aussi.

Date de dernière mise à jour : 29/11/2025