Travailler, sur la communication, au sens large, a toujours, été un de mes objectifs.
Ce projet a pour origine, la synthèse de mes observations, quand je travaillais sur les conflits, qu’on observe, chez les humains quelque soit leurs âges…
Des la petite enfance, la frustration, qui, quand elle n’est pas constante est fondatrice, et donc positive, induit néanmoins des situations de conflits avec ses semblables, et ceci, des la maternelle.
Avant, même quelquefois.
C’est au fur et à mesure que le jeune enfant, se familiarise avec le langage, pour peu qu’on lui parle à la moindre occasion, des sa naissance, et qu’il parvient donc à le mettre en pratique les premières années que la communication doit se faire, cette dernière ayant pour objectif, faut il le rappeler, non pas uniquement de s’exprimer, dans ce que l’on souhaite envoyer, comme message, vis-à-vis des autres, mais aussi, surtout, dirai je dans ce qu’elle offre, comme opportunité, pour résoudre les conflits.
Les conflits, il en existe de toute sorte.
Des la maternelle, vous dis je…
L’une de mes filles, la petite dernière montrant du doigt, un de ses petits camarades de classe, alors, qu’elle n’avait que quatre ou cinq ans, disait de lui, au lieu de citer son prénom, « et bien lui, il mord »….
Pendant l’année entière, c’était tout ce qu’elle voyait de ce petit garçon, qui ne savait s’exprimer, que de la sorte.
Il parait qu’à cet âge, ça n’est pas si grave.
Je veux bien l’entendre.
Reste, que quand on observe l’être humain à différents âge, je me surprends à me demander, si cet homme, qui trouve légitime de péter un câble à l’adolescence, parce qu’il subit une rupture amoureuse trop difficile, insulte les profs, qui lui mettent une mauvaise appréciation, frappe femme et enfants, commettent l’irréparable, je vous épargne les détails, je ne peux que me demander, quel petit enfant il était, et si, en maternelle, il mordait, ou pas, plutôt que d’utiliser des mots….
Mon objectif consiste à analyser en amont, pourquoi, tant de nos citoyens, éprouvent une aussi grande difficulté, à gérer ce qu’on appelle, un conflit….
Un conflit, ça peut être simplement, une personne, qui vous parle mal, qui est agressif, et selon notre propre comportement, on réagit de façon inappropriée.
Alors, on se met en colère, et les mots dépassent notre pensée.
La situation peut vite chez certains, dégénérer au point, qu’on en vienne aux mains, comme disait mon père.
Aujourd’hui, dans certains quartiers, un simple regard, qui est « lu », comme agressif, aurait justifié, à lui seul, que le prétendu coupable d’animosité, se voit purement et simplement poignardé, comme ça, pour un simple regard.
Est-ce que le coupable, s’il est allé à la maternelle, à cet âge, mordait, pour s’exprimer, ou pas ?
On ne le saura jamais.
Qu’est ce que s’exprimer, correctement, en fin de compte.
Un jeune de banlieue, du genre petit village de Normandie, qui a lui aussi ses tics de langage, me parle, et quand il me parle, « je ne pige que dalle ».
« Il est normal, que chaque tranche d’âge, ait ses tics de langage, c’est un marqueur de classe, une identité »…
D’accord, je veux bien.
Mais à partir de quel moment, s’exprimer selon ce critère, devient il alors, une sorte d’enfermement, au point que ceux qui n’en font pas partie, décrochent, parce qu’ils n’y comprennent rien ?
Le langage marqueur de classe, que ce soit dans un sens ou dans un autre, doit ne pas enfermer le citoyen, quel que soit son âge, et rendre son discours, suffisamment compréhensible, pour les autres catégories, sinon, c’est un enfermement.
Je ne parle pas là des propos en eux même, mais bien de la prosodie, afin qu’il délivre, parallèlement, ce qu’on appelle, « les codes ».
Si quelqu’un, qui vient du XVI ième, à Paris, arrive en banlieue, pour parler, d’un sujet, et que son langage est empesé, au point, qu’il serait incompréhensible, le problème est exactement le même.
Je ne parle là, je dirai, que de sémantique, ou de prosodie, par exemple….
Je ne pousserai pas le bouchon jusqu’à prétendre que ça serait l’emballage du langage, mais je n’en suis pas loin.
Certains me répondront, que d’accorder autant d’importance à l’emballage, peut être malhonnête, ce que je peux comprendre.
Sauf, que sans cet emballage, le contenu qui doit être la raison d’être, de ce que l’on cherche à attendre, ne passe plus.
Faire passer le contenu avec l’emballage, on appelle ça, dans mon milieu, « avoir du baratin »….
Et je suis gentille, certains politiques, sont très forts sur le sujet.
Aussi, est il en politique plus efficace il me semble, d’être sincère et un peu maladroit dans son expression, quitte à laisser filer un peu trop d’émotion, que de maitriser à 100% sa communication, mais ne délivrer aucun contenu.
Plus ça va, plus le citoyen y voir, clair, sur ce point précis, ce qui emmerde pas mal de politiques, soit dit en passant.
La raison d’être de cette association, réside surtout dans la nécessité de travailler sur des citoyens, qui eux, sont de véritables handicapés de la communication.
Parce que quelqu’un qui s’exprime mal, il s’exprime, on peut déjà parler, discuter, parler de ce sujet, même….
Alors, que quelqu’un qui est mutique, au point que devant un conflit, il est incapable de verbaliser en quoi que ce soit, c’est autre chose et c’est grave.
Grave, pour quelle raison ?
