Françoise Niel Aubin, artiste.

Grégory

Le petit grégory, "pourquoi, tant de haine" ?

Par Le 28/10/2025

Un nouveau reportage, sur cette affaire, est sorti, il y a quelques jours.

La question, qui se pose, globalement, est la suivante.

Qu’est ce qui ait pu générer une haine aussi intense, au sein d’une famille, au point qu’un acte, aussi immonde, que d’intenter à la vie d’un enfant, ait pu être commis ?

On sait, qu’au sein des familles, se déroulent des faits, qui quand ils sont d’ordre sexuel, laissent des traces sur plusieurs générations.

Trois générations, pour être précises, traces, qui sont visibles sur le génome de la troisième génération.

Certes, l’ascension sociale, du père de Grégory, dans un milieu ouvrier, qui est devenu contremaître, là, où le reste de la famille n’est resté qu’au stade ouvrier…

Mais j’ai l’intime conviction, que ce fait se produit très souvent, au sein des familles, et que le plus souvent, même si ça peut générer quelques jalousies, en aucune façon, cette jalousie, ne peut prendre des proportions aussi démentielles, au point d’assassiner un enfant.

Il nous faut donc chercher ce qui aurait pu se produire, les générations d’avant, chez les Jacob, qui semble avoir été la source vive de cette haine, qui ait eu pour finalité, qu’on cherche à détruire, le clan Vuillemin.

La théorie, que je vais vous livrer là, ne résulte que d’une hypothèse, une simple hypothèse, une vulgaire hypothèse, et si ma démarche dérange ou choque, je la considère légitime, des lors qu’il s’agit d’une part, de tenter de comprendre la genèse de ce terrible drame, mais aussi, de réhabiliter l’honneur de certaines personnes, qui auraient été salies à l’époque, ayant fait le jeu, alors, des Jacob justement.

Le vieux Jacob, époux de la grand tante, qui vient d’être mise en examen pour complicité de meurtre, aurait été dans son jeune age, ou adolescent, un frère incestueux, vis à vis de sa sœur, qui est la grand-mère, du petit Gregory, assassiné.

Cette hypothèse m’est venue, en tentant de rétropédaler, dans la psychologie, d’une grand frère, abusif.

On sait, qu’au sein d’une famille, un fils aîné, quasiment toujours, se croit autorisé à se comporter, en substitut paternel, vis à vis de sa sœur cadette, ou ses sœurs cadettes.

Si le père joue son rôle les choses s’equilibrent, mais qu’il soit défaillant, absent, ou mort, quasiment à chaque fois, on peut observer que le frère aîné, s’octroie des droits de jugement, voir, de donner des ordres, ou de domination vis à vis de ses sœurs cadettes.

J’ai bien travaillé ce sujet, dans le cas, de familles recomposées ou dans mon travail sur la parentalité, et l’autorité (à paraître), aux éditions nombre7.

Imaginons, à présent, que ce grand frère ait été abusif, au point d’avoir été incestueux, que cet inceste, ait eu pour conséquence, la naissance de l’ainé, ou pas d’ailleurs…

Car qui était le père biologique de cet enfant qu’elle avait eu, et qui fût accueilli avec amour, par le grand père vuillemin, à l’époque ?

On ne sait pas.

Dans l’hypothèse, où cet inceste ait eu lieu, que cet enfant, en ait été le fruit, ou pas, change peu la donne, sur le psychologie du prédateur, à l’époque.

Un frère aîné, qui viole sa sœur ou ses sœur, pratique une prédation qui s’apparente, à une forme d’emprise psychologique.

« Je dispose de ton corps, tu es ma chose, mon objet sexuel, je fais de ce corps ce que je veux », ce qui est la position, soit dit en passant, de n’importe quel violeur, au moment des faits, et beaucoup plus largement encore, hélas, quand il s’agit d’inceste, c’est à dire, de viols caractérisés, y compris, en cas de simples attouchements, au sein d’une famille.

C’est bien pire encore, puisque par définition, c’est en vase clos, au sein de la famille, donc, en principe, bien moins « détectable », qu’un viol ors famille.

Donc, imaginons, à l’époque, ce frère aîné, tout puissant, prédateur sexuel, vis à vis de sa sœur, dominant entièrement cette dernière.

Et voilà, que cette femme, qui donc, est déjà mère d’un enfant, rencontre ce qui fût, je le soupçonne véritablement, l’amour de sa vie, et qui vient heurter l’hégémonie du prédateur, ils tombent amoureux, et lui l’aime, au point de prendre la mère et l’enfant, et de l’élever comme s’il fût le sien.

Imaginez donc, alors, ce que cela aurait induit, dans la psychologie du prédateur.

Alors certains, pourraient me répondre « pourquoi, alors son épouse, aujourd’hui mise en examen, aurait elle été le bras armé, de son mari prédateur ? »

Il est possible, que ce dernier n’ait toujours pas accepté de voir la famille Vuillemin, relever le défit, de tant de souffrance, dont lui seul, à l’époque, fût responsable, et que son profil, bien qu’incestueux, soit celui d’un fuyant, ou si vous préférez, suiveur, plus qu’instigateur, en d’ordre termes, « sa femme porte la culotte », et ça lui allait fort bien…

Pour peu qu’il ait été assez lucide pour rétrospectivement, se juger comme ayant été ignoble, dans l’hypothèse, où ma théorie serait la vérité, il aura laissé faire sa femme, dans son délire de vengeance.

Il n’ont eu qu’une seule fille, avec laquelle ils sont fâchés maintenant, fille qui témoigne contre ces parents, et qui irait dans la suspicion de l’hypothèse, que j’avance.

Les parents Vuillemin, étaient des parents admirables.

Le fait de toujours appeler, dans les lettres anonymes, le père de Gregory, « le chef », souligné deux fois, ce que je trouve assez dingue, qui sous entend la réussite sociale, de leur fils, (la face visible de l’iceberg en quelque sorte)en réalité, affectivement visait, plus encore le grand-père Vuillemin, qui aurait, dans mon hypothèse, infligé pire qu’une balafre au grand frère incestueux, un contre poids, d’amour et de tolérance, devant l’ignominie d’un inceste, qui aurait été plus insupportable encore, pour son épouse, matrone toxique, et ouvert une brèche, qui aurait ainsi, induit le crime, dont elle serait la principale instigatrice.