Françoise Niel Aubin, artiste.

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Postuler, expos.

Postuler, pour trouver des lieux d'exposition.

L’objectif, que je poursuis par mes diverses activités, réside dans le fait de multiplier les chances de « faire mouche », auprès de quiconque, se sent ouvert à percevoir mes messages, selon le mode d’expression qui lui sied le mieux.

 En effet, pour le bien de tous, chaque individu est d’avantage sensible à telle expression artistique ou telle autre, aussi ai-je la chance de plutôt bien me débrouiller dans certaines d’entre elles.

 Les arts plastiques, sont des espaces de liberté, qui bien au-delà de ne l’envisager que sur le plan des idées, s’aventure sans complexe et sans retenue, jusque dans les techniques perçues comme conventionnelles par certains, mais qui verraient très probablement, leurs cheveux se hérisser sur leur tête, s’ils voyaient comment je procède.

 Aussi ne suis-je pas particulièrement amusée, d’observer que partant de la fluidité de l’aquarelle, pour peaufiner avec les encres, je n’éprouve aucun scrupule, ensuite, à laver certaines zones, les tamponner, brosser, retremper, éponger avec certains tissus, « et pas d’autres », là où d’autres artistes, seraient horrifiés de me voir ainsi maltraiter, autant leurs conventions techniques, comparativement à mes compositions….

 On peint d’abord pour son propre plaisir, c’est là l’essentiel, le fondamental et l’impérieux, le vital même, comme devrait signer, la moindre démarche artistique.

Mais venons-en au fait, voulez-vous ?

 Je suis une pipelette, c’est ainsi.

 Il m’est arrivé rarement, qu’on me le reproche.

 Ceux là sont toujours les taiseux, qui manquent de courage pour donner leur avis, ou avoir au minimum, celui de dire, « je ne sais pas ».

 Usant de mes pinceaux, pour dire, afin de mêler à l’image, mon sentiment, trop de texte quelquefois s’enfermait, dans le cadre de ma feuille aquarelle, m’imposant alors de donner physiquement de la voix.

 J’assumais, et j’assume encore.

 Mais parvenant au fil du temps, à mieux synthétiser mes idées, jouant avec les mots, comme une jongleuse aussi rieuse que malhabile quelquefois je remets alors l’ouvrage sur le métier, autant dire, lessiver le papier aquarelle, pour m’y remettre, sans que ça ne me pose de problème, pire, je m’en amuse.

 Les idées sont des clous qu’on enfonce au marteau, dans une planche.

 Quel que soit la force de celui ou celle, qui tient le marteau, que ce soit un enfant avec son dessin, un grand peintre, exposé aujourd’hui au musée, ou que ce soit un adulte, dans le secret de son micro atelier, sur la table de la salle à manger, peu importe…

 L’important, ne réside que dans le fait d’enfoncer le bon clou, conforme à l’idée que l’on souhaite défendre.

 Le ressenti alors, de faire partie d’une chaine humaine, reliés par ce fil invisible et constant, apporte le sentiment d’être utile aux antres, et conforte dans une forme de sérénité.

 Un jour, j’écrivais à un ami, la chose suivante : « une chanson sans destinataire, c’est comme un cri dan le désert ».

 De la même façon, un tableau peint, qui ne trouve où s’exposer, en est réduit lui aussi, à être un cri dans le désert.

 Voilà, pourquoi je sollicite à votre encontre, un lieu d’exposition.

 Je précise que l’hypothèse selon laquelle, cette exposition serait concomitante avec mon travail d’autrice ou de conférencière, est parfaitement envisageable, comme le fait de pratiquer des lectures à voix haute de poèmes, ou d’autres textes que les miens.

Cette sollicitation, admet parfaitement, quel que soit la raison ou l’organisation, que je m’intègre à un groupe, ou à une manifestation d’autres artistes, quels qu’ils soient.