Grave, je dirai même, très grave, parce que justement, s’il ne parvient pas à communiquer, c’est par la violence verbale, puis physique qu’il risque de le faire, et d’évoluer vers des situations irréversibles, et d’une gravité extrême.
A qui s’adresse l’association ?
A quiconque en aurait besoin…
Une jeune maman, qui a des difficultés, relationnelles, avec son jeune enfant… Des parents, avec leurs enfants. Un soutien, face à des parents, qui parlent, mal le français, et qui ont besoin d’une aide.
Des parents, qui sont en conflit, larvé, avec les instituteurs, de leurs enfants, à l’école, ce qui équivaudrait, à un rôle de médiation, alors…
Il n’est pas question de résoudre le conflit, mais de les aider à trouver un moyen, qui aide les personnes, en difficulté à trouver, un moyen de le résoudre.
Suite à un signalement, de la gendarmerie, et une ou des mais courantes déposées, parce qu’au sein du couple, des insultes, fusent, et ça commence à devenir chaud.
Si les féminicides augmentent aujourd’hui, c’est parce que certains sont commis au moment, où la femme quitte le domicile.
Il faut donc, trouver un moyen, pour qu’en amont, on tente, quelque chose, pour que l’homme v blessé, puisse formuler, et évacuer, donc, verbaliser, ce qu’il ressent…
A ce niveau, de gravité du conflit, seule la gendarmerie peut nous indiquer les couples, où la communication peut vraiment, vriller, et évoluer gravement.
Considérant le v gravité, de la situation, et le danger, aussi, que ça peut représenter, seuls, des professionnels, et le statut, d’une association « proposée », aux adultes en difficulté, est crédible.
LE TITRE.
C’est d’un coaching, dont il est alors, question.
En effet, les « ours mal léchés », comme on les appelle, aussi, quelquefois, sont comme les autres, ils détiennent en eux, certains trésors, dont ils auraient perdu la clé.
Dans l’idéal, dans son enfance, son adolescence, le citoyen, aurait du être confronté, à diverses expériences, visiter, plein de trucs différents, voyager, être confrontés à ces différences, qui nous enrichissent toujours, et nous apprennent ainsi, la tolérance.
Hélas, trois fois hélas, avec la baisse du pouvoir d’achat, c’est de plus en plus difficile, quand on est parents, de pouvoir élever nos enfants, selon ce critère.
Ainsi, par un coaching individuel, certains de ces ours mal léchés, surtout, enfants, ou ados, ou jeunes hommes, ou femmes, peuvent se découvrir certains talents, insoupçonnés.
Je connais particulièrement bien le profil, « échec scolaire », puisque j‘ai été l’un d’eux.
La difficulté, pour s’exprimer à l’oral, n’est pas toujours une composante, mais peut l’être.
Personnellement, ça n’était pas mon cas.
Je dirai, que c’était l’inverse, c’est çà dire, que consciente, de mes difficultés scolaires, je compensais, par l’oral.
Si l’on dit, à un jeune qui est en échec, « tu vas prendre des cours de théâtre », et tu vas voir, tout va rentrer dans l’ordre », ça ne marchera pas.
Si on lui, dit, « tu vas chanter, dans telle chorale », ça ne marchera pas.
Ce coaching, doit impérativement, être individuel, pour parvenir à sortir ce jeune de son problème, qui risque de mal évoluer, dans son avenir, plus ou moins proche.
Il faut, pour cela, « commencer petit ».
C’est-à-dire, commencer par en discuter, simplement, et y aller doucement.
Dans la majorité des cas, passer par la case « lecture à haute voix », est nécessaire.
Pourquoi passer, par la création, d’une association, pour parvenir, à un tel challenge ?
C’est une histoire de crédibilité, tout simplement.
J’ai une singularité, personnellement, qui réside dans le fait, que je suis parfaitement autodidacte.
Ce qui en résulte, c’est que je n’ai aucun diplôme, alors que je me sais compétente.
Pour autant, si je crois avoir une certaine crédibilité, j’ai le sentiment que cette crédibilité, en aucune façon, ne pourrait suffire à convaincre, qu’on me fasse confiance, en tant que coach.
Si un ado est en rupture scolaire, et qu’on ambitionne d’aider cet ado, et je suis certaine de ma méthode, il me faut me reposer sur un statut qui justifie mon savoir faire sur le sujet, « dans la pratique ».
La crédibilité est alors, apportée par la création de l’association.
Ensuite, un autre objectif est visé, qui tend à mettre en contact, certaines personnes, qui ayant évolué face à leur problématique de communication, intégreront, qui, un atelier de menuiserie, de couture, une chorale, des groupes de lecture, des cours de théâtre, selon l’évolution, de chacun.
Selon l’évolution de chacun, l’argent pourra servir à financer, des cours, peut être, selon le quotient familial, toujours des familles qui sont concernées.
Pour créer cette association, je recherche, un ou des profil, dont la profession, servirait, d’une part, d’une collaboration véritable, mais aussi, de caution, professionnelle, comme psychologue, dans un premier temps, pour monter d l’association, ce qui me semble, le minimum, vital, au sujet de cette crédibilité.
Ensuite, d’autres profils, pourront venir s’y greffer, venant du coaching, orthophonistes, artistes, toutes catégories confondues, musiciens, enfin, toutes professions, qui œuvrent dans l’oralité.
Mais pour que ce soit possible, il me faut, déjà, pour commencer, l’ossature de l’association, et pour l’instant, sur ce point, « je suis seule », et donc, psychologue, et ou psychiatre, pourquoi pas ? doivent me contacter. Pour que l’association, dans un premier temps, soit crée